Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1902 01 janvier 1902
Description : 1902/01/01 (A5,N1)-1902/01/31. 1902/01/01 (A5,N1)-1902/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531733b
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 1 (NOUVELLE SÉRIE)
Pages- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 10
- .......... Page(s) .......... 16
- .......... Page(s) .......... 33
- .......... Page(s) .......... 40
- .......... Page(s) .......... 59
- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 75
- .......... Page(s) .......... 81
- 44 —
1853, le Président des Etats-Unis d'Amérique, Millard Fillmore, avait demandé
au Gouvernement japonais de lui ouvrir, par un traité d'alliance, l'entrée de
deux ports, où il pût approvisionner en vivres et en charbon ses lignes de navi-
gation à vapeur. L'un était Shimoda, à la pointe extrême de la presqu'île de
Idzu, au pied du Fuji-Yama, pour les vaisseaux passant par le Sud; l'autre,
Hakodaté, dans le détroit de Tsugaru, entre Nippon et Yézo, pour les vapeurs
faisant roule au Nord. La réponse se faisant attendre, le Commodore, M. C. Perry
vint la chercher, en 1854, avec une imposante flotte de guerre, munie d'une
artillerie éloquente. Le 20 août, l'amiral russe Poutianine entrait à Nagasaki;
puis ce fut le tour de l'amiral anglais Sir James Stirling; on sait le reste. Le
traité français fut signé à Tôkyô le 9 octobre 1858, et les ratifications échangées
le 22 septembre 1859.
Ces quelques dates nous serviront de points de repère, pour mesurer la vitesse
et l'étendue des progrès accomplis en moins de trente ans. En 1856, à Tôkyô
même, l'esprit anti-étranger, forcé de s'occuper de nous et de se mettre au
courant de nos affaires, se vengeait en inscrivant au fronton de l'établissement
scientifique, fondé sur les domaines du grand Daïmio de Kaga, l'indication fort
peu flatteuse et de goût douteux : Bansho Shirabe-jo « Lieu pour examiner
les écrits barbares ». Voilà le cas que l'on faisait de notre savoir s'imposant
peu à peu. Sept ans plus tard, le ton s'était radouci, l'enseigne était modifiée,
on y laisait: Kaisei-jo ou « Etablissement pour se développer et se perfec-
tionner ». Ce fut enfin la grande Université de Tôkyô, Teikokû Daigaku, où
l'on se fit honneur d'implanter toutes les branches de notre enseignement, et
de se réunir au pied des chaires de nos professeurs1.
Mais bornons-nous à la Météorologie. Nous citerons seulement, pour mémoire,
des séries d'observations faites : à Yokohama, de 1863 à 1869, par le Dr J. C.
Ilepburn; à Hakodaté, Osaka et Kanagawa, entre 1870 et 1872, mises en ordre
à Vienne par J. llann 2; à Nagasaki, en 1872, par le Dr Geerts ; ce détail nous
égarerait, dans mille sentiers. C'est en octobre 1872 que M. Ervin Knipping
commença à jeter les fondements d'une station météorologique à Tôkyô, et,
bien que les résultats de. ses observations ne soient pas parvenus à notre con-
naissance, il est hors de doute que cet homme actif et persévérant ne dut guère
interrompre ses travaux ; il était de nationalité allemande et s'était mis au ser-
vice du Gouvernement japonais dans le Bureau de la Navigation.
tout étranger résidant en territoire japonais (la mort punit les récidivistes) ; mort pour tout
Japonais quittant son pays ; destruction de tout navire construit à l'européenne. — Les rela-
tions avec les étrangers étaient restreintes aux seuls Hollandais, confinés dans le seul îlot de
Décima, en rade de Nagasaki ; encore était-il interdit à leurs équipages, sous peine de mort,
de mettre pied à terre en Kiùshù. — Les traités de 1858 mirent fin à cet état d'oppression.
