soit la saison, ce bétail bénéficie d'une physiologie normale ; parfaite ment adapté à son milieu il oppose aux facteurs de dépérissement le maximum de résistance : les intempéries saisonnières, la disette, la séche resse et le manque d'eau, l'insolation violente et la fatigue impressionnent à peine sa résistance ; cette Rusticité est bien mise en relief si '-' la compare à la délicatesse, a la sensibililé relative du buffle qui ne résiste à l'hostilité de l'ambiance (pie dans certaines conditions très sp d'habitat et de régime ; elle apparaît davantage lorsqu'on compare comportement de notre petit bétail avec celui des races importées, l'égard des grandes contagions dominantes : Peste bovine, TrypanoSO' miases, Piroplasmoses, etc. L'exemple de cette dernière maladie est frappant. : tout bétail métropolitain introduit en Indochine dans nne région infectée succombe irrévocablement s'il n'est pas, à bref délai, protégé contre la maladie. Au contraire, si l'agent virulent est assez souvent rencontré sur le bétail indigène, la Piroplasmose-malodie est une rareté pathologique.
Il faut donc écarter résolument, pour la période de début tout aU moins, toute tentative d'introduire et d'élever industriellement en Indo- chine le beau bétail de la belle France : Un chien vivant iwut mie11"1 qu'un lion mort (proverbe hindou) et mieux vaut notre petit bétail capa ble de trouver sa subsistance dans la brousse qu'une vache de hante naissance mourant de famine et de misère devant l'inclémence du climat et l'aridité des paturages tropicaux.
Vivre d'abord, croître ensuite el enfin multiplier.
ba multiplication est fonction de la Prolificité et celle-ci varie avec race. Klle garantit un accroissement normal, et par suite rapide, ( 11 troupeau-mère initial, des possibilités de bénéfices précocement réalise" et régulièrement maintenus, le rajeunissement systématique du troupean par l'élimination des géniteurs maies et feme lles en baisse de fécondité et, pour tout dire, elle garantit, la prospérité de l'entreprise.
Cette qualité se retrouve à un très haut degré c hez notre bétail, comme dans beaucoup de races primitives ayant pour ainsi dire choisi lenr habitat d'élection. Pour n'être pas taxé d'optimisme ou, pis encore, de dangereux illusionnisme, apportons nos preuves ; elles ne nous ont PaS été fournies par l'élevage privé qui n a pas eu, jusqu à présent, en In('° chie ie caractère exclusif et rationnel que nous attribuons nécessau ment aux entreprises éventuelles ; elles proviennent de l'élevage offic-1 dont on a cependant coutume de dire qu'il est mal conduit, si ce 11 em- pire. Elles résultent donc des constations faites dans les Etablissement8 Zootechniques de Nông-Công (près de Thanh-Hoa) et de An-Khé (provint de Kontum) appartenant au Protectorat de l'Annam et dirigés par le Service vétérinaire local. Ces élevages qui pourraient être encore aIJle- liorés, fournissent actuellement 82 et 85 pour cent de naissances par 311
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