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AU SYNDICAT DES PLANTEURS DE CAOUTCHOUC
Nous extrayons du rapport annuel présenté
au syndicat des planteurs de caoutchouc de
l'Indochine par son président,M. J. V. Guillemet,
les renseignements suivants.
Production, consommation et stocks en 1939
Au début de l'année dernière, à la suite de prélèvements systématiques
effectués par les importateurs et les manufacturiers des États-Unis sur leurs
stocks, ces derniers étaient tombés à 161.000 tonnes, soit une réduction de
plus de 100.000 tonnes sur les stocks de fin 1937. Quant aux stocks mondiaux,
ils étaient évalués, au début des hostilités, à 357.000 tonnes ; jamais, durant les
10 années précédentes, ils n'avaient aussi été bas. La consommation en 1938
avait, elle aussi, diminué, de sorte que cette réduction des stocks, signalée
plus haut, est uniquement due au faible quota exportable qui fut progressive-
ment réduit en 1938, pour atteindre, à un certain moment, 45 seulement.
Seule cette restriction sévère permit aux cours, qui, durant le 2e trimestre
1938, s'étaient abaissés à 6 deniers et même à 5 deniers, de se redresser et
d'atteindre 8 deniers 1/4 au début de 1939.
Bien que la consommation ait été plus forte en 1939, les prélèvements sur les
stocks continuant à être pratiqués, le quota dût rester fixé à 50 durant le Ier
trimestre. A cette époque, les achats massifs du Reich ont absorbé une notable
partie des quantités disponibles à Londres.
Dès la déclaration de la guerre, l'allure du marché s'est complètement modi-
fiée, en raison de la demande croissante pour le caoutchouc disponible dont
l'acheminement était rendu difficile vu le manque de frêt; d'autre part, une
partie des acheteurs disparut et le marché européen se ferma à peu près com-
plètement. Mais la reprise industrielle aux États-Unis s'accentua bientôt et la
consommation du dernier trimestre dépassa 150.000 tonnes.
Cette situation a motivé une augmentation du quota exportable qui fut
porté à 75 %, pour le dernier trimestre 1939, et à 80 depuis le début de
cette année.
La constitution, en Amérique, par voie de troc, d'un approvisionnement de
80.000 tonnes de caoutchouc qui sera achevé par les envois d'avril à juin et,
partout, la nécessité de reconstituer les stocks, sont, avec les raisons ci-dessus
indiquées, les facteurs déterminants du relèvement des cours constaté depuis
septembre.
Prix
Londres a ouvert, en 1939, sur la cote de 8 deniers 1/2. Les cours, durant
les mois qui ont suivi, n'ont marqué aucune différence importante, mais,
depuis septembre, leur courbe a été sans cesse ascendante. La moyenne men-
suelle des cotes anglaises converties en piastres au kilogramme, qui était de
1 $ 36 en août pour du caoutchouc livré à Londres, est passé à I$6I en
septembre et octobre, 1 $ 78 en novembre, 1$88 en décembre, pour atteindre
Nous extrayons du rapport annuel présenté
au syndicat des planteurs de caoutchouc de
l'Indochine par son président,M. J. V. Guillemet,
les renseignements suivants.
Production, consommation et stocks en 1939
Au début de l'année dernière, à la suite de prélèvements systématiques
effectués par les importateurs et les manufacturiers des États-Unis sur leurs
stocks, ces derniers étaient tombés à 161.000 tonnes, soit une réduction de
plus de 100.000 tonnes sur les stocks de fin 1937. Quant aux stocks mondiaux,
ils étaient évalués, au début des hostilités, à 357.000 tonnes ; jamais, durant les
10 années précédentes, ils n'avaient aussi été bas. La consommation en 1938
avait, elle aussi, diminué, de sorte que cette réduction des stocks, signalée
plus haut, est uniquement due au faible quota exportable qui fut progressive-
ment réduit en 1938, pour atteindre, à un certain moment, 45 seulement.
Seule cette restriction sévère permit aux cours, qui, durant le 2e trimestre
1938, s'étaient abaissés à 6 deniers et même à 5 deniers, de se redresser et
d'atteindre 8 deniers 1/4 au début de 1939.
Bien que la consommation ait été plus forte en 1939, les prélèvements sur les
stocks continuant à être pratiqués, le quota dût rester fixé à 50 durant le Ier
trimestre. A cette époque, les achats massifs du Reich ont absorbé une notable
partie des quantités disponibles à Londres.
Dès la déclaration de la guerre, l'allure du marché s'est complètement modi-
fiée, en raison de la demande croissante pour le caoutchouc disponible dont
l'acheminement était rendu difficile vu le manque de frêt; d'autre part, une
partie des acheteurs disparut et le marché européen se ferma à peu près com-
plètement. Mais la reprise industrielle aux États-Unis s'accentua bientôt et la
consommation du dernier trimestre dépassa 150.000 tonnes.
Cette situation a motivé une augmentation du quota exportable qui fut
porté à 75 %, pour le dernier trimestre 1939, et à 80 depuis le début de
cette année.
La constitution, en Amérique, par voie de troc, d'un approvisionnement de
80.000 tonnes de caoutchouc qui sera achevé par les envois d'avril à juin et,
partout, la nécessité de reconstituer les stocks, sont, avec les raisons ci-dessus
indiquées, les facteurs déterminants du relèvement des cours constaté depuis
septembre.
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Londres a ouvert, en 1939, sur la cote de 8 deniers 1/2. Les cours, durant
les mois qui ont suivi, n'ont marqué aucune différence importante, mais,
depuis septembre, leur courbe a été sans cesse ascendante. La moyenne men-
suelle des cotes anglaises converties en piastres au kilogramme, qui était de
1 $ 36 en août pour du caoutchouc livré à Londres, est passé à I$6I en
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