Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1931-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 novembre 1931 01 novembre 1931
Description : 1931/11/01 (A34,SECTB)-1931/11/30. 1931/11/01 (A34,SECTB)-1931/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65314710
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
- Aller à la page de la table des matières983B
- SOMMAIRE
- Situation agricole de l'Indochine.
- Renseignements techniques d'Indochine.
- Renseignements extérieurs intéressant l'Indochine.
- .......... Page(s) .......... 1027
- Le bétail dans l'Inde. (Annuaire international des Eleveurs de bétail pédigré ou certifié d'origine).......... Page(s) .......... 1056
— 1017 B —
se produit des déchirures (1). Il semble qu'en dehors même de toute
maladresse, le va et vient de la scie tende à séparer le bois de l'écorce
(OUDOT). De toute façon, il s'ouvre des portes d'entrée pour le Diplodia
bientôt suivi par les termites. Le tronc du sujet est alors creusé. Ne reste
vivant qu'un lambeau d'écorce et de bois qui soutient la greffe. Un coup
de vent suffit parfois à le renverser.
Pour les greffes sur rejet, tout se passe de la même façon, mais le
pourcentage des déchets (2) est alors considérable.
De nombreux planteurs ont observé ces phénomènes et tiré la con-
clusion qui s'impose : Si paradoxale que puisse paraître la chose, malgré
son pouvoir antiseptique élevé, le coaltar ne constitue pas une protec-
tion suffisante contre le parasitisme. Le parasite, en effet, ne traverse
pas l'obstacle représenté par la couche de coaltar, mais il le tourne parce
qu'il y a dessiccation des tissus et séparation de l'écorce et du bois.
On a donc cherché à remplacer le coaltar par un produit qui laisse à la
surface de la plaie un enduit s'opposant à l'évaporation et maintenant
sur tout le pourtour de la tige, ce contact intime entre bois et écorce
dont nous avons reconnu la nécessité :
La paraffine a l'inconvénient de s'employer à chaud et de fondre
partiellement au soleil, pénétrant dans les tissus et déterminant des
nécroses ; de plus, son prix est un peu élevé (0$40 le kg.).
L'Entwas est encore plus cher et s'emploie aussi à chaud, mais cons-
titue une protection efficace.
L'adhérol est entraîné par les pluies qui surviennent quand il est
encore à l'état liquide. Il ne laisse d'ailleurs pas une couche suffisam-
ment épaisse et ne représente qu'un léger progrès sur le coaltar.
Quant au Recéppl, nous n'avons pu en obtenir aucun échantillon. Ce
produit paraît d'ailleurs avoir un pouvoir pénétrant élevé et d'après
les renseignements que nous pouvons avoir ne semble pas convenir.
Aucun de ces produits ne donnant satisfaction, à la demande de nom-
breux planteurs, nous avons cherché une solution spécialement adaptée
(1) Pour éviter -les déchirures lors du recépage, il y a lieu de faire le sciage en
deux fois. On commence à scier en biseau du côté où la plaie ferme jusqu'à environ
Un tiers du diamètre. On scie ensuite horizontalement du côté où la plaie ouvre,
environ 30 centimètres au-dessus. De cette façon s'il se produit un éclat, il est
arrêté par le premier trait de scie. On reprend alors la section en biseau à ce pre-
mier endroit.
(2) Il serait moins considérable toutefois si les recépages étaient toujours faits
en biseau bien net. Le seul fait de recéper horizontalement ou presque horizon-
talement des troncs d'Hevea de quatre ans suffit à démontrer l'incompréhension
totale des questions biologiques que manifestent les apôtres de ce système.
se produit des déchirures (1). Il semble qu'en dehors même de toute
maladresse, le va et vient de la scie tende à séparer le bois de l'écorce
(OUDOT). De toute façon, il s'ouvre des portes d'entrée pour le Diplodia
bientôt suivi par les termites. Le tronc du sujet est alors creusé. Ne reste
vivant qu'un lambeau d'écorce et de bois qui soutient la greffe. Un coup
de vent suffit parfois à le renverser.
Pour les greffes sur rejet, tout se passe de la même façon, mais le
pourcentage des déchets (2) est alors considérable.
De nombreux planteurs ont observé ces phénomènes et tiré la con-
clusion qui s'impose : Si paradoxale que puisse paraître la chose, malgré
son pouvoir antiseptique élevé, le coaltar ne constitue pas une protec-
tion suffisante contre le parasitisme. Le parasite, en effet, ne traverse
pas l'obstacle représenté par la couche de coaltar, mais il le tourne parce
qu'il y a dessiccation des tissus et séparation de l'écorce et du bois.
On a donc cherché à remplacer le coaltar par un produit qui laisse à la
surface de la plaie un enduit s'opposant à l'évaporation et maintenant
sur tout le pourtour de la tige, ce contact intime entre bois et écorce
dont nous avons reconnu la nécessité :
La paraffine a l'inconvénient de s'employer à chaud et de fondre
partiellement au soleil, pénétrant dans les tissus et déterminant des
nécroses ; de plus, son prix est un peu élevé (0$40 le kg.).
L'Entwas est encore plus cher et s'emploie aussi à chaud, mais cons-
titue une protection efficace.
L'adhérol est entraîné par les pluies qui surviennent quand il est
encore à l'état liquide. Il ne laisse d'ailleurs pas une couche suffisam-
ment épaisse et ne représente qu'un léger progrès sur le coaltar.
Quant au Recéppl, nous n'avons pu en obtenir aucun échantillon. Ce
produit paraît d'ailleurs avoir un pouvoir pénétrant élevé et d'après
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Aucun de ces produits ne donnant satisfaction, à la demande de nom-
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(1) Pour éviter -les déchirures lors du recépage, il y a lieu de faire le sciage en
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environ 30 centimètres au-dessus. De cette façon s'il se produit un éclat, il est
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(2) Il serait moins considérable toutefois si les recépages étaient toujours faits
en biseau bien net. Le seul fait de recéper horizontalement ou presque horizon-
talement des troncs d'Hevea de quatre ans suffit à démontrer l'incompréhension
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