Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1936-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mars 1936 01 mars 1936
Description : 1936/03/01 (A39)-1936/04/30. 1936/03/01 (A39)-1936/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531518z
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- AGRICULTURE, ÉLEVAGE, FORÊTS
- INDUSTRIE, COMMERCE, FINANCES, STATISTIQUES
- Renseignements d'Indochine.
- Renseignements extérieurs.
- .......... Page(s) .......... 253
- Statistiques mensuelles.
- Graphiques.
- .......... Page(s) .......... 272
- .......... Page(s) .......... 272
- .......... Page(s) .......... 272
- .......... Page(s) .......... 273
- .......... Page(s) .......... 273
- .......... Page(s) .......... 273
- .......... Page(s) .......... 274
- .......... Page(s) .......... 274
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- .......... Page(s) .......... 275
- .......... Page(s) .......... 276
- .......... Page(s) .......... 276
- .......... Page(s) .......... 276
- .......... Page(s) .......... 276
- SOMMAIRE
- AGRICULTURE, ÉLEVAGE, FORÊTS
- INDUSTRIE, COMMERCE, FINANCES, STATISTIQUES
- Renseignements d'Indochine.
- Renseignements extérieurs.
- .......... Page(s) .......... 403
- Statistiques mensuelles
- Graphiques.
- .......... Page(s) .......... 416
- .......... Page(s) .......... 416
- .......... Page(s) .......... 416
- .......... Page(s) .......... 417
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- .......... Page(s) .......... 418
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- 192 -
On constate sur ces mamelons : 1°) que la régénération est abondante
sans être très serrée, contrairement à ce que l'on observe sur certains
autres terrains de Dalat ; 2°) que les anciens pins du peuplement meurent
les uns après les autres, atteints de champignons. M. FARAUD, justement
inquiet, pense qu'il faut en attribuer la cause à l'absence de feu. Et
tous les ans, maintenant, il fait faire une grande flambée au pied des
arbres qu'il tient essentiellement à. protéger. Cette méthode de lutte
contre la maladie n'est pas appliquée depuis assez longtemps pour que
nous puissions en tirer des conclusions.
Le feu avait probablement pour avantage de brûler les arbres atteints
de champignons et commençant à se dessécher, amoindrissant ainsi
— par destruction des spores — les risques de contagion. Cette maladie
n'atteint, d'ailleurs, que les vieux arbres sensiblement à la limite de la
végétation. Mais, au point de vue décoratif, il serait pénible de les voir
disparaître tous, même s'ils devaient donner naissance à une régénération
abondante. Au point de vue forestier, par contre, ces arbres sont à réaliser
dès que la régénération sera suffisamment établie et nous remplacerons
par un peuplement jeune et sain les arbres arrivés à l'âge d'exploitation:
3° - Feux nécessaires à la nutrition du bétail.
Il est exact qu'une savane herbeuse où le feu n'a pas brûlé est difficile-
ment apte à nourrir du bétail qu'il soit domestique ou sauvage.
Mais cette savane que le feu parcourt devient, d'année en année, plus
pauvre, car cette action destructrice du feu est universelle. Pleine
d'herbes tendres et savoureuses pendant les premières années après le
ray, elle n'est bientôt plus couverte que de Tranh, herbe dure et non
comestible, dès qu'elle est âgée. C'est pour détruire cette herbe dure que
certaines peuplades mettent le feu, car les nouvelles pousses sont tendres
et le bétail les atteint facilement puisqu'elles sont dégagées de toute
l'ancienne végétation. Mais bientôt, comme partout, cette herbe va céder
la place à des fougères ou autres végétaux, dont le bétail ne veut plus
Evidemment, tant que subsistera la pénétration de la savane dans la
forêt à l'aide des rays, les Indigènes trouveront toujours à proximité de
leur culture de l'année des terrains où le Tranh pousse encore vigoureuse-
ment. Mais, lorsque les rays seront réglementés et efficacement localisés,
il est bien évident que toutes les savanes existantes deviendraient très
vite inutilisables si on persistait à les brûler. Si un village veut con-
server et améliorer Ijes pâturages de ses animaux, un seul procédé s'im-
pose : faucher les étendues en fin de la saison des pluies et laisser l'herbe
pourrir sur place. Nous obtenons ainsi, au lieu d'une destruction du sol,
une amélioration et les jeunes pousses n'en seront que plus vigoureuses.
On constate sur ces mamelons : 1°) que la régénération est abondante
sans être très serrée, contrairement à ce que l'on observe sur certains
autres terrains de Dalat ; 2°) que les anciens pins du peuplement meurent
les uns après les autres, atteints de champignons. M. FARAUD, justement
inquiet, pense qu'il faut en attribuer la cause à l'absence de feu. Et
tous les ans, maintenant, il fait faire une grande flambée au pied des
arbres qu'il tient essentiellement à. protéger. Cette méthode de lutte
contre la maladie n'est pas appliquée depuis assez longtemps pour que
nous puissions en tirer des conclusions.
Le feu avait probablement pour avantage de brûler les arbres atteints
de champignons et commençant à se dessécher, amoindrissant ainsi
— par destruction des spores — les risques de contagion. Cette maladie
n'atteint, d'ailleurs, que les vieux arbres sensiblement à la limite de la
végétation. Mais, au point de vue décoratif, il serait pénible de les voir
disparaître tous, même s'ils devaient donner naissance à une régénération
abondante. Au point de vue forestier, par contre, ces arbres sont à réaliser
dès que la régénération sera suffisamment établie et nous remplacerons
par un peuplement jeune et sain les arbres arrivés à l'âge d'exploitation:
3° - Feux nécessaires à la nutrition du bétail.
Il est exact qu'une savane herbeuse où le feu n'a pas brûlé est difficile-
ment apte à nourrir du bétail qu'il soit domestique ou sauvage.
Mais cette savane que le feu parcourt devient, d'année en année, plus
pauvre, car cette action destructrice du feu est universelle. Pleine
d'herbes tendres et savoureuses pendant les premières années après le
ray, elle n'est bientôt plus couverte que de Tranh, herbe dure et non
comestible, dès qu'elle est âgée. C'est pour détruire cette herbe dure que
certaines peuplades mettent le feu, car les nouvelles pousses sont tendres
et le bétail les atteint facilement puisqu'elles sont dégagées de toute
l'ancienne végétation. Mais bientôt, comme partout, cette herbe va céder
la place à des fougères ou autres végétaux, dont le bétail ne veut plus
Evidemment, tant que subsistera la pénétration de la savane dans la
forêt à l'aide des rays, les Indigènes trouveront toujours à proximité de
leur culture de l'année des terrains où le Tranh pousse encore vigoureuse-
ment. Mais, lorsque les rays seront réglementés et efficacement localisés,
il est bien évident que toutes les savanes existantes deviendraient très
vite inutilisables si on persistait à les brûler. Si un village veut con-
server et améliorer Ijes pâturages de ses animaux, un seul procédé s'im-
pose : faucher les étendues en fin de la saison des pluies et laisser l'herbe
pourrir sur place. Nous obtenons ainsi, au lieu d'une destruction du sol,
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