1 V. B. H. CHAMPERLAIN : Handbook for travellers in Japan. — Tôkvô. 1894.
2 Cf. Meteorologische Beobachtungen in Japan. — Zeitschrift fur Meteorologie. —
Vol. VI.
1853, le Président des Etats-Unis d'Amérique, Millard Fillmore, avait demandé
au Gouvernement japonais de lui ouvrir, par un traité d'alliance, l'entrée de
deux ports, où il pût approvisionner en vivres et en charbon ses lignes de navi-
gation à vapeur. L'un était Shimoda, à la pointe extrême de la presqu'île de
Idzu, au pied du Fuji-Yama, pour les vaisseaux passant par le Sud; l'autre,
Hakodaté, dans le détroit de Tsugaru, entre Nippon et Yézo, pour les vapeurs
faisant roule au Nord. La réponse se faisant attendre, le Commodore, M. C. Perry
vint la chercher, en 1854, avec une imposante flotte de guerre, munie d'une
artillerie éloquente. Le 20 août, l'amiral russe Poutianine entrait à Nagasaki;
puis ce fut le tour de l'amiral anglais Sir James Stirling; on sait le reste. Le
traité français fut signé à Tôkyô le 9 octobre 1858, et les ratifications échangées
le 22 septembre 1859.
Ces quelques dates nous serviront de points de repère, pour mesurer la vitesse
et l'étendue des progrès accomplis en moins de trente ans. En 1856, à Tôkyô
même, l'esprit anti-étranger, forcé de s'occuper de nous et de se mettre au
courant de nos affaires, se vengeait en inscrivant au fronton de l'établissement
scientifique, fondé sur les domaines du grand Daïmio de Kaga, l'indication fort
peu flatteuse et de goût douteux : Bansho Shirabe-jo « Lieu pour examiner
les écrits barbares ». Voilà le cas que l'on faisait de notre savoir s'imposant
peu à peu. Sept ans plus tard, le ton s'était radouci, l'enseigne était modifiée,
on y laisait: Kaisei-jo ou « Etablissement pour se développer et se perfec-
tionner ». Ce fut enfin la grande Université de Tôkyô, Teikokû Daigaku, où
l'on se fit honneur d'implanter toutes les branches de notre enseignement, et
de se réunir au pied des chaires de nos professeurs1.
Mais bornons-nous à la Météorologie. Nous citerons seulement, pour mémoire,
des séries d'observations faites : à Yokohama, de 1863 à 1869, par le Dr J. C.
Ilepburn; à Hakodaté, Osaka et Kanagawa, entre 1870 et 1872, mises en ordre
à Vienne par J. llann 2; à Nagasaki, en 1872, par le Dr Geerts ; ce détail nous
égarerait, dans mille sentiers. C'est en octobre 1872 que M. Ervin Knipping
commença à jeter les fondements d'une station météorologique à Tôkyô, et,
bien que les résultats de. ses observations ne soient pas parvenus à notre con-
naissance, il est hors de doute que cet homme actif et persévérant ne dut guère
interrompre ses travaux ; il était de nationalité allemande et s'était mis au ser-
vice du Gouvernement japonais dans le Bureau de la Navigation.
tout étranger résidant en territoire japonais (la mort punit les récidivistes) ; mort pour tout
Japonais quittant son pays ; destruction de tout navire construit à l'européenne. — Les rela-
tions avec les étrangers étaient restreintes aux seuls Hollandais, confinés dans le seul îlot de
Décima, en rade de Nagasaki ; encore était-il interdit à leurs équipages, sous peine de mort,
de mettre pied à terre en Kiùshù. — Les traités de 1858 mirent fin à cet état d'oppression.
1 V. B. H. CHAMPERLAIN : Handbook for travellers in Japan. — Tôkvô. 1894.
2 Cf. Meteorologische Beobachtungen in Japan. — Zeitschrift fur Meteorologie. —
Vol. VI.
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