Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1936-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 septembre 1936 01 septembre 1936
Description : 1936/09/01 (A39)-1936/10/31. 1936/09/01 (A39)-1936/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65315201
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- AGRICULTURE, ÉLEVAGE, FORÊTS
- INDUSTRIE, COMMERCE, FINANCES, STATISTIQUES
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—; 745 —
malheur au panier ! Tout est à recommencer. Mais où recommencer
puisque cette région est viciée par cette maladie du collet dont on n'a pu
encore découvrir les causes ? A côté de ces deux groupes de stations expé-
rimentales jumelles bivitellines (l'Institut Pasteur et les Services Agricoles
du Gouvernement), une poussière d'essais minuscules ont bien été tentés
un peu partout, mais aucun résultat positif intéressant n'en a parait-il
émergé. Ce furent ou ce sont des essais privés, sans discipline scienti-
fique, sans contrôle valable ; c'est pourquoi, jé crois, on en tient peu
compte dans les études (sauf dans l'historique) pour tenter à nouveau sa
chance.
Mais alors, si du pointée vue scientifique, ils n'ont aucune valeur
sérieuse, est-on autorisé à dire qu'ils sont concluants et que par consé-
quent, il est inutile d'insister là où ils ont été entrepris, parce qu'ils sem-
blent avoir été négatifs ? Je ne le pense pas ; et, avant de les rejeter
délibérément, il serait intéressant, au contraire, ne serait-ce que pour
homologuer les raisons météorologiques et telluriques pour lesquelles ils
ont échoué, de rechercher et d'étudier les détails de leur histoire. Actuelle-
ment, pour la plupart d'entre eux, ou bien on constate que l'on n'a pas
v les renseignements essentiels sur les conditions dans lesquelles les expé-
riences ont été réalisées et conduites, ou bien on s'aperçoit qu'elles n'ont
été ni complètes, ni méthodiques; Sans doute, par rapport aux connais-
sances générales que l'on possède sur l'habitus et les exigences des
Cinchonas, certains de ces échecs paraissent-ils d'emblée logiques et
cependant. ! —< En matière de culture, l'empirisme se moque souvent
de la théorie.
Ainsi, en ce qui concédé le Tonkin, par exemple, pourquoi, se basant
sur une seule expérience ancienne et dont les résultats n'ont jamais été
connus, l'écarte-t-on systématiquement et sans discussion des aires
possibles ? Existe-t-il une ou plusieurs contre-indications majeures va-
lables justifiant ce jugement a priori ? L'échec du Sud-Annam, qui paraît
jusqu'alors irrémédiable, oblige maintenant à une étude raisonnée dans
les diverses régions de l'Indochine des différents facteurs auxquels est
soumise la culture du quinquina.
Ainsi, dans ce sens, une double question se pose pour le Tonkin :
est-ce le sol ou le climat qui est responsable de cet ostracisme P
En ce qui concerne le sol, l'idéal serait évidemment une terre volcani-
que récente, complantée de forêts, une terre riche en azote (teneur en
quinine), très perméable et peu latérisée. En toute, évidence, au Tonkin,
un tel idéal est peu commode à trouver; mais, encore que l'influence tel-
lurique n'apparaisse pas comme absolue et primordiale, il est possible
de trouver des terrains relativement riches en humus (forêts), c'est-a-dire
en azote,, des terres légères (alluvions) qui au surplus peuvent être enri-
chies par une culture de légumineuses appropriées; Je ne sache pas que.
malheur au panier ! Tout est à recommencer. Mais où recommencer
puisque cette région est viciée par cette maladie du collet dont on n'a pu
encore découvrir les causes ? A côté de ces deux groupes de stations expé-
rimentales jumelles bivitellines (l'Institut Pasteur et les Services Agricoles
du Gouvernement), une poussière d'essais minuscules ont bien été tentés
un peu partout, mais aucun résultat positif intéressant n'en a parait-il
émergé. Ce furent ou ce sont des essais privés, sans discipline scienti-
fique, sans contrôle valable ; c'est pourquoi, jé crois, on en tient peu
compte dans les études (sauf dans l'historique) pour tenter à nouveau sa
chance.
Mais alors, si du pointée vue scientifique, ils n'ont aucune valeur
sérieuse, est-on autorisé à dire qu'ils sont concluants et que par consé-
quent, il est inutile d'insister là où ils ont été entrepris, parce qu'ils sem-
blent avoir été négatifs ? Je ne le pense pas ; et, avant de les rejeter
délibérément, il serait intéressant, au contraire, ne serait-ce que pour
homologuer les raisons météorologiques et telluriques pour lesquelles ils
ont échoué, de rechercher et d'étudier les détails de leur histoire. Actuelle-
ment, pour la plupart d'entre eux, ou bien on constate que l'on n'a pas
v les renseignements essentiels sur les conditions dans lesquelles les expé-
riences ont été réalisées et conduites, ou bien on s'aperçoit qu'elles n'ont
été ni complètes, ni méthodiques; Sans doute, par rapport aux connais-
sances générales que l'on possède sur l'habitus et les exigences des
Cinchonas, certains de ces échecs paraissent-ils d'emblée logiques et
cependant. ! —< En matière de culture, l'empirisme se moque souvent
de la théorie.
Ainsi, en ce qui concédé le Tonkin, par exemple, pourquoi, se basant
sur une seule expérience ancienne et dont les résultats n'ont jamais été
connus, l'écarte-t-on systématiquement et sans discussion des aires
possibles ? Existe-t-il une ou plusieurs contre-indications majeures va-
lables justifiant ce jugement a priori ? L'échec du Sud-Annam, qui paraît
jusqu'alors irrémédiable, oblige maintenant à une étude raisonnée dans
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Ainsi, dans ce sens, une double question se pose pour le Tonkin :
est-ce le sol ou le climat qui est responsable de cet ostracisme P
En ce qui concerne le sol, l'idéal serait évidemment une terre volcani-
que récente, complantée de forêts, une terre riche en azote (teneur en
quinine), très perméable et peu latérisée. En toute, évidence, au Tonkin,
un tel idéal est peu commode à trouver; mais, encore que l'influence tel-
lurique n'apparaisse pas comme absolue et primordiale, il est possible
de trouver des terrains relativement riches en humus (forêts), c'est-a-dire
en azote,, des terres légères (alluvions) qui au surplus peuvent être enri-
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