Elle est née de l'observation de la présence fréquente d'eau ou de forte humidité sous la ligature paraffinée, présumée étanche, de la pourriture des greffons, et du désir de supprimer la dangereuse et coûteuse nécrose des écorces enduites de paraffine. 4
Fig 4
La languette est tenue par un lien espacé, fortement serré. Les maté- riaux les plus divers ont été essayés pour ce lien.
Les résultats acquis indiquent : Les intempéries n'ont pas l'effet destructif qu'on leur accorde, tout au moins dans notre région. La greffe ouverte, sur nos arbres déjà chargés de latex, supporte bien la pluie.
L'extrémité inférieure de la languette se dessèche plus vite qu'à l'habi- tude et tend à se tuyauter. La partie supérieure reste fraîche assez long- temps, sur les arbres de deux, trois et quatre ans, pour permettre la soudure des cambiums. Il suffit de protéger par des feuilles au-dessus de la languette.
Le procédé ne donne guère d'autre gain que la matière du lien, demande plus de soins du greffeur et plus de surveillance pour bien réussir la ligature, dont dépend le contact intime entre les cambiums.
Cette façon d'opérer n'a pu être généralisée. Pas assez facile, en dépit de son apparence, pour être appliquée en grande série sous cette forme.
(La bande jointive est d'emploi plus aisé pour le greffeur).
Toutefois, c'est une indication féconde au point de vue de l'utilité d'une ligature étanche à l'eau.
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