w Les hautes régions où, par suite de l'altitude, les abaissements de S perature au cours de la nuit sont plus forts que dans les zones basses, "Dllt très propices aux brouillards matinaux. Les vallées plus ou moins k fiiees, encaissées, de ces hautes régions se prêtent particulièrement ei1 à la formation de ces brouillards, en raison de l'humidité plus grande qui y règne et des extrêmes de température très accusés, ( Comme il n'a pas été possible d'organiser un service d'observations e Huit dans les stations du réseau indochinois, nous n'avons pas été ^Usqu ici en mesure d'entreprendre une étude sérieuse de la rosée et des °uiUarcis matinaux. Toutefois, si l'on constate assez souvent, le matin, (lie les veuilles sont couvertes de rosée, il y a tout lieu d'admettre dans l Majorité des cas que les végétaux ont été mouillés d'abord par de la osee et ensuite par un léger brouillard près du sol suivant le processus e llc>us avons indiqué plus haut.
« Signalons ici qu'il semble que les condensations nocturnes et mati- a.¡es intenses se produisant, sous forme de rosée et de brouillards bas et
f:iéga.g-eIIlent de chaleur concomitant sont susceptibles d'expliquer le flil que les heures des minima de température se placent en moyenne d. Vaut le lever du soleil dans nos stations d'Indochine, La rosée et les brouillards matinaux sont moins fréquents en saison pluies, de mousson d'été, qu'en saison sèche, de mousson d'hiver, POUr les raisons suivantes : température plus élevée et nébulosité générale grande, donc plus faible rayonnement nocturne, se traduisant par Urie plus faible amplitude dans la variation diurne moyenne de la tempé- atllre et de l'humidité relative de l'air. C'est donc en saison des pluies qUe doivent être le moins rares les minima se plaçant après le lever du s°leil. C'est, comme nous l'avons vu, ce qui a lieu effectivement.
De même, c'est dans les régions où l'on constate les plus faibles o.111pHtQdes dans la variation diurne moyenne de la température et de ¡ 'hl' C. , ,
llllidité relative que ces cas doivent être les moins rares. C est précisé-.
ment -ce que l'on remarque en comparant, par exemplé, les amplitudes 1 élevées dans les stations des divers pays de l'Union : d'une façon géné- rali., elles sont plus faibles au Tonkin et dans le Nord et le Centre-Annam qlle dans le Sud-Indochinois et qu'au Laos ; c'est dans ce dernier pays lu elles sont le plus grandes.
Eh ce qui concerne spécialement les stations des hautes régions et 8lJ.l'tOl1.t les vallées plus ou moins fermées, où les rosées et brouillards ~~aux sont particulièrement fréquents, les cas de minimum de el'atUfe après le lever du soleil sont extemement rares.
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