Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1931-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 novembre 1931 01 novembre 1931
Description : 1931/11/01 (A34,SECTB)-1931/11/30. 1931/11/01 (A34,SECTB)-1931/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65314710
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
- Aller à la page de la table des matières983B
- SOMMAIRE
- Situation agricole de l'Indochine.
- Renseignements techniques d'Indochine.
- Renseignements extérieurs intéressant l'Indochine.
- .......... Page(s) .......... 1027
- Le bétail dans l'Inde. (Annuaire international des Eleveurs de bétail pédigré ou certifié d'origine).......... Page(s) .......... 1056
— 1014 B —
formations dont il fait partie et c'est un sujet dont l'importance dépas-
serait de beaucoup le cadre de cette note. D'autre part, la période de
temps de vingt années durant laquelle on a pu faire des essais et des
observations sur cette essence est incontestablement trop courte pour
permettre des conclusions définitives. Nous nous bornerons donc à for-
muler les quelques indications auxquelles nous ont conduit nos obser-
vations.
Il résulte tout d'abord de l'expérience que le régime du taillis sous
futaie auquel cette essence est soumise depuis vingt ans lui convient
mal et qu'on devra, ou y renoncer ou modifier ses règles d'application (1).
En outre, la régénération par semis, même dans des coupes d'amélio-
ration faites spécialement en vue du repeuplement en lim, donne des
résultats médiocres à moins d'interventions vigoureuses, répétées à court
terme, afin d'éliminer les hautes graminées et les morts-bois.
En ce qui concerne le défaut de semis naturels dans des forêts en
bon état où le lim abonde, nous pensons qu'il faut l'attribuer à une
insuffisance de l'intensité du rayonnement solaire admis au sol. Nous
ne pouvons pas apporter de mesures précises à ce sujet, mais dans ce
pays à ciel fréquemment couvert, c'est un fait que la lumière admise
à l'intérieur des peuplements est toujours faible.
Il y a donc deux obstacles à la régénération et on ne peut éviter l'un
sans rencontrer l'autre : insuffisance de lumière d'une part et enva-
hissement spontané des sols découverts par une vigoureuse végétation
herbacée ou arbustive d'autre part. Par suite, quel que soit le mode de
traitement adopté, on devra s'attacher à faire des coupes claires en uti-
lisant largement l'ensemencement artificiel et en protégeant les jeunes
semis contre l'étouffement par des dégagements annuels très vigoureux
pendant les cinq premières années, puis ensuite tous les cinq ans jus-
qu'à quinze ans. C'est seulement à ce prix que la régénération du lim
sera assurée et, avec lui, celle de beaucoup d'essences de valeur qui
l'accompagnent. Au surplus, de tels travaux ne sont pas très coûteux
et sont largement justifiés par l'importance du but à atteindre.
(1) En réalité, si le régime appliqué aux forêts dont le lim fait partie est celui
, du taillis sous-futaie, la régénération du lim dans les coupes ainsi traitées se fail
uniquement par semis puisque tous les sujets de cette essence sont systématique
ment réservés, sauf exceptions telles que chablis,, par exemple.
D'autre part, si le lim rejette vigoureusement de souche et donne par ce moyen
- des tiges de belle venue, il n'en est pas de même pour la plupart des essences vivant
- en association avec lui et dont les rejets, pour des causes encore mal connues, son
« sans avenir.
Cette question est importante : elle nécessiterait toute une étude et demande à
être traitée séparément.
formations dont il fait partie et c'est un sujet dont l'importance dépas-
serait de beaucoup le cadre de cette note. D'autre part, la période de
temps de vingt années durant laquelle on a pu faire des essais et des
observations sur cette essence est incontestablement trop courte pour
permettre des conclusions définitives. Nous nous bornerons donc à for-
muler les quelques indications auxquelles nous ont conduit nos obser-
vations.
Il résulte tout d'abord de l'expérience que le régime du taillis sous
futaie auquel cette essence est soumise depuis vingt ans lui convient
mal et qu'on devra, ou y renoncer ou modifier ses règles d'application (1).
En outre, la régénération par semis, même dans des coupes d'amélio-
ration faites spécialement en vue du repeuplement en lim, donne des
résultats médiocres à moins d'interventions vigoureuses, répétées à court
terme, afin d'éliminer les hautes graminées et les morts-bois.
En ce qui concerne le défaut de semis naturels dans des forêts en
bon état où le lim abonde, nous pensons qu'il faut l'attribuer à une
insuffisance de l'intensité du rayonnement solaire admis au sol. Nous
ne pouvons pas apporter de mesures précises à ce sujet, mais dans ce
pays à ciel fréquemment couvert, c'est un fait que la lumière admise
à l'intérieur des peuplements est toujours faible.
Il y a donc deux obstacles à la régénération et on ne peut éviter l'un
sans rencontrer l'autre : insuffisance de lumière d'une part et enva-
hissement spontané des sols découverts par une vigoureuse végétation
herbacée ou arbustive d'autre part. Par suite, quel que soit le mode de
traitement adopté, on devra s'attacher à faire des coupes claires en uti-
lisant largement l'ensemencement artificiel et en protégeant les jeunes
semis contre l'étouffement par des dégagements annuels très vigoureux
pendant les cinq premières années, puis ensuite tous les cinq ans jus-
qu'à quinze ans. C'est seulement à ce prix que la régénération du lim
sera assurée et, avec lui, celle de beaucoup d'essences de valeur qui
l'accompagnent. Au surplus, de tels travaux ne sont pas très coûteux
et sont largement justifiés par l'importance du but à atteindre.
(1) En réalité, si le régime appliqué aux forêts dont le lim fait partie est celui
, du taillis sous-futaie, la régénération du lim dans les coupes ainsi traitées se fail
uniquement par semis puisque tous les sujets de cette essence sont systématique
ment réservés, sauf exceptions telles que chablis,, par exemple.
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- des tiges de belle venue, il n'en est pas de même pour la plupart des essences vivant
- en association avec lui et dont les rejets, pour des causes encore mal connues, son
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Cette question est importante : elle nécessiterait toute une étude et demande à
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