Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1931-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1931 01 septembre 1931
Description : 1931/09/01 (A34,SECTB)-1931/09/30. 1931/09/01 (A34,SECTB)-1931/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531469x
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE
- Situation agricole de l'Indochine
- Renseignements techniques d'Indochine.
- .......... Page(s) .......... 787
- Renseignements extérieurs intéressant l'Indochine.
- Un nouveau dépulpeur de café (par A. N. RITCHIE, Agriculture et Elevage au Congo belge, n° 11, 1931).......... Page(s) .......... 819
- .......... Page(s) .......... 828
— 799 B —
recherche des pacages ; quelquefois il est à plus d'un jour de marche du
village. Cette situation est surtout de règle en saison sèche. Des proprié-
taires nous ont affirmé que pendant plusieurs mois, ils ne voient pas
leUr troupeau ; ils ne s'en occupent que lorsqu ils en ont besoin c'est-
à-dire au moment des ventes ou à la période des labours au début de la
saison des pluies. On voit souvent des propriétaires qui. pour préserver
leur troupeau de la contagion, l'envoient d'une région dans une autre ;
la contamination interrégionale est donc de règle au Laos ; cette situa-
tion s'aggrave encore par les échanges d'animaux de labour et de charroi.
Comme cause de diffusion du contage, il faut encore citer les porcins ,
11 n'est pas rare de voir dans les foyers d'infection tous les porcins morts
de la peste ou en état de contamination. Comme on s'en débarrasse de
bonne heure par la vente à bas prix dans les villages voisins, ils apportent
avec eux la contagion et ainsi s'allument d'autres foyers. Il faut consi-
dérer les porcins comme des animaux très sensibles à la peste par
contamination naturelle ; dans certains cas ils sent les premiers atteints
dès le début de l'épizootie. La dissémination de la peste bovine par les
animaux sauvages est fréquente au Laos. On a vu et signalé des cervidés,
des bœufs sauvages, des sangliers morts dans la forêt, de peste bovine.
La peste bovine qui depuis 1922 n'a cessé de sévir dans tout le Laos,
s'y établit à l'état enzootique. Les pertes sont évaluées à 70 dans les
régions où le cheptel est neuf ou indemne depuis de longues années.
Dans les régions où elle a sévi depuis moins de cinq ans les mortalités
sont peu nombreuses ; enfin la mortalité est encore moindre dans les
régions où la peste revient peu de temps après une précédente invasion,
deux à trois ans. Dans ce dernier cas ce sont surtout les jeunes qui
Paient le plus lourd tribut. Quant aux bovins laotiens, leur résistance
à la peste par rapport aux buffles, est bien établie. De 1925 à 1929, les
pertes subies ne sont en effet que 1.345 chez les Bovins, tandis que chez
les bubalins elles sont au nombre de 22.547. Ces chiffres sont bien loin
de la réalité, en raison de nombreux cas non signalés ; mais ils donnent
une idée de ce que les bœufs résistent mieux à la peste que les buffles.
Le principal objectif du Service vétérinaire au Laos a été jusqu'ici la
lutte contre la peste bovine. S'il ne lui est pas donné d'arriver à de très
heureux résultats, c'est à cause de l'état particulier du pays et de la
Pénurie de personnel ; en outre, les mesures de police sanitaire en
vigueur s'appliquent difficilement dans ce pays, étant donné que le
contrôle du bétail est impossible et les moyens d'investigation difficiles.
Toutes mesures de rigueur seraient encore prématurées et excessives dans
un pays dont les habitants sont encore peu habitués à la discipline des
lois et règlements. Sans doute, une réglementation adaptée spéciale-
ment aux mœurs locales pourrait être de quelque utilité.
recherche des pacages ; quelquefois il est à plus d'un jour de marche du
village. Cette situation est surtout de règle en saison sèche. Des proprié-
taires nous ont affirmé que pendant plusieurs mois, ils ne voient pas
leUr troupeau ; ils ne s'en occupent que lorsqu ils en ont besoin c'est-
à-dire au moment des ventes ou à la période des labours au début de la
saison des pluies. On voit souvent des propriétaires qui. pour préserver
leur troupeau de la contagion, l'envoient d'une région dans une autre ;
la contamination interrégionale est donc de règle au Laos ; cette situa-
tion s'aggrave encore par les échanges d'animaux de labour et de charroi.
Comme cause de diffusion du contage, il faut encore citer les porcins ,
11 n'est pas rare de voir dans les foyers d'infection tous les porcins morts
de la peste ou en état de contamination. Comme on s'en débarrasse de
bonne heure par la vente à bas prix dans les villages voisins, ils apportent
avec eux la contagion et ainsi s'allument d'autres foyers. Il faut consi-
dérer les porcins comme des animaux très sensibles à la peste par
contamination naturelle ; dans certains cas ils sent les premiers atteints
dès le début de l'épizootie. La dissémination de la peste bovine par les
animaux sauvages est fréquente au Laos. On a vu et signalé des cervidés,
des bœufs sauvages, des sangliers morts dans la forêt, de peste bovine.
La peste bovine qui depuis 1922 n'a cessé de sévir dans tout le Laos,
s'y établit à l'état enzootique. Les pertes sont évaluées à 70 dans les
régions où le cheptel est neuf ou indemne depuis de longues années.
Dans les régions où elle a sévi depuis moins de cinq ans les mortalités
sont peu nombreuses ; enfin la mortalité est encore moindre dans les
régions où la peste revient peu de temps après une précédente invasion,
deux à trois ans. Dans ce dernier cas ce sont surtout les jeunes qui
Paient le plus lourd tribut. Quant aux bovins laotiens, leur résistance
à la peste par rapport aux buffles, est bien établie. De 1925 à 1929, les
pertes subies ne sont en effet que 1.345 chez les Bovins, tandis que chez
les bubalins elles sont au nombre de 22.547. Ces chiffres sont bien loin
de la réalité, en raison de nombreux cas non signalés ; mais ils donnent
une idée de ce que les bœufs résistent mieux à la peste que les buffles.
Le principal objectif du Service vétérinaire au Laos a été jusqu'ici la
lutte contre la peste bovine. S'il ne lui est pas donné d'arriver à de très
heureux résultats, c'est à cause de l'état particulier du pays et de la
Pénurie de personnel ; en outre, les mesures de police sanitaire en
vigueur s'appliquent difficilement dans ce pays, étant donné que le
contrôle du bétail est impossible et les moyens d'investigation difficiles.
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un pays dont les habitants sont encore peu habitués à la discipline des
lois et règlements. Sans doute, une réglementation adaptée spéciale-
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