surra sont les plus redoutables. Il est cependant possible d'en éviter ou d en réduire considérablement les ravages par les vaccinations et traite- ments préventifs ou curatifs appropriés. Ce résultat sera facilement obtenu par l'organisation d une collaboration confiante et efficace des vétérinaires et des éleveurs.
En Indochine, plus que partout ailleurs, la prospérité de l'élevage est etroitement subordonnée à l'action sanitaire et l'élevage industriel, tel Mue nous le concevons, est impossible sans elle. L'éleveur devra donc Se placer de lui-même sous le contrôle sanitaire des services techniques COlnpétents dont l'action protectrice et bienveillante devra être libérale- ment réglementée.
conduite ET EXPLOITATION DU TROUPEAU Point de vue quantitatif. — Voici notre élevage installé, logé et dûment mis à l'abri des risques habituels les plus graves.
Admettons, un coefficient d'accroissement de 70 pour cent, ce qui n'a rien d exagéré, puisque nous laissons aux pertes et risques divers 30 pour Cellt, chiffre considérable pour une bonne exploitation. Nous devons admettre également pour la clarté de la démonstration qu'il naît autant de vêles que de veaux. Ceci est, du reste, sensiblement exact si l'obser- Vation porte sur un grand nombre d'animaux et pendant une longue Penode : des lois naturelles le veulent ainsi pour la plupart des grands mammifères ; elles ne sont pas démenties en Indochine puisque à la bouverie d An-Khé appartenant à l'Annam et dirigée par le Service veterinaire de ce pays, on a enregistré, pour la période de 1918 à 1930 Ulclus, 516 naissances de mâles pour 518 naissances de femelles.
Si nos calculs s'appliquent, l'éleveur verra croître son troupeau selon la progression établie dans le tabieau joint. Au début de la quatrième année d'exploitation il sera propriétaire de 1.672 têtes (le triple du Il'oupeau initial) dont 675 vaches et 997 produits de 1 à 3 ans. S'il reste dans la ligne de conduite qu'il s'est tracée, il devra, dès lors, réduire :-;l} troupeau à 1.500 têtes par la vente de 172 têtes en commençant le" entendu par les mâles les plus âgés ; soit 172 bœufs de 3 ans.
Quoique la race locale ne soit pas précoce on peut commencer les premières ventes à cet âge. Cependant la lecture du tableau indique qUe si l'élevage reste dans les limites théoriques de nombre et de surface ?ue nous lui avons assignées, il sera parfois nécessaire de vendre des el'es ainsi que des animaux très jeunes. En admettant que ceux-ci orent difficilement acceptés ou refusés par l'industrie, tout permet de le °lre qu ils trouveront acquéreurs dans le pays, soit pour compenser 1 vJdes faits dans les réserves indigènes par le prélèvement initial de •MO têtes, soit pour la consommation et les besoins locaux.
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