en appUeation du principe de la translation indirecte. C'est ainsi qu'au • 'tpon, en Chine, aux Philippines, aux Indes Néerlandaises et dans 1 ïnde Ang-Ia ise, en Australie, il existe des fermes exploitant du bétail européen, adapté depuis plusieurs générations à des conditions de climat qui s'éloi- ^"eut considérablement de celles de leurs pays d'origine pour se rappro- er du climat de certaines régions ou parties de l'Indochine. C'est donc a de préférence que l'on trouvera, pour l'importation des reproducteurs, des solutions moins hasard euses que celles qui ont été pratiquées jus- qu'ici.
11 va sans dire que l'éleveur ne devra pas tenter la dangereuse expé- ience d'astreindre ses taureaux importés au dur régime du bétail indi- v ^ne. Le taureau, et surtout le taureau importé, doit bénéficier d'un eflirtic d'exception, dès son débarquement. Il faudra d'abord, en confor- * 1 1 "1 't t , de la réglementation en vigueur, s'assurer qu'il n'est porteur aUciiri germe dangereux susceptible de nuire au troupeau qu'il va servir, IHds le mettre à l'abri des contagions qui l'attendent dès qu'il aUra foulé la terre de l'Indochine : Peste bovine, piroplasmose, surra, ^c-. Son entrée dans l'exploitation doit être soigneusement préparée : Propre, désinfecté, à l'abri du soleil et des intempéries, à l'abri : insectes piqueurs et suceurs ; si le taureau est jeune, comme il se loins vite selon la latitude, l'altitude, le climat et le régime. Celui-ci l être celui de tous les reprod ucteurs, c'est-à-dire très soigné : stabu- r ! Uo" avec petit parcours isolé, assaini, nourriture saine, condensée et Iidle, peu abondante au début puis poussée pendant les périodes de IHonte T .1 .]1' l ]1 k , ., 1 l0r,te- Travail surveillé, dans un petit paddock ou en main pour éviter I surmenage, selon la vigueur et l'âge du taureau : 40 à 50 vaches par n. Réforme et castration dès que la fécondité est en baisse. Carrière ]Ilo:venne 3 à 5 ans.
NOlls avons dit que les conditions de milieu doivent être suffisamment fiorées pour permettre le croisement industriel après 2 ou 3 ans Í, exploitation. Les soins très spéciaux réservés aux taureaux ne pour- :t1ent être, en effet, donnés aux troupeaux métis de première généra- ion sans grever lourdement les charges de l'élevage. Il est donc néces- (le ne faire intervenir les taureaux améliorateurs que lorsque l'on |)e que les demi-sangs pourront, sans augmenter les risques, être as. Mettis au régime des autoc htones. L'exemp l e du troupeau d'An-Khé I)rol Ive, nous l'avons vu, que cela est compatible avec une production eVpe et une condition satisfaisante, si l'emplacement est bien choisi et j e troupeau bien conduit.
\> La production étant en principe entièrement destinée à la vente, il sanB di l't que l'éleveur doit se borner au croisement industriel le p Us a'antail;lIx, ans se lancer imprudemment dans des spéculations
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