Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1931-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 octobre 1931 01 octobre 1931
Description : 1931/10/01 (A34,SECTB)-1931/10/31. 1931/10/01 (A34,SECTB)-1931/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531470k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- 869 B -
de l'arbre et les doigts du greffeur. Il est fréquent, pour des arbres âgés,
de préparer une série d'entailles en nombre suffisant pour que l'exsuda-
tion de latex s'arrête sur les premiers arbres qu'on revient greffer. Le
greffeur fait dans ce cas trois fois le trajet d'arbre à arbre.
Le latex exsudé attire les fourmis. Dans le cas précédent, quand le
greffeur revient, les lèvres de la plaie en sont généralement couvertes.
Le greffeur doit défendre ses pieds nus et ses mains. C'est très gênant
Pendant l'opération délicate de prélèvement et de préparation du greffon.
La toile paraffinée, dans le cas des gros arbres, est une mauvaise
défense contre l'eau des pluies. L'écorce est presque toujours assez
rugueuse, liégeuse, à l'endroit où l'on doit greffer. En fait, on constate
souvent que le dessous des bandes est plein d'eau et, dans ce cas, le
greffon généralement mort. Il faudrait gratter l'écorce, jusqu'à l'obtenir
sans rugosité, avant de greffer et d'appliquer la bande. Mais l'écorce
11 en serait que plus exposée à la nécrose.
La pression exercée sur le greffon, par la bande, est faible et cela
d'autant plus que l'arbre est plus gros. Il est admis qu'il suffit de bien
coller les cambiums, sans risquer de blesser l'œil par un excès de
pression.
2
Pour un arbre de 11 cm. de diamètre, le greffeur, exerçant sur sa
bande un effort régulier de 20 à 25 kilos, applique les cambiums avec
une pression d'environ 3 à 4 kilos au centimètre carré.
Dans une pépinière sur un stump de 3 centimètres, cette pression peut
atteindre de 7 à 8 kilos au centimètre carré. Le contact des cambiums
est plus intime et les liquides étrangers risquent moins de s'introduire
entre eux. Mais la traction sur la bande de toile est très variable avec les
individus. La pression est probablement bien souvent inférieure à
G %-/cm2.
Le des réussites est généralement, pour ne pas dire toujours,
meilleur en pépinière. On peut se demander s'il n'y a pas, entre la pres-
fnoll et le pourcentage, relation de cause à effet, ce qui s'opposerait à la
crainte de blesser l'œil par pression.
de l'arbre et les doigts du greffeur. Il est fréquent, pour des arbres âgés,
de préparer une série d'entailles en nombre suffisant pour que l'exsuda-
tion de latex s'arrête sur les premiers arbres qu'on revient greffer. Le
greffeur fait dans ce cas trois fois le trajet d'arbre à arbre.
Le latex exsudé attire les fourmis. Dans le cas précédent, quand le
greffeur revient, les lèvres de la plaie en sont généralement couvertes.
Le greffeur doit défendre ses pieds nus et ses mains. C'est très gênant
Pendant l'opération délicate de prélèvement et de préparation du greffon.
La toile paraffinée, dans le cas des gros arbres, est une mauvaise
défense contre l'eau des pluies. L'écorce est presque toujours assez
rugueuse, liégeuse, à l'endroit où l'on doit greffer. En fait, on constate
souvent que le dessous des bandes est plein d'eau et, dans ce cas, le
greffon généralement mort. Il faudrait gratter l'écorce, jusqu'à l'obtenir
sans rugosité, avant de greffer et d'appliquer la bande. Mais l'écorce
11 en serait que plus exposée à la nécrose.
La pression exercée sur le greffon, par la bande, est faible et cela
d'autant plus que l'arbre est plus gros. Il est admis qu'il suffit de bien
coller les cambiums, sans risquer de blesser l'œil par un excès de
pression.
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Pour un arbre de 11 cm. de diamètre, le greffeur, exerçant sur sa
bande un effort régulier de 20 à 25 kilos, applique les cambiums avec
une pression d'environ 3 à 4 kilos au centimètre carré.
Dans une pépinière sur un stump de 3 centimètres, cette pression peut
atteindre de 7 à 8 kilos au centimètre carré. Le contact des cambiums
est plus intime et les liquides étrangers risquent moins de s'introduire
entre eux. Mais la traction sur la bande de toile est très variable avec les
individus. La pression est probablement bien souvent inférieure à
G %-/cm2.
Le des réussites est généralement, pour ne pas dire toujours,
meilleur en pépinière. On peut se demander s'il n'y a pas, entre la pres-
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