Titre : Bulletin économique : publié... par le Gouvernement général : colonisation, agriculture, commerce, industrie, élevage... / Colonie de Madagascar et dépendances
Auteur : Madagascar. Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie officielle (Tananarive)
Date d'édition : 1910-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344252808
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1910 01 janvier 1910
Description : 1910/01/01 (A10,N1)-1910/03/31. 1910/01/01 (A10,N1)-1910/03/31.
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
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Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Publications officielles... Collection numérique : Publications officielles étrangères ou intergouvernementales
Description : Collection numérique : Thème : Sciences sociales Collection numérique : Thème : Sciences sociales
Description : Collection numérique : Zone géographique : Océan... Collection numérique : Zone géographique : Océan indien
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Zone géographique :... Collection numérique : Zone géographique : Afrique centrale
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65315394
Source : CIRAD, 2013-107900
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 03/06/2013
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- SOMMAIRE
- I. - PARTIE DOCUMENTAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
- A. - Madagascar. - France. - Colonies
- B. - Etranger
- .......... Page(s) .......... 104
- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 106
- .......... Page(s) .......... 106
- .......... Page(s) .......... 107
- .......... Page(s) .......... 110
- .......... Page(s) .......... 113
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 115
- .......... Page(s) .......... 116
- .......... Page(s) .......... 116
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 130
- SOMMAIRE
- II. - NOTES ET RENSEIGNEMENTS
- A. - Madagascar. - France. - Colonies
- B. - Etranger
- .......... Page(s) .......... 267
— 183 —
On se saurait les astreindre ni à grimper dans les arbres, ni à
transporter des échelles doubles. Peut-être la meilleure solution serait-
elle de les obliger à remplacer leurs crochets, au bout du bambou, par
un échenilloir. Cet instrument, sorte de sécateur qui se manie d'en bas à
l'aide d'une ficelle, aurait l'avantage de faire des sections nettes et de ne
permettre de couper que les petites branches. Mieux vaudrait abandonner
un cocon fixé aux branches maîtresses que d'abîmes aussi sérieusement
les arbres.
Les insectes ennemis du tapia. — Si les dégâts causés dans les tapia
par le landibe lui-même sont peu importants, il est d'autres variétés de
lépidoptères qui arrivent, par leur grand nombre, à dépouiller complète-
ment les arbres de leurs feuilles. J'ai vu dans certaines régions la récolte
des cocons de landibe sérieusement compromise, les chenilles n'ayant
plus de feuilles à leur disposition.
J'ai pu observer deux de ces lépidoptères les plus dangereux d'après
les Malgaches.
L'un d'eux, nommé Saroa par les indigènes, est d'un genre voisin des
Boreeeras. Il fait de tout petits cocons de 1 centimètre et demi de long
d'une soie jaune brunâtre. Le second, connu des Malgaches sous le non)
de Miana, fait des petits cocons arrondis, couleur de bois, de nature
chitineuse, ce qui leur donne plutôt l'aspect de certaines gales d'hymé-
noptères. Le papillon, qui en sort en découpant une calotte sphérique,
sorte d'opuscule, est brunâtre avec les pattes postérieures très velues.
Il me paraît très difficile de lutter contre ces insectes. Les dégâts, très
grands parfois, restent localisés dans certaines régions.
Procédés à employer pour exploiter les bois de tapia
d'une manière rationnelle
Procédés actuels. — Si les indigènes du Betsileo qui cultivent
l'ambrevade pour l'élevage du landibe ensemencent régulièrement leurs
cultures des pontes de cet insecte, il n'en est pas de même dans les bois
de tapia. Les cocons laissés à dessein ou oubliés assurent la ponte pour
l'éducation suivante. Parfois cependant, lorsque les bois de tapia n'ont
plus de landibe, essaye-t-on d'y placer des pontes ou des cocons.
