ximative de la fin du phénomène général (en ne tenant pas compte des quelques très rares fleurs retardataires pouvant s'épanouir encore). - Il est important de noter le moment de la « pleine floraison ».
Nous ferons remarquer que les époques de floraison sont souvent de très longue durée (exemples : pour le théier, dans la moyenne région du Tonkin, de septembre à février ; pour le papayer, presque toute l'année, etc.). Il existe alors plusieurs maxima qui devront être notes.
Pour de nombreuses espèces, il y a des séries de floraisons très brusques et nettement séparées les unes des autres (chez le caféier en particulier), ne durant souvent qu'un ou deux jours : il ne peut alors être question de marquer les dates du début et de la fin de ces floraisons.
Maturité ou récolte des fruits. - S'il s'agit de fruits non comes- tibles, on notera la maturité des fruits. Pour les fruits déhiscents, elle est définie par l'époque de la déhiscence ; pour les fruits charnus, par celle de la chute ou de la dessiccation. 1° Pour la date moyenne, on attendra qu'il y ait certain nombre de fruits qui répondent à la con- dition indiquée ; la date sera toujours approximative. 2° Début et fin : dates approximatives également. Il faut avoir soin de ne pas confondre les fruits tombés accidentellement ou pourris par suite de conditions météoriques défavorables ou d'attaques de maladies ou d'ennemis avec les fruits naturellement mûrs. Il est intéressant de noter dans les « re marques » l'importance de ces accidents ou attaques. S'il s'agit de fruits comestibles, on notera, soit la date moyenne de la récolte, soit le début et la fin de celle-ci. Il n'y a là aucune diffi- culte.
S'il y a plusieurs floraisons et fructifications dans le cours de l'année, mettre autant que possible sur la même ligne horizontale les dates de floraison et de maturité ou récoltes correspondantes.
Remarques: - Dans la colonne réservée aux « remarques », noter tout ce qui peut paraître intéressant au sujet des phénomènes pério crues de la végétation et de l'influence sur eux des facteurs météoriques' Se renseigner sur l'évaluation des pertes dues aux facteurs météoriques adverses. Donner enfin, si possible, quelques renseignements sur les attaques des maladies et ennemis (souvent en rapport avec certaines conditions météoriques) et les pertes qu'elles ont occasionnées.
Nota. — Si le chef de station a besoin de conseils et d'indications verses au sujet des observations qu'il doit effectuer et de leur notation, 1 en obtiendra auprès- des fonctionnaires des Services de l' AgriGUtl et des Forêts et souvent même simplement auprès des cultivateurs m 1 gènes.
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