Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1902 01 mars 1902
Description : 1902/03/01 (A5,N3)-1902/03/31. 1902/03/01 (A5,N3)-1902/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65317355
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 3
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- Renseignements:
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- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de janvier 1902.
— 215 -
n a déjà pu constater que la France n'occupait pas, à beaucoup près, le rang
(IU elle devrait avoir. Cela tient un peu à la coupable indifférence d'un grand
ombre de ses industriels et de ses commerçants ; mais cela tient aussi à la dif-
cuite qu'ils éprouvent, à produire des objetsde consommation, aux prix très bas
atteints par leurs concurrents étrangers.
Le Siamois est capricieux comme un enfant ; ses goûts changent avec une
donnante rapidité. Il lui faut donc des marchandises à très bon marché, même
l; détriment de la qualité. C'est ce qu'ont fort bien compris les Anglais et les
lemands, et c'est une des raisons de leur succès au Siam.
s ,Dans certains genres, comme les vins et les liqueurs, les bijoux et les tissus de
G' ,l Fralice pourrait importer des produits d'un prix relativement élevé;
nyUIS Il faudrait pour cela que ses négociants se décidassent à envoyer à Bangkok
:s agents actifs et parlant bien anglais, et à faire un peu de réclame. Nous
l 0ns pu constater que les Suisses, les Italiens et les Danois sont arrivés, en
& sant ainsi, à faire acheter et goûter, depuis peu de temps, par les
1S' des produits qui paraissaient jusqu'ici d'un prix trop élevé pour le
marché.
me jeS es les plus intéressants à étudier pour nos industriels et nos com-
ayelçants, et pour lesquels ils devraient tenter sérieusement d'entrer en lutte
c leurs rivaux, sont les suivants :
T'Ilus'de coloîî. — Les pagnes ou sarong, portés par tous les Siamois, hom-
tat' et femmes, forment à eux seuls plus de la moitié de la valeur des impor-
t4Lions en tissus de coton.
'Is sont de genres et de dimensions divers, mais se font tous par grandes
• CS ^0US ne croyons pas que nos cotonniers puissent lutter avec les
gaIs pour les tissus teints en pièce, pas plus que pour les Shirtings; mais
i~s convaincu que pour les brochés, plumetis, les tissés teints et les
En effet, les 1 S sont par alternent a me ne sont ni nombreux, ni compliqués ; il
t, les dessins et les dispositions nc sont ni nombreux, ni compliqués; il
frais donc d'une fabrication peu coûteuse comme échantillonnage et comme
soin ^n^aux- En se faisant envoyer de Bangkok quelques types et en prenant
paul' e bIen reproduire le genre spécial d'encollage et de glaçage employés
Pour Pays, ils réussiront certainement. Nous citerons, à l'appui de cette asser-
tair p GXemP^e d'un industriel de Houbaix, qui a tout récemment essayé de
fct i re'
l'uire Cl des affaires en tissus de coton pour robes, et quia réussi à prendre des
ordrfts assez importants.
Tissue de soie. — Il en est (le même pour les pagnes de soie qui sont, il est
vrai d'Un° Nente m°ins courante. Mais nous croyons qui si nos industriels Lyon-
fiais avaient ici des agents de valeur, ils y feraient un chiffre très supérieur à
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n a déjà pu constater que la France n'occupait pas, à beaucoup près, le rang
(IU elle devrait avoir. Cela tient un peu à la coupable indifférence d'un grand
ombre de ses industriels et de ses commerçants ; mais cela tient aussi à la dif-
cuite qu'ils éprouvent, à produire des objetsde consommation, aux prix très bas
atteints par leurs concurrents étrangers.
Le Siamois est capricieux comme un enfant ; ses goûts changent avec une
donnante rapidité. Il lui faut donc des marchandises à très bon marché, même
l; détriment de la qualité. C'est ce qu'ont fort bien compris les Anglais et les
lemands, et c'est une des raisons de leur succès au Siam.
s ,Dans certains genres, comme les vins et les liqueurs, les bijoux et les tissus de
G' ,l Fralice pourrait importer des produits d'un prix relativement élevé;
nyUIS Il faudrait pour cela que ses négociants se décidassent à envoyer à Bangkok
:s agents actifs et parlant bien anglais, et à faire un peu de réclame. Nous
l 0ns pu constater que les Suisses, les Italiens et les Danois sont arrivés, en
& sant ainsi, à faire acheter et goûter, depuis peu de temps, par les
1S' des produits qui paraissaient jusqu'ici d'un prix trop élevé pour le
marché.
me jeS es les plus intéressants à étudier pour nos industriels et nos com-
ayelçants, et pour lesquels ils devraient tenter sérieusement d'entrer en lutte
c leurs rivaux, sont les suivants :
T'Ilus'de coloîî. — Les pagnes ou sarong, portés par tous les Siamois, hom-
tat' et femmes, forment à eux seuls plus de la moitié de la valeur des impor-
t4Lions en tissus de coton.
'Is sont de genres et de dimensions divers, mais se font tous par grandes
• CS ^0US ne croyons pas que nos cotonniers puissent lutter avec les
gaIs pour les tissus teints en pièce, pas plus que pour les Shirtings; mais
i~s convaincu que pour les brochés, plumetis, les tissés teints et les
En effet, les 1 S sont par alternent a me ne sont ni nombreux, ni compliqués ; il
t, les dessins et les dispositions nc sont ni nombreux, ni compliqués; il
frais donc d'une fabrication peu coûteuse comme échantillonnage et comme
soin ^n^aux- En se faisant envoyer de Bangkok quelques types et en prenant
paul' e bIen reproduire le genre spécial d'encollage et de glaçage employés
Pour Pays, ils réussiront certainement. Nous citerons, à l'appui de cette asser-
tair p GXemP^e d'un industriel de Houbaix, qui a tout récemment essayé de
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l'uire Cl des affaires en tissus de coton pour robes, et quia réussi à prendre des
ordrfts assez importants.
Tissue de soie. — Il en est (le même pour les pagnes de soie qui sont, il est
vrai d'Un° Nente m°ins courante. Mais nous croyons qui si nos industriels Lyon-
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