Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1931-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1931 01 septembre 1931
Description : 1931/09/01 (A34,SECTB)-1931/09/30. 1931/09/01 (A34,SECTB)-1931/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6531469x
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
- Situation agricole de l'Indochine
- Renseignements techniques d'Indochine.
- .......... Page(s) .......... 787
- Renseignements extérieurs intéressant l'Indochine.
- Un nouveau dépulpeur de café (par A. N. RITCHIE, Agriculture et Elevage au Congo belge, n° 11, 1931).......... Page(s) .......... 819
- .......... Page(s) .......... 828
- 788 B —
Sur les arbres greffés ou non greffés les lésions restent d'ailleurs très
localisées : La zone d'écorce craquelée est bientôt ceinturée par nn
bourrelet cicatriciel, elle se dessèche complètement et tombe par lam-
beaux. Après quelques mois il subsiste simplement une plaie ovale,
où le bois est à nu sur une largeur un peu inférieure au diamètre de
l'arbre et une hauteur de 5 à 20 centimètres. De sorte que si des insectes
n'interviennent pas — et il est facile de les éloigner par un badigeonnage
au coaltar — la plaie finira par se cicatriser au bout de plusieurs années-
Une évolution analogue s'est produite aussi d'ailleurs sur nombre de
stumps greffés plantés lors de la dernière campagne et ayant subi les
atteintes de la maladie du collet. Lors de la saison des pluies, la végé-
tation ayant repris vigoureusement a permis à la plante de triompher
du parasite. En fendant de tels plants on aperçoit une zone brune le
long de la plaie du collet, mais elle pénètre peu profondément dans Ie
bois et ne s'étend beaucoup ni vers le haut ni vers le bas : On conçoit
que l'évolution plus ou moins grave de la maladie soit influencée par
une foule de facteurs individuels et locaux (tels que la profondeur des
racines, l'épaisseur du liège, la grosseur de la tige, la teneur en eaU
du sol, la nébulosité, l'humidité atmosphérique, la précocité plus ou
moins grande des pluies par rapport à la date de contamination, etc.).
Le fait que les greffés sont plus sensibles qùe les autres plants a
cette affection s'explique facilement : Outre l'action de la paraffine q111
facilite l'apparition des craquelures, il y a le fait que l'écorce est
alimentée par l'appareil libérien, c'est-à-dire en somme par les feuilles-
Du côté opposé à la greffe, au moins pendant la première année après
le recépage l'écorce du sujet est donc mal nourrie. Il en est de même
pour les gros arbres de trois à quatre ans et plus qu'on récèpe à ras
du sol et qui sont alimentés par un seul rejet. L'action du soleil n'est
même plus nécessaire dans ce cas pour permettre l'installation du
parasite et l'écorce du côté opposé au rejet ne tarde pas à se nécroser
le bois est atteint également ; souvent la racine est à son tour contaminee
de sorte que le rejet reste malingre ou meurt. C'est ce qui rend fort
dangereuse la méthode du « greffage sur rejet». Cette méthode a été
préconisée ici par certains agronomes pour la régénération des pli1-
tations non greffées, dont les arbres ont acquis un diamètre trop considé-
rable et une épaisseur d'écorce trop forte, pour permettre la greffe
directe du tronc : Il se peut qu'une telle méthode réussisse dans d'autres
contrées, mais les quelques essais que nous en avons vus ont été des
échecs. On ne saurait trop mettre en garde des planteurs contre cette
pratique.
Traitement de la maladie du collet. - La maladie est justiciable d
traitement préventif très simple qui consiste à interposer un écran entre
Sur les arbres greffés ou non greffés les lésions restent d'ailleurs très
localisées : La zone d'écorce craquelée est bientôt ceinturée par nn
bourrelet cicatriciel, elle se dessèche complètement et tombe par lam-
beaux. Après quelques mois il subsiste simplement une plaie ovale,
où le bois est à nu sur une largeur un peu inférieure au diamètre de
l'arbre et une hauteur de 5 à 20 centimètres. De sorte que si des insectes
n'interviennent pas — et il est facile de les éloigner par un badigeonnage
au coaltar — la plaie finira par se cicatriser au bout de plusieurs années-
Une évolution analogue s'est produite aussi d'ailleurs sur nombre de
stumps greffés plantés lors de la dernière campagne et ayant subi les
atteintes de la maladie du collet. Lors de la saison des pluies, la végé-
tation ayant repris vigoureusement a permis à la plante de triompher
du parasite. En fendant de tels plants on aperçoit une zone brune le
long de la plaie du collet, mais elle pénètre peu profondément dans Ie
bois et ne s'étend beaucoup ni vers le haut ni vers le bas : On conçoit
que l'évolution plus ou moins grave de la maladie soit influencée par
une foule de facteurs individuels et locaux (tels que la profondeur des
racines, l'épaisseur du liège, la grosseur de la tige, la teneur en eaU
du sol, la nébulosité, l'humidité atmosphérique, la précocité plus ou
moins grande des pluies par rapport à la date de contamination, etc.).
Le fait que les greffés sont plus sensibles qùe les autres plants a
cette affection s'explique facilement : Outre l'action de la paraffine q111
facilite l'apparition des craquelures, il y a le fait que l'écorce est
alimentée par l'appareil libérien, c'est-à-dire en somme par les feuilles-
Du côté opposé à la greffe, au moins pendant la première année après
le recépage l'écorce du sujet est donc mal nourrie. Il en est de même
pour les gros arbres de trois à quatre ans et plus qu'on récèpe à ras
du sol et qui sont alimentés par un seul rejet. L'action du soleil n'est
même plus nécessaire dans ce cas pour permettre l'installation du
parasite et l'écorce du côté opposé au rejet ne tarde pas à se nécroser
le bois est atteint également ; souvent la racine est à son tour contaminee
de sorte que le rejet reste malingre ou meurt. C'est ce qui rend fort
dangereuse la méthode du « greffage sur rejet». Cette méthode a été
préconisée ici par certains agronomes pour la régénération des pli1-
tations non greffées, dont les arbres ont acquis un diamètre trop considé-
rable et une épaisseur d'écorce trop forte, pour permettre la greffe
directe du tronc : Il se peut qu'une telle méthode réussisse dans d'autres
contrées, mais les quelques essais que nous en avons vus ont été des
échecs. On ne saurait trop mettre en garde des planteurs contre cette
pratique.
Traitement de la maladie du collet. - La maladie est justiciable d
traitement préventif très simple qui consiste à interposer un écran entre
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