Titre : Bulletin économique : publié... par le Gouvernement général : colonisation, agriculture, commerce, industrie, élevage... / Colonie de Madagascar et dépendances
Auteur : Madagascar. Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie officielle (Tananarive)
Date d'édition : 1910-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344252808
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 26415 Nombre total de vues : 26415
Description : 01 janvier 1910 01 janvier 1910
Description : 1910/01/01 (A10,N1)-1910/03/31. 1910/01/01 (A10,N1)-1910/03/31.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Description : Collection numérique : BIPFPIG976 Collection numérique : BIPFPIG976
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Publications officielles... Collection numérique : Publications officielles étrangères ou intergouvernementales
Description : Collection numérique : Thème : Sciences sociales Collection numérique : Thème : Sciences sociales
Description : Collection numérique : Zone géographique : Océan... Collection numérique : Zone géographique : Océan indien
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique centrale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65315394
Source : CIRAD, 2013-107900
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
- A. - Madagascar. - France. - Colonies
- B. - Etranger
- .......... Page(s) .......... 104
- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 106
- .......... Page(s) .......... 106
- .......... Page(s) .......... 107
- .......... Page(s) .......... 110
- .......... Page(s) .......... 113
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 115
- .......... Page(s) .......... 116
- .......... Page(s) .......... 116
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 130
- SOMMAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
- A. - Madagascar. - France. - Colonies
- B. - Etranger
- .......... Page(s) .......... 267
-1 -
adressiez pour que je les examine plus à loisir que je l'ai fait une première fois.
Ceci pour mieux déterminer encore les qualités qui pourraient le mieux
convenir, puisque les propriétaires de rizières ne se sont pas assez préoccupés
jusqu'ici de sélectionner les qualités.
Ceci vous prouve mon désir d'entrer en relations avec les commerçants de
riz de Madagascar, et je vous suis reconnaissant de vouloir bien mé servir
d'intermédiaire officieux et j'accepte votre proposition.
Je me permettrai alors de mieux fixer certaines idées que j'ai émises, afin
de vous faire connaître toute ma pensée.
Dans les colonies on vise généralement aux affaires très simples, j'allais
dire faciles, et l'on s'adresse simplement aux commissionnaires importateurs
de France, qui peuvent vendre aux usiniers de France. Autrement dit, on
vend du riz brut le plus qu'on peut, et on laisse ainsi à la métropole le
profit du travail qui rend le riz propre à la consommation.
Autant garder ce profit pour soi-même cependant !
Mais il y a un autre inconvénient à procéder ainsi, on vend du riz, mais on
ne propage pas le riz de Madagascar, parce que celui-ci, usiné en France, ne
sera pas vendu sous son nom. Il aidera simplement l'industriel de la métropole
à faire un profit par quelque mélange savant que nous voyons déjà trop souvent
aujourd'hui. On ne fera pas connaître le riz de Madagascar,
Au contraire, en travaillant soi-même le riz à la Colonie, en le glaçant
soigneusement là-bas, ou en le blanchissant seulement, mais de façon à le
rendre propre à la consommation, on garde pour soi tout le profit, les sous-
produits et déchets trouveront facilement leur écoulement dans la Colonie,
même, et le fret portera seulement sur un riz propre à la consommation. Pour
ce riz travaillé qui s'échauffera moins ou même pas du tout dans les cales, il y
aura une simple précaution à prendre: le mettre dans des doubles toiles, afin
d'éviter-les déchets de cours de route et les poussières qui pourraient le ternir.
Ce riz, ainsi exporté de là-bas et mis dans les mains d'hommes sérieux,
sera vendu pour ce qu'il est, pour du riz de Madagascar, on le fera connaître
pour ce qu'il est, et c'est l'intérêt primordial de la Colonie.
L'usage de vendre du riz brut vient de ce que beaucoup de ces riz viennent
de colonies étrangères, et qu'il y a intérêt à ne payer que 3 francs de droits de
douane sur le riz brut, au lieu de 8 francs sur le riz propre à la consommation,
ce qui n'existerait.pas pour Madagascar.
On pourra m'objecter que notre colonie de Saïgon est dans le même m* que
Madagascar, mais, d'après les échantillons que j'ai eu sous les yeux, lesqu tlué;
ne peuvent se comparer, au moins pour quelques-unes.
Voilà, Monsieur, ce que je tenais à ajouter à ma première lettre.
Je me mets donc A la disposition des riziers de Madagascar pour conclure
de bonnes relations et vous remercie encore du concours que vous voulez bien
m'apporter, je donnerai toujours très franchement les indications qui pourront
être utiles à ces relations.
