Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1902-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1902 01 janvier 1902
Description : 1902/01/01 (A5,N1)-1902/01/31. 1902/01/01 (A5,N1)-1902/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531733b
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 1 (NOUVELLE SÉRIE)
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- Renseignements:
- .......... Page(s) .......... 75
- .......... Page(s) .......... 81
— 18 —
Il y a lieu d'espérer que les sacrifices, qui seraient faits de la sorte par le
Gouvernement de l'Indo-Chine, provoqueraient un développement rapide de la
navigation française en Extrême-Orient, dont profiteraient grandement nos
intérêts et notre influence.
Saigon, le 30 octobre 1901.
Rapport du Directeur des Douanes et Régies
Tandis que les finances de l'Indo-Chine atteignent une situation chaque jour plus
prospère, et permettent d'entrevoir le moment où notre Colonie pourra suffire
à tous ses besoins, tandis que le mouvement commercial progresse d'année en
année avec une activité remarquable, témoignant ainsi de la vitalité du pays et
de sa puissance croissante d'expansion, on constate avec regret que le pavillon
français n'est représenté dans les ports de l'Extrême-Orient que par les paque-
bots de la Compagnie des Messageries maritimes et, dans le cadre réduit des
transactions entre Haiphong et Hongkong, par les navires de la Compagnie
A.-R. Marty. Dans notre propre Colonie, ce sont des navires étrangers : alle-
mands, anglais, américains, norwégiens, japonais, etc., qui viennent prendre
nos produits pour les transporter dans les ports de la Chine, du Japon, des
Philippines. L'Indo-Chine, qui va être dotée incessamment d'un réseau de che-
mins de fer assurant, dans d'excellentes conditions, les transports intérieurs, a
désormais la puissance nécessaire pour se créer des relations commerciales à
l'extérieur et pour les entretenir par ses propres moyens. Une flotte indo-
chinoise, naviguant sous pavillon français, en même temps qu'elle affirmera aux
yeux des étrangers la puissance de notre Colonie, développera l'influence fran-
çaise dans ces mers trop rarement visitées par nos navires de commerce.
Parmi les nombreuses raisons qu'on a mises en avant, sinon pour justifier, du
moins pour expliquer l'absence du pavillon français dans les mers de l'Extrême-
Orient, je n'en retiendrai qu'une, la seule vraie, à mon avis : c'est la timidité
des capitaux français qui redoutent les entreprises lointaines. Ils préfèrent
renoncer aux gros bénéfices qui leur paraissent aléatoires, parce qu'ils sont
acquis au loin, et se contenter des intérêts minimes, mais certains, des valeurs
de l'Etat ou des entreprises garanties par l'Etat.
Une évolution se produit pourtant, semble-t-il, en faveur de l'Indo-Chine.
Convaincus par les excellents résultats des derniers exercices financiers et par le
développement du mouvement commercial de la Colonie, que les ressources
propres à l'Indo-Chine ne sont point illusoires, les capitalistes français ont
ouvert un large crédit aux entreprises des chemins de fer, et les valeurs indo-
chinoises ont en bourse une cote des plus honorables. J
Il vous appartient, M. le Gouverneur général, de doter le commerce extérieur
des moyens d'action que vous avez donnés au commerce intérieur. Il suffira,
pour cela, d'accorder aux armateurs un encouragement propre à leur démon-
trer la sollicitude du Gouvernement. L'allocation d'une prime locale à la ;
navigation, sous pavillon français, en Extrême-Orient, attirera sans doute
l'attention des intéressés et les amènera à consacrer leurs capitaux à la création
Il y a lieu d'espérer que les sacrifices, qui seraient faits de la sorte par le
Gouvernement de l'Indo-Chine, provoqueraient un développement rapide de la
navigation française en Extrême-Orient, dont profiteraient grandement nos
intérêts et notre influence.
Saigon, le 30 octobre 1901.
Rapport du Directeur des Douanes et Régies
Tandis que les finances de l'Indo-Chine atteignent une situation chaque jour plus
prospère, et permettent d'entrevoir le moment où notre Colonie pourra suffire
à tous ses besoins, tandis que le mouvement commercial progresse d'année en
année avec une activité remarquable, témoignant ainsi de la vitalité du pays et
de sa puissance croissante d'expansion, on constate avec regret que le pavillon
français n'est représenté dans les ports de l'Extrême-Orient que par les paque-
bots de la Compagnie des Messageries maritimes et, dans le cadre réduit des
transactions entre Haiphong et Hongkong, par les navires de la Compagnie
A.-R. Marty. Dans notre propre Colonie, ce sont des navires étrangers : alle-
mands, anglais, américains, norwégiens, japonais, etc., qui viennent prendre
nos produits pour les transporter dans les ports de la Chine, du Japon, des
Philippines. L'Indo-Chine, qui va être dotée incessamment d'un réseau de che-
mins de fer assurant, dans d'excellentes conditions, les transports intérieurs, a
désormais la puissance nécessaire pour se créer des relations commerciales à
l'extérieur et pour les entretenir par ses propres moyens. Une flotte indo-
chinoise, naviguant sous pavillon français, en même temps qu'elle affirmera aux
yeux des étrangers la puissance de notre Colonie, développera l'influence fran-
çaise dans ces mers trop rarement visitées par nos navires de commerce.
Parmi les nombreuses raisons qu'on a mises en avant, sinon pour justifier, du
moins pour expliquer l'absence du pavillon français dans les mers de l'Extrême-
Orient, je n'en retiendrai qu'une, la seule vraie, à mon avis : c'est la timidité
des capitaux français qui redoutent les entreprises lointaines. Ils préfèrent
renoncer aux gros bénéfices qui leur paraissent aléatoires, parce qu'ils sont
acquis au loin, et se contenter des intérêts minimes, mais certains, des valeurs
de l'Etat ou des entreprises garanties par l'Etat.
Une évolution se produit pourtant, semble-t-il, en faveur de l'Indo-Chine.
Convaincus par les excellents résultats des derniers exercices financiers et par le
développement du mouvement commercial de la Colonie, que les ressources
propres à l'Indo-Chine ne sont point illusoires, les capitalistes français ont
ouvert un large crédit aux entreprises des chemins de fer, et les valeurs indo-
chinoises ont en bourse une cote des plus honorables. J
Il vous appartient, M. le Gouverneur général, de doter le commerce extérieur
des moyens d'action que vous avez donnés au commerce intérieur. Il suffira,
pour cela, d'accorder aux armateurs un encouragement propre à leur démon-
trer la sollicitude du Gouvernement. L'allocation d'une prime locale à la ;
navigation, sous pavillon français, en Extrême-Orient, attirera sans doute
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