Titre : Bulletin économique : publié... par le Gouvernement général : colonisation, agriculture, commerce, industrie, élevage... / Colonie de Madagascar et dépendances
Auteur : Madagascar. Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie officielle (Tananarive)
Date d'édition : 1910-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344252808
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1910 01 janvier 1910
Description : 1910/01/01 (A10,N1)-1910/03/31. 1910/01/01 (A10,N1)-1910/03/31.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65315394
Source : CIRAD, 2013-107900
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
- A. - Madagascar. - France. - Colonies
- B. - Etranger
- .......... Page(s) .......... 104
- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 106
- .......... Page(s) .......... 106
- .......... Page(s) .......... 107
- .......... Page(s) .......... 110
- .......... Page(s) .......... 113
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 115
- .......... Page(s) .......... 116
- .......... Page(s) .......... 116
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 130
- SOMMAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
- A. - Madagascar. - France. - Colonies
- B. - Etranger
- .......... Page(s) .......... 267
— 185 -
d'un transport difficile s'il s'agit d'une certaine quantité de pontes.
Voici comment on pourrait, je crois, installer un grainage pour les
landibe.
Les cocons seraient disposés en couche mince sur le sol d'une pièce
close. Des branches seraient dressées ça et là au milieu des cocons, elles
permettraient aux femelles de grimper et les mâles viendraient les féconder.
Même en cage l'accouplement des landibe s'effectue {l'ès bien. Des cocons
de landibe mis en cage m'ont donné des papillons dont toutes les pontes
étaient fécondées.
Tous les matins on viendrait récolter les femelles et on les dispo-
serait sur des planchettes Recouvertes d'un carton ou d'un simple papier.
Les femelles seraient isolées sur ces cartons au moyen de petits cornets
de fer-blanc en forme d'abat-jour. On peut empiler les planchettes les
unes sur les autres et on peut loger ainsi un très grand nombre de pontes
ou cellules sur un espace réduit. C'est ce procédé d'isolément qui est
employé depuis peu à Nanisana pour le grainage cellulaire des vers à
soie de Chine. Nous en sommes très satisfaits.
Il suffirait ensuite de passer les femelles au microscope et" de brûler
les pontes provenant de papillons corpusculeux.
Les pontes saines seraient portées dans les arbres vers le dixième
jour après la ponte, les oeufs de landibe éclosant le onzième ou le dou-
zième jour.
Ce procédé demanderait encore beaucoup de travail si l'on désirait
obtenir une cinquantaine de mille pontes. Pour des lots très corpuscu-
leux, la difficulté serait plus grande encore.
Ne pourrait-on se procurer plus simplement de grandes quantités
de pontes saines ?
Supposons que loin des foyers de germes de pébrine, c'est-à-dire
loin dés magnaneries et loin des lieux où se trouvent des landibe, l'on ait
une culture d'ambrevades. Si l'on ensemençait cette nulture avec de la
graine absolument saine préparée par le grainage cellulaire, la récolte
de cocons ainsi obtenue aurait toutes les chances de donner des papillons
sains.
Il suffirait d'ailleurs d'examiner au microscope une cinquantaine de
ces papillons. Si l'on n'y trouvait point de pébrine, on n'aurait qu'à
recueillir toutes les pontes du lot, sans qu'on ait besoin de pratiquer le
grainage cellulaire.
Peut-être aussi existe-t-il dans certaines parties de la province d
Fianarantsoa des élucations de landibe sur ambrevade indemnes de
pébrine. On pourrait s'en assurer au microscope et employer la graine
provenant de ces éducations.
Voilà comment on pourrait, je pense, repeupler en landibe les bois
de tapia, augmenter le rendement en cocons. Naturellement il faudrait
au préalable essayer sur de petites surfaces pour s'assurer que les bénéfices
réalisés correspondraient bien aux sacrifices qu'exigerait la mise en
pratique de ces méthodes.
GRANGEON,
Agent de culture.
d'un transport difficile s'il s'agit d'une certaine quantité de pontes.
Voici comment on pourrait, je crois, installer un grainage pour les
landibe.
Les cocons seraient disposés en couche mince sur le sol d'une pièce
close. Des branches seraient dressées ça et là au milieu des cocons, elles
permettraient aux femelles de grimper et les mâles viendraient les féconder.
Même en cage l'accouplement des landibe s'effectue {l'ès bien. Des cocons
de landibe mis en cage m'ont donné des papillons dont toutes les pontes
étaient fécondées.
Tous les matins on viendrait récolter les femelles et on les dispo-
serait sur des planchettes Recouvertes d'un carton ou d'un simple papier.
Les femelles seraient isolées sur ces cartons au moyen de petits cornets
de fer-blanc en forme d'abat-jour. On peut empiler les planchettes les
unes sur les autres et on peut loger ainsi un très grand nombre de pontes
ou cellules sur un espace réduit. C'est ce procédé d'isolément qui est
employé depuis peu à Nanisana pour le grainage cellulaire des vers à
soie de Chine. Nous en sommes très satisfaits.
Il suffirait ensuite de passer les femelles au microscope et" de brûler
les pontes provenant de papillons corpusculeux.
Les pontes saines seraient portées dans les arbres vers le dixième
jour après la ponte, les oeufs de landibe éclosant le onzième ou le dou-
zième jour.
Ce procédé demanderait encore beaucoup de travail si l'on désirait
obtenir une cinquantaine de mille pontes. Pour des lots très corpuscu-
leux, la difficulté serait plus grande encore.
Ne pourrait-on se procurer plus simplement de grandes quantités
de pontes saines ?
Supposons que loin des foyers de germes de pébrine, c'est-à-dire
loin dés magnaneries et loin des lieux où se trouvent des landibe, l'on ait
une culture d'ambrevades. Si l'on ensemençait cette nulture avec de la
graine absolument saine préparée par le grainage cellulaire, la récolte
de cocons ainsi obtenue aurait toutes les chances de donner des papillons
sains.
Il suffirait d'ailleurs d'examiner au microscope une cinquantaine de
ces papillons. Si l'on n'y trouvait point de pébrine, on n'aurait qu'à
recueillir toutes les pontes du lot, sans qu'on ait besoin de pratiquer le
grainage cellulaire.
Peut-être aussi existe-t-il dans certaines parties de la province d
Fianarantsoa des élucations de landibe sur ambrevade indemnes de
pébrine. On pourrait s'en assurer au microscope et employer la graine
provenant de ces éducations.
Voilà comment on pourrait, je pense, repeupler en landibe les bois
de tapia, augmenter le rendement en cocons. Naturellement il faudrait
au préalable essayer sur de petites surfaces pour s'assurer que les bénéfices
réalisés correspondraient bien aux sacrifices qu'exigerait la mise en
pratique de ces méthodes.
GRANGEON,
Agent de culture.
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