Titre : Bulletin économique : publié... par le Gouvernement général : colonisation, agriculture, commerce, industrie, élevage... / Colonie de Madagascar et dépendances
Auteur : Madagascar. Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie officielle (Tananarive)
Date d'édition : 1910-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344252808
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 26415 Nombre total de vues : 26415
Description : 01 janvier 1910 01 janvier 1910
Description : 1910/01/01 (A10,N1)-1910/03/31. 1910/01/01 (A10,N1)-1910/03/31.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
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Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique centrale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65315394
Source : CIRAD, 2013-107900
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
- A. - Madagascar. - France. - Colonies
- B. - Etranger
- .......... Page(s) .......... 104
- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 106
- .......... Page(s) .......... 106
- .......... Page(s) .......... 107
- .......... Page(s) .......... 110
- .......... Page(s) .......... 113
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 115
- .......... Page(s) .......... 116
- .......... Page(s) .......... 116
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 130
- SOMMAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
- A. - Madagascar. - France. - Colonies
- B. - Etranger
- .......... Page(s) .......... 267
— 26 —
En raison de ces différences, il était important de connaître la valeur
commerciale de ces deux sortes de cacao produites dans des conditions
de sol et de climat identiques.
Un échantillon de cacao de chaque sorte, préparé suivant la méthode
ordinaire des planteurs de la côte Est de Madagascar, me fut adressé en
France, par la station d'essais de l'Ivoloina, pour être soumis à des experts.
L'échantillon du cacao indigène m'arriva en mauvais état et ne put être
expertisé concurremment avec l'échantillon de cacao des « Antilles ». Néan-
moins, grâce à l'amabilité de M. Chantepie, propriétaire de la cacaoyère
« Marguerite », située sur la rive droite de l'Ivondro, il m'a été possible
de recueillir des documents qui permettent d'établir d'une manière pré-
cise la valeur relative des deux sortes de cacao actuellement cultivées
à Madagascar.
L'échantillon de cacao des « Antilles » fut soumis à la maison Jouvet
et Bourdeau qui réalise en France les cacaos de M. Chantepie. Cette
maison répondit à mes questions par l'intéressante lettre suivante qui
fixe, d'une manière très complète, la valeur du cacao des « Antilles»
cultivé à Madagascar :
Lettre de nos agents de Bordeaux
Monsieur Chantepie,
E. V.
Votre échantillon cacao des Antilles cultivé à Madagascar nous a bien été
remis, et d'après l'avis de nos courtiers ce type pourrait se vendre comme de
jolis « Guadeloupe», c'est-à-dire de 92 à 93 francs les 50 kilos; l'apparence est
fort belle, ce qui faciliterait la vente de quelques lots, mais l'intérieur de la
fève est noir (tandis que le Madagascar est rouge), ce qui dénote l'origine des
Antilles; du reste, ce genre de cacao est connu sur notre place, car les sortes
du Congo, de même provenance, arrivent de la même façon et se placent aux
cours des « Guadeloupe » fermentés.
A notre avis, il serait bon de faire un petit envoi d'essai pour connaître le
rendement. Nous gardons bien entendu votre échantillon qui nous servira
si vous décidez votre correspondant à faire un essai. A bientôt notre avis
d'arrivée.
D'autre part, M. Chantepie m'écrivait dans une première lettre
datée du 2 avril 1910 :
* » * » *Ma récolte de cacao 1908-1909 a été vendue aux prix de 210
francs les 100 kilos, à Bordeaux, aux demi-droits de 52 francs, à la charge de
l'acheteur.
Enfin, le 16 avril 1910, en me transmettant la lettre citée plus haut
des experts, il m'écrivait :
Vous verrez qu'en somme notre vieille production indigène a sur
le cacao importé des Antilles une supériorité de qualité, puisque mes réalisations
les plus basses n'ont pas été au-dessous de 100 francs les 50 kilos.
Il ressort donc nettement de cette enquête que le cacaoyer malgache
fournit un cacao dont la valeur commerciale est supérieure d'environ
En raison de ces différences, il était important de connaître la valeur
commerciale de ces deux sortes de cacao produites dans des conditions
de sol et de climat identiques.
Un échantillon de cacao de chaque sorte, préparé suivant la méthode
ordinaire des planteurs de la côte Est de Madagascar, me fut adressé en
France, par la station d'essais de l'Ivoloina, pour être soumis à des experts.
L'échantillon du cacao indigène m'arriva en mauvais état et ne put être
expertisé concurremment avec l'échantillon de cacao des « Antilles ». Néan-
moins, grâce à l'amabilité de M. Chantepie, propriétaire de la cacaoyère
« Marguerite », située sur la rive droite de l'Ivondro, il m'a été possible
de recueillir des documents qui permettent d'établir d'une manière pré-
cise la valeur relative des deux sortes de cacao actuellement cultivées
à Madagascar.
L'échantillon de cacao des « Antilles » fut soumis à la maison Jouvet
et Bourdeau qui réalise en France les cacaos de M. Chantepie. Cette
maison répondit à mes questions par l'intéressante lettre suivante qui
fixe, d'une manière très complète, la valeur du cacao des « Antilles»
cultivé à Madagascar :
Lettre de nos agents de Bordeaux
Monsieur Chantepie,
E. V.
Votre échantillon cacao des Antilles cultivé à Madagascar nous a bien été
remis, et d'après l'avis de nos courtiers ce type pourrait se vendre comme de
jolis « Guadeloupe», c'est-à-dire de 92 à 93 francs les 50 kilos; l'apparence est
fort belle, ce qui faciliterait la vente de quelques lots, mais l'intérieur de la
fève est noir (tandis que le Madagascar est rouge), ce qui dénote l'origine des
Antilles; du reste, ce genre de cacao est connu sur notre place, car les sortes
du Congo, de même provenance, arrivent de la même façon et se placent aux
cours des « Guadeloupe » fermentés.
A notre avis, il serait bon de faire un petit envoi d'essai pour connaître le
rendement. Nous gardons bien entendu votre échantillon qui nous servira
si vous décidez votre correspondant à faire un essai. A bientôt notre avis
d'arrivée.
D'autre part, M. Chantepie m'écrivait dans une première lettre
datée du 2 avril 1910 :
* » * » *Ma récolte de cacao 1908-1909 a été vendue aux prix de 210
francs les 100 kilos, à Bordeaux, aux demi-droits de 52 francs, à la charge de
l'acheteur.
Enfin, le 16 avril 1910, en me transmettant la lettre citée plus haut
des experts, il m'écrivait :
Vous verrez qu'en somme notre vieille production indigène a sur
le cacao importé des Antilles une supériorité de qualité, puisque mes réalisations
les plus basses n'ont pas été au-dessous de 100 francs les 50 kilos.
Il ressort donc nettement de cette enquête que le cacaoyer malgache
fournit un cacao dont la valeur commerciale est supérieure d'environ
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