Agréez, Monsieur, mes salutations empressées.
BOURGAREL.
Lyon, le 29 janvier 1910.
Monsieur Fauchère, inspecteur d'agriculture coloniale,
à Châteauneuf-s/Cher.
MONSIEUR,
J'ai bien reçu votre estimée du il et votre colis postal d'échantillons de riz
que j'ai examinés avec soin. Je voulais vous envoyer plus vite le rapport supplé-
adressiez pour que je les examine plus à loisir que je l'ai fait une première fois.
Ceci pour mieux déterminer encore les qualités qui pourraient le mieux
convenir, puisque les propriétaires de rizières ne se sont pas assez préoccupés
jusqu'ici de sélectionner les qualités.
Ceci vous prouve mon désir d'entrer en relations avec les commerçants de
riz de Madagascar, et je vous suis reconnaissant de vouloir bien mé servir
d'intermédiaire officieux et j'accepte votre proposition.
Je me permettrai alors de mieux fixer certaines idées que j'ai émises, afin
de vous faire connaître toute ma pensée.
Dans les colonies on vise généralement aux affaires très simples, j'allais
dire faciles, et l'on s'adresse simplement aux commissionnaires importateurs
de France, qui peuvent vendre aux usiniers de France. Autrement dit, on
vend du riz brut le plus qu'on peut, et on laisse ainsi à la métropole le
profit du travail qui rend le riz propre à la consommation.
Autant garder ce profit pour soi-même cependant !
Mais il y a un autre inconvénient à procéder ainsi, on vend du riz, mais on
ne propage pas le riz de Madagascar, parce que celui-ci, usiné en France, ne
sera pas vendu sous son nom. Il aidera simplement l'industriel de la métropole
à faire un profit par quelque mélange savant que nous voyons déjà trop souvent
aujourd'hui. On ne fera pas connaître le riz de Madagascar,
Au contraire, en travaillant soi-même le riz à la Colonie, en le glaçant
soigneusement là-bas, ou en le blanchissant seulement, mais de façon à le
rendre propre à la consommation, on garde pour soi tout le profit, les sous-
produits et déchets trouveront facilement leur écoulement dans la Colonie,
même, et le fret portera seulement sur un riz propre à la consommation. Pour
ce riz travaillé qui s'échauffera moins ou même pas du tout dans les cales, il y
aura une simple précaution à prendre: le mettre dans des doubles toiles, afin
d'éviter-les déchets de cours de route et les poussières qui pourraient le ternir.
Ce riz, ainsi exporté de là-bas et mis dans les mains d'hommes sérieux,
sera vendu pour ce qu'il est, pour du riz de Madagascar, on le fera connaître
pour ce qu'il est, et c'est l'intérêt primordial de la Colonie.
L'usage de vendre du riz brut vient de ce que beaucoup de ces riz viennent
de colonies étrangères, et qu'il y a intérêt à ne payer que 3 francs de droits de
douane sur le riz brut, au lieu de 8 francs sur le riz propre à la consommation,
ce qui n'existerait.pas pour Madagascar.
On pourra m'objecter que notre colonie de Saïgon est dans le même m* que
Madagascar, mais, d'après les échantillons que j'ai eu sous les yeux, lesqu tlué;
ne peuvent se comparer, au moins pour quelques-unes.
Voilà, Monsieur, ce que je tenais à ajouter à ma première lettre.
Je me mets donc A la disposition des riziers de Madagascar pour conclure
de bonnes relations et vous remercie encore du concours que vous voulez bien
m'apporter, je donnerai toujours très franchement les indications qui pourront
être utiles à ces relations.
Agréez, Monsieur, mes salutations empressées.
BOURGAREL.
Lyon, le 29 janvier 1910.
Monsieur Fauchère, inspecteur d'agriculture coloniale,
à Châteauneuf-s/Cher.
MONSIEUR,
J'ai bien reçu votre estimée du il et votre colis postal d'échantillons de riz
que j'ai examinés avec soin. Je voulais vous envoyer plus vite le rapport supplé-
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Collections numériques similaires Numba, la bibliothèque numérique du Cirad Numba, la bibliothèque numérique du Cirad /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "NmBA001"
- Auteurs similaires Numba, la bibliothèque numérique du Cirad Numba, la bibliothèque numérique du Cirad /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=colnum adj "NmBA001"
-
-
Page
chiffre de pagination vue 27/401
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k65315394/f27.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k65315394/f27.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k65315394/f27.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k65315394
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k65315394