Titre : Bulletin économique : publié... par le Gouvernement général : colonisation, agriculture, commerce, industrie, élevage... / Colonie de Madagascar et dépendances
Auteur : Madagascar. Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie officielle (Tananarive)
Date d'édition : 1910-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344252808
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 26415 Nombre total de vues : 26415
Description : 01 janvier 1910 01 janvier 1910
Description : 1910/01/01 (A10,N1)-1910/03/31. 1910/01/01 (A10,N1)-1910/03/31.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
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Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
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Description : Collection numérique : Thème : Sciences sociales Collection numérique : Thème : Sciences sociales
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Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique centrale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65315394
Source : CIRAD, 2013-107900
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
- A. - Madagascar. - France. - Colonies
- B. - Etranger
- .......... Page(s) .......... 104
- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 106
- .......... Page(s) .......... 106
- .......... Page(s) .......... 107
- .......... Page(s) .......... 110
- .......... Page(s) .......... 113
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 115
- .......... Page(s) .......... 116
- .......... Page(s) .......... 116
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 130
- SOMMAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
- A. - Madagascar. - France. - Colonies
- B. - Etranger
- .......... Page(s) .......... 267
— 36 —
et argilo-siliceùx. Au sud d'Antalaha, il est peu répandu ; mais au nord,
principalement à Sambava, il forme des peuplements importants Son
tronc bas, trapu, présente souvent un fort diamètre, 1 mètre et 1 m. 30.
Sa cîme étalée constitue un couvert épais sous lequel il ne pousse que des
broussailles.
Le bois du copalier est dur, difficile à travailler. La résine que le
tronc, les branches et surtout les racines laissent exsuder fait l'objet d'un
commerce assez important dans les régions de Sambava et de Vohemar.
Le nanclrorofa est également une essence sociale susceptible de
former des peuplements purs. Il donne des graines en abondance. Le
produit qu'il fournit au commerce local n'étant pas négligeable, il y a
intérêt à introduire cette essence dans les reboisements du littoral.
Ebénier A la suite des exploitations abusives de
certains concessionnaires forestiers, cette essence a complètement disparu
de toute la zone littorale.
Tanghena (Tanghinia venenifera). — Il est très répandu. C'est un'
petit arbre qui peut atteindre !S à 10 mètres de hauteur. Les indigènes le
connaissent surtout par les propriétés toxiques de sa noix, car son bois,
blanc et tendre, n'est pas uti isé,
Le tanghena do nne beaucoup de fruits. Ils sont verdàtres, ovoïdes et
de la grosseur d'une mangue. Les feuilles, groupées à l'extrémité des
rameaux, ont l'apparence de verticilles.
Voapalca ou paka (Map %ka Thouarsii). — Le voapoka est très
commun dans toutes les futaies du littoral. Il peut atteindre 14 à 15
mètres de hauteur et 1 mètre à 1 trl. 20 de circonférerce. Son enracine-
ment est rem arquable. De grosses racines adventives partant de différents
points du tronc se dirigent obliquement vers le sol.
Elles sont d'autant plus nombreuses que le sol est peu solide et
humide. Dans la zone montagneuse, dans la forêt d'Analamazaotra par
exemple, où le terrain forestier est compact, résistant, le voapaka ne
possède pas cet enracinement.
Vahona — C'est le nom donné par les indigènes à deux espèces de
palétuviers qui poussent en mélange. Elles se distinguent par leurs feuil-
les et leurs fruits. L'espèce dite à grandes feuilles est la plus répandue.
Les palétuviers occupent les lagunes qui bordent la mer. Ils forment
parfois des peuplements assez étendus. Entre Antalaha et Vohemar ces
végétaux n'existent pas. On les rencontre surtout dans la région qui
s'étend entre les rivières Lalona et Latranava (Voir carte des concessions
forestières). On les trouve encore aux embouchures et sur les rives des
cours d'eau, partout où la marée se fait sentir.
Le vahona se reconnaît également à ses nombreuses racines
adventives qui se ramifient en plusieurs faisceaux avant de pénétrer dans
la vase salée (fig 1).
La régénération naturelle du palétuvier se fait d'une manière assez
curieuse.
La graine a la forme d'un long follicule renflé à la base. Quand elle
est mûre cette disposition lui permet, en se détachant du rameau, de
s'enfoncer verticalement dans la vase.
et argilo-siliceùx. Au sud d'Antalaha, il est peu répandu ; mais au nord,
principalement à Sambava, il forme des peuplements importants Son
tronc bas, trapu, présente souvent un fort diamètre, 1 mètre et 1 m. 30.
Sa cîme étalée constitue un couvert épais sous lequel il ne pousse que des
broussailles.
Le bois du copalier est dur, difficile à travailler. La résine que le
tronc, les branches et surtout les racines laissent exsuder fait l'objet d'un
commerce assez important dans les régions de Sambava et de Vohemar.
Le nanclrorofa est également une essence sociale susceptible de
former des peuplements purs. Il donne des graines en abondance. Le
produit qu'il fournit au commerce local n'étant pas négligeable, il y a
intérêt à introduire cette essence dans les reboisements du littoral.
Ebénier A la suite des exploitations abusives de
certains concessionnaires forestiers, cette essence a complètement disparu
de toute la zone littorale.
Tanghena (Tanghinia venenifera). — Il est très répandu. C'est un'
petit arbre qui peut atteindre !S à 10 mètres de hauteur. Les indigènes le
connaissent surtout par les propriétés toxiques de sa noix, car son bois,
blanc et tendre, n'est pas uti isé,
Le tanghena do nne beaucoup de fruits. Ils sont verdàtres, ovoïdes et
de la grosseur d'une mangue. Les feuilles, groupées à l'extrémité des
rameaux, ont l'apparence de verticilles.
Voapalca ou paka (Map %ka Thouarsii). — Le voapoka est très
commun dans toutes les futaies du littoral. Il peut atteindre 14 à 15
mètres de hauteur et 1 mètre à 1 trl. 20 de circonférerce. Son enracine-
ment est rem arquable. De grosses racines adventives partant de différents
points du tronc se dirigent obliquement vers le sol.
Elles sont d'autant plus nombreuses que le sol est peu solide et
humide. Dans la zone montagneuse, dans la forêt d'Analamazaotra par
exemple, où le terrain forestier est compact, résistant, le voapaka ne
possède pas cet enracinement.
Vahona — C'est le nom donné par les indigènes à deux espèces de
palétuviers qui poussent en mélange. Elles se distinguent par leurs feuil-
les et leurs fruits. L'espèce dite à grandes feuilles est la plus répandue.
Les palétuviers occupent les lagunes qui bordent la mer. Ils forment
parfois des peuplements assez étendus. Entre Antalaha et Vohemar ces
végétaux n'existent pas. On les rencontre surtout dans la région qui
s'étend entre les rivières Lalona et Latranava (Voir carte des concessions
forestières). On les trouve encore aux embouchures et sur les rives des
cours d'eau, partout où la marée se fait sentir.
Le vahona se reconnaît également à ses nombreuses racines
adventives qui se ramifient en plusieurs faisceaux avant de pénétrer dans
la vase salée (fig 1).
La régénération naturelle du palétuvier se fait d'une manière assez
curieuse.
La graine a la forme d'un long follicule renflé à la base. Quand elle
est mûre cette disposition lui permet, en se détachant du rameau, de
s'enfoncer verticalement dans la vase.
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