Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1936-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 janvier 1936 01 janvier 1936
Description : 1936/01/01 (A39)-1936/12/31. 1936/01/01 (A39)-1936/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531517j
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- INDUSTRIE; COMMERCE, FINANCES, STATISTIQUES
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— 50 —
de feuilles de tête qui sont les plus estimées. En effet, le nombre des
feuilles laissées sur chaque tige est en principe de 12 à 14, c'est-à-dire
qu'une plante à 2 et à 3 branches en porte le double et le triple. En fait,
le nombre varie d'une parcelle à l'autre, et même entre les plantes
dâme même culture — depuis 7 à 8 sur un pied càln dôc à plus de 80
sur un pied à 3 branches.
La qualité du sol à la production d'un tabac chargé en nicotine
augmente du Nord au Sud. En conséquence les méthodes d'écimage
passent du Nord au Sud de 1 et II branches au Nord, à I, II, III puis
en abandonnant peu à peu les 2 premières, à II, III puis III seulement
à l'extrême Sud.
Il convient de noter que les champs sont très souvent de deux cultures
mélangées : à 1 et II ou II et III branches : ce n'est point négligence du
cultivateur mais au contraire soin particulier : l'écimage est pratiqué
en fonction de la force de chaque plante.
Les variétés la bâu ou born rêch conviennent aux plantations à 1
branche en raison de la largeur du limbe. La variété la rành est pré-
férée pour la plantation à III branches.
Pendant toute la duree de la culture, le sol doit être ameubli et débar-
rassé par de nombreux binages des mauvaises herbes qui donnent mau-
vais goût au tabac.
Au cours de la culture, les plantes sont attaquées par des pucerons
et des chenilles. On les combat par ramassage, par agglutination à des
bâtonnets enduits de riz gluant. L'attaque des pucerons cesse dès l'ap-
parition du vent d'Ouest au 3e mois. Le cultivateur ne connaît aucun
moyen de lutte sérieux contre les maladies cryptogamiques qui font des
dégâts considérables dans les cultures (la flétrissure).
Fumure.
Le cultivateur utilise pour la fumure surtout l'engrais humain frais
ou en poudrette, du fumier de porc ou de buffle el même de chien.
L'amendement se pratique en deux temps : une partie en fumier gras,
une partie en poudrette. Gras, c'est-à-dire sous sa forme la plus natu-
relle, — en poudrette (on n'utilise guère que l'engrais humain) à raison
de 2 à 5 parties de terre et de cendre selon les disponibilités du culti-
vateur.
Pour réduire l'engrais humain en poudrette, l'agriculteur le dépose
dans une paillote pendant le plus longtemps possible, — ou au champ
au moins huit jours sous une couche de terre glaise hermétiquement
close (fig. 2).
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de feuilles de tête qui sont les plus estimées. En effet, le nombre des
feuilles laissées sur chaque tige est en principe de 12 à 14, c'est-à-dire
qu'une plante à 2 et à 3 branches en porte le double et le triple. En fait,
le nombre varie d'une parcelle à l'autre, et même entre les plantes
dâme même culture — depuis 7 à 8 sur un pied càln dôc à plus de 80
sur un pied à 3 branches.
La qualité du sol à la production d'un tabac chargé en nicotine
augmente du Nord au Sud. En conséquence les méthodes d'écimage
passent du Nord au Sud de 1 et II branches au Nord, à I, II, III puis
en abandonnant peu à peu les 2 premières, à II, III puis III seulement
à l'extrême Sud.
Il convient de noter que les champs sont très souvent de deux cultures
mélangées : à 1 et II ou II et III branches : ce n'est point négligence du
cultivateur mais au contraire soin particulier : l'écimage est pratiqué
en fonction de la force de chaque plante.
Les variétés la bâu ou born rêch conviennent aux plantations à 1
branche en raison de la largeur du limbe. La variété la rành est pré-
férée pour la plantation à III branches.
Pendant toute la duree de la culture, le sol doit être ameubli et débar-
rassé par de nombreux binages des mauvaises herbes qui donnent mau-
vais goût au tabac.
Au cours de la culture, les plantes sont attaquées par des pucerons
et des chenilles. On les combat par ramassage, par agglutination à des
bâtonnets enduits de riz gluant. L'attaque des pucerons cesse dès l'ap-
parition du vent d'Ouest au 3e mois. Le cultivateur ne connaît aucun
moyen de lutte sérieux contre les maladies cryptogamiques qui font des
dégâts considérables dans les cultures (la flétrissure).
Fumure.
Le cultivateur utilise pour la fumure surtout l'engrais humain frais
ou en poudrette, du fumier de porc ou de buffle el même de chien.
L'amendement se pratique en deux temps : une partie en fumier gras,
une partie en poudrette. Gras, c'est-à-dire sous sa forme la plus natu-
relle, — en poudrette (on n'utilise guère que l'engrais humain) à raison
de 2 à 5 parties de terre et de cendre selon les disponibilités du culti-
vateur.
Pour réduire l'engrais humain en poudrette, l'agriculteur le dépose
dans une paillote pendant le plus longtemps possible, — ou au champ
au moins huit jours sous une couche de terre glaise hermétiquement
close (fig. 2).
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