Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1931-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1931 01 septembre 1931
Description : 1931/09/01 (A34,SECTB)-1931/09/30. 1931/09/01 (A34,SECTB)-1931/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531469x
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- Situation agricole de l'Indochine
- Renseignements techniques d'Indochine.
- .......... Page(s) .......... 787
- Renseignements extérieurs intéressant l'Indochine.
- Un nouveau dépulpeur de café (par A. N. RITCHIE, Agriculture et Elevage au Congo belge, n° 11, 1931).......... Page(s) .......... 819
- .......... Page(s) .......... 828
- 811 B -
Le premier examen montra que la fermentation normale des engrais
,. S dans les rizières conduisait à la production de divers gaz et que
l'introduction d'une culture dans ces terrains modifiait la proportion
dans laquelle certains de ces gaz sont produits et empêchait la production
d'autres gaz. On a trouvé qu'un tel sol avait des caractères anaérobies et
que, par suite, la nitrification y était impossible et que les nitrates
produits durant la période où le sol est sec sont rapidement dénitrifiés.
ans ces conditions, l'azote exigé par la plante cultivée est obtenu sous
orme ammoniacale et provient probablement aussi d'autres composés
azotés organiques produits par la décomposition anaérobie des protéines
Iles engrais verts.
Ceci fournit une indication pratique très importante, à savoir que la
culture d'une plante pour engrais vert dans un terrain où l'on doit
ensuite l'enfouir, avant l'irrigation, n'est pas avantageuse, car l'azote
se perd en grande partie sous forme de gaz. Ceci est particulièrement
Vrai quand on emploie comme engrais vert une plante non légumineuse,
car celle-ci a tiré son azote du sol, ce qui entraîne une perte notable
d'azote.
Certaines des substances résultant de cette décomposition sont toxiques
pour le riz et devraient être éliminées par l'eau de drainage ou détruites
par une décomposition prolongée avant que l'on commence à repiquer
!es jeunes plants.
Toutes ces constatations concordent avec la pratique agricole. Les
agriculteurs orientaux savent que la meilleure méthode pour préparer
une rizière inondée et couverte d'une végétation plus ou moins dense
consiste à la laisser quelque temps en repos, après avoir effectué le
premier labour et avant d'avoir commencé les opérations finales. La
durée de ce repos varie considérablement. A Sumatra où la végétation
spontanée des rizières est en général très luxuriante, on considère que
ce repos, pour donner les meilleurs résultats, doit durer au moins
trois semaines. Par contre, on considère que cette période de repos est
IntItile lorsqu'on prépare le sol d'une rizière non couverte de végétation
adventice.
Une étude plus détaillée des gaz du sol a revélé que les gaz qui se
gagent de l'eau recouvrant les rizières diffèrent de ceux qui existent
dans le sol et consistent surtout en oxygène et en azote, au lieu du
méthane, de l'hydrogène et de l'acide carbonique qui se forment dans
le sol. On a également noté un certain rapport entre le dégagement
d'oxygène et la présence ou l'absence de culture de paddy, et des expé-
riences postérieures ont clairement montré que l'influence de cette
culture consiste à diminuer le dégagement d'oxygène. Il était donc juste
de Penser que l'oxygène sert à la plante pour l'aération de ses racines.
Le dégagement d'oxygène a été attribué à la couche mince d'algues
eOlllmune à la surface du sol des rizières, laquelle contient une bactérie
Le premier examen montra que la fermentation normale des engrais
,. S dans les rizières conduisait à la production de divers gaz et que
l'introduction d'une culture dans ces terrains modifiait la proportion
dans laquelle certains de ces gaz sont produits et empêchait la production
d'autres gaz. On a trouvé qu'un tel sol avait des caractères anaérobies et
que, par suite, la nitrification y était impossible et que les nitrates
produits durant la période où le sol est sec sont rapidement dénitrifiés.
ans ces conditions, l'azote exigé par la plante cultivée est obtenu sous
orme ammoniacale et provient probablement aussi d'autres composés
azotés organiques produits par la décomposition anaérobie des protéines
Iles engrais verts.
Ceci fournit une indication pratique très importante, à savoir que la
culture d'une plante pour engrais vert dans un terrain où l'on doit
ensuite l'enfouir, avant l'irrigation, n'est pas avantageuse, car l'azote
se perd en grande partie sous forme de gaz. Ceci est particulièrement
Vrai quand on emploie comme engrais vert une plante non légumineuse,
car celle-ci a tiré son azote du sol, ce qui entraîne une perte notable
d'azote.
Certaines des substances résultant de cette décomposition sont toxiques
pour le riz et devraient être éliminées par l'eau de drainage ou détruites
par une décomposition prolongée avant que l'on commence à repiquer
!es jeunes plants.
Toutes ces constatations concordent avec la pratique agricole. Les
agriculteurs orientaux savent que la meilleure méthode pour préparer
une rizière inondée et couverte d'une végétation plus ou moins dense
consiste à la laisser quelque temps en repos, après avoir effectué le
premier labour et avant d'avoir commencé les opérations finales. La
durée de ce repos varie considérablement. A Sumatra où la végétation
spontanée des rizières est en général très luxuriante, on considère que
ce repos, pour donner les meilleurs résultats, doit durer au moins
trois semaines. Par contre, on considère que cette période de repos est
IntItile lorsqu'on prépare le sol d'une rizière non couverte de végétation
adventice.
Une étude plus détaillée des gaz du sol a revélé que les gaz qui se
gagent de l'eau recouvrant les rizières diffèrent de ceux qui existent
dans le sol et consistent surtout en oxygène et en azote, au lieu du
méthane, de l'hydrogène et de l'acide carbonique qui se forment dans
le sol. On a également noté un certain rapport entre le dégagement
d'oxygène et la présence ou l'absence de culture de paddy, et des expé-
riences postérieures ont clairement montré que l'influence de cette
culture consiste à diminuer le dégagement d'oxygène. Il était donc juste
de Penser que l'oxygène sert à la plante pour l'aération de ses racines.
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eOlllmune à la surface du sol des rizières, laquelle contient une bactérie
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