Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1931-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 novembre 1931 01 novembre 1931
Description : 1931/11/01 (A34,SECTB)-1931/11/30. 1931/11/01 (A34,SECTB)-1931/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65314710
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
- Aller à la page de la table des matières983B
- SOMMAIRE
- Situation agricole de l'Indochine.
- Renseignements techniques d'Indochine.
- Renseignements extérieurs intéressant l'Indochine.
- .......... Page(s) .......... 1027
- Le bétail dans l'Inde. (Annuaire international des Eleveurs de bétail pédigré ou certifié d'origine).......... Page(s) .......... 1056
— 1016 B —
DE L'INSUFFISANCE DU COALTAR POUR
LE TRAITEMENT DES PLAIES DE RECÉPAGE DE L'HEVEA
ET LA PROTECTION DES STUMPS GREFFÉS
Quelques formules d'enduits bon marché
destinés à le remplacer.
Au cours de la dernière campagne (1930), les planteurs ont subi de
lourdes pertes surtout en terre grise par suite de la mauvaise reprise des
stumps greffés mis en place.
C'est que des sécheresses intempestives s'étant produites, le départ de
la végétation étant retardé, les champignons de die back s'introduisaient
par l'extrémité libre du stump et s'installaient dans la tige où ils ne
rencontraient aucune résistance. Le stump mourrait alors au moins
jusqu'au collet (cf Bulletin Economique, 33e année, n° 3-B, p. 41).
Des phénomènes d'infection analogues se produisent également sur
toutes les plaies de recépage des Hevea, malgré les précautions classiques
telles que la taille en biseau net et le badigeonnage au coaltar : le coal-
tar en effet ne forme pas à la surface des plaies une couche assez épaisse
pour préserver les tissus d'une dessiccation par le soleil ; l'écorce en se
desséchant se sépare du bois : de l'humidité s'accumule alors entre
bois et écorce et crée un milieu favorable à l'infection (MALYE),
C'est ainsi que sur de jeunes sujets atteints de die back et recépés dans
une région parfaitement saine, l'infection recommence parfois au bout
de quelques jours.
Sur les greffés en place, surtout dans les plantations un peu âgées
(1926-1927), on constate après le recépage des nécroses du sujet sur le
côté opposé à la greffe.
Cette nécrose peut être concomitante mais est différente de ce que
nous avons signalé dans notre rapport de 1930 sous le nom de « maladie
du collet » et attribué à l'influence combinée du soleil, de la paraffine,
de la sécheresse et du parasitisme. Il s'agit toutefois de processus du
même ordre : action combinée du soleil et du parasite — le même para-
site (Diplodia) et en outre les termites — La nécrose ne se produit
généralement que sur les sujets d'un certain diamètre, mais au lieu de
se manifester au collet, elle commence par le sommet : la région de
l'écorce opposée à la greffe n'est en rapport avec aucun appareil foliacé,
elle ne reçoit pas de sève élaborée, elle n'est pas nourrie ; son appro-
visionnement en eau même ne peut se faire que lentement, par osmose.
So-us l'influence du soleil, elle se dessèche, se craquèle. Souvent d'ail-
leurs, des fissures sont créées lors des opérations de recépage par suite
du manque de soin des coolies (OUDOT) ; lors de la chute de l'arbre, il
DE L'INSUFFISANCE DU COALTAR POUR
LE TRAITEMENT DES PLAIES DE RECÉPAGE DE L'HEVEA
ET LA PROTECTION DES STUMPS GREFFÉS
Quelques formules d'enduits bon marché
destinés à le remplacer.
Au cours de la dernière campagne (1930), les planteurs ont subi de
lourdes pertes surtout en terre grise par suite de la mauvaise reprise des
stumps greffés mis en place.
C'est que des sécheresses intempestives s'étant produites, le départ de
la végétation étant retardé, les champignons de die back s'introduisaient
par l'extrémité libre du stump et s'installaient dans la tige où ils ne
rencontraient aucune résistance. Le stump mourrait alors au moins
jusqu'au collet (cf Bulletin Economique, 33e année, n° 3-B, p. 41).
Des phénomènes d'infection analogues se produisent également sur
toutes les plaies de recépage des Hevea, malgré les précautions classiques
telles que la taille en biseau net et le badigeonnage au coaltar : le coal-
tar en effet ne forme pas à la surface des plaies une couche assez épaisse
pour préserver les tissus d'une dessiccation par le soleil ; l'écorce en se
desséchant se sépare du bois : de l'humidité s'accumule alors entre
bois et écorce et crée un milieu favorable à l'infection (MALYE),
C'est ainsi que sur de jeunes sujets atteints de die back et recépés dans
une région parfaitement saine, l'infection recommence parfois au bout
de quelques jours.
Sur les greffés en place, surtout dans les plantations un peu âgées
(1926-1927), on constate après le recépage des nécroses du sujet sur le
côté opposé à la greffe.
Cette nécrose peut être concomitante mais est différente de ce que
nous avons signalé dans notre rapport de 1930 sous le nom de « maladie
du collet » et attribué à l'influence combinée du soleil, de la paraffine,
de la sécheresse et du parasitisme. Il s'agit toutefois de processus du
même ordre : action combinée du soleil et du parasite — le même para-
site (Diplodia) et en outre les termites — La nécrose ne se produit
généralement que sur les sujets d'un certain diamètre, mais au lieu de
se manifester au collet, elle commence par le sommet : la région de
l'écorce opposée à la greffe n'est en rapport avec aucun appareil foliacé,
elle ne reçoit pas de sève élaborée, elle n'est pas nourrie ; son appro-
visionnement en eau même ne peut se faire que lentement, par osmose.
So-us l'influence du soleil, elle se dessèche, se craquèle. Souvent d'ail-
leurs, des fissures sont créées lors des opérations de recépage par suite
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