Le rendement en cocons d'une même région varie beaucoup d'une
année à l'autre ; dans certains endroits les landibe ont complètement
disparus ; certaines tentatives faites pour repeupler ces régions ont
échoué.
Quelles en sont les causes ?
Comment repeupler en landibe les bois de tapia et avoir de meil-
leures récoltes? C'est ce que nous allons successivement étudier.
Causes de la disparition du landibe. — Dans mon étude sur le landibe
(Bulletin Economique de 1906) j'ai signalé diverses causes de destruction
(insectes, oiseaux, maladies) qui sévissaient sur les landibe élevés à la
station d'essais de Nanisana. Ces mêmes causes existent dans les forêts
de tapia. Les oiseaux, les corbeaux notamment, détruisent les chenilles,
et même pour ces derniers, les cocons eux-mêmes. Les araignées, cer-
On se saurait les astreindre ni à grimper dans les arbres, ni à
transporter des échelles doubles. Peut-être la meilleure solution serait-
elle de les obliger à remplacer leurs crochets, au bout du bambou, par
un échenilloir. Cet instrument, sorte de sécateur qui se manie d'en bas à
l'aide d'une ficelle, aurait l'avantage de faire des sections nettes et de ne
permettre de couper que les petites branches. Mieux vaudrait abandonner
un cocon fixé aux branches maîtresses que d'abîmes aussi sérieusement
les arbres.
Les insectes ennemis du tapia. — Si les dégâts causés dans les tapia
par le landibe lui-même sont peu importants, il est d'autres variétés de
lépidoptères qui arrivent, par leur grand nombre, à dépouiller complète-
ment les arbres de leurs feuilles. J'ai vu dans certaines régions la récolte
des cocons de landibe sérieusement compromise, les chenilles n'ayant
plus de feuilles à leur disposition.
J'ai pu observer deux de ces lépidoptères les plus dangereux d'après
les Malgaches.
L'un d'eux, nommé Saroa par les indigènes, est d'un genre voisin des
Boreeeras. Il fait de tout petits cocons de 1 centimètre et demi de long
d'une soie jaune brunâtre. Le second, connu des Malgaches sous le non)
de Miana, fait des petits cocons arrondis, couleur de bois, de nature
chitineuse, ce qui leur donne plutôt l'aspect de certaines gales d'hymé-
noptères. Le papillon, qui en sort en découpant une calotte sphérique,
sorte d'opuscule, est brunâtre avec les pattes postérieures très velues.
Il me paraît très difficile de lutter contre ces insectes. Les dégâts, très
grands parfois, restent localisés dans certaines régions.
Procédés à employer pour exploiter les bois de tapia
d'une manière rationnelle
Procédés actuels. — Si les indigènes du Betsileo qui cultivent
l'ambrevade pour l'élevage du landibe ensemencent régulièrement leurs
cultures des pontes de cet insecte, il n'en est pas de même dans les bois
de tapia. Les cocons laissés à dessein ou oubliés assurent la ponte pour
l'éducation suivante. Parfois cependant, lorsque les bois de tapia n'ont
plus de landibe, essaye-t-on d'y placer des pontes ou des cocons.
Le rendement en cocons d'une même région varie beaucoup d'une
année à l'autre ; dans certains endroits les landibe ont complètement
disparus ; certaines tentatives faites pour repeupler ces régions ont
échoué.
Quelles en sont les causes ?
Comment repeupler en landibe les bois de tapia et avoir de meil-
leures récoltes? C'est ce que nous allons successivement étudier.
Causes de la disparition du landibe. — Dans mon étude sur le landibe
(Bulletin Economique de 1906) j'ai signalé diverses causes de destruction
(insectes, oiseaux, maladies) qui sévissaient sur les landibe élevés à la
station d'essais de Nanisana. Ces mêmes causes existent dans les forêts
de tapia. Les oiseaux, les corbeaux notamment, détruisent les chenilles,
et même pour ces derniers, les cocons eux-mêmes. Les araignées, cer-
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