Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1931-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juillet 1931 01 juillet 1931
Description : 1931/07/01 (A34,SECTB)-1931/07/31. 1931/07/01 (A34,SECTB)-1931/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65314673
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
— 558 B —
départ, soit 100.000 têtes dont 97.500 jeunes femelles et 2.500 milles.
Nous verrons comment un troupeau ainsi composé et rationnellement
géré peut être quadruplé au bout de quatre ans.
Un prélèvement initial de 100.000 têtes est donc nécessaire et suffisant ;
il n'est pas impossible puisqu'il ne représenle (pie 5 pour cent de l'effec-
tif total de l'Indochine. Il sera cependant rendu plus difficile du fait <¡nu
le choix à faire ne doit porter principalement que sur des femelles de 2 à
- 5 ans bien conformées et aptes à reproduire. Du fait de la répartition
de cette nouvelle industrie entre cent concessionnaires disséminés dans
quatre pays, le recrutement et l'acheminement des éléments géniteurs
lie présentent pas non plus à priori de difficultés insurmontables : somme
toute la constitution des troupeaux d'élevage paraît possible avec les
ressources locales, sans être préjudiciable à l'Economie générale du pays.
KKGIMR KVIÏNTI IÏI. DE L',h,E\A(;T¡; INDUSTRIEL
Une industrie comme celle que nous considérons ne peut, au début
tout au moins, exploiter que du bétail indigène, seul susceptible, pour
les raisons que nous examinerons plus loin, de prospérer dans les condi-
tions précaires et économiques où nous devons le placer pour que
l'affaire soit rémunératrice.
Le mode d'exploitation qui présente les garanties suffisantes avec le
minimum de dépenses, est, sans contredit, l'élevage extensif demi salI-
vage, sur parcours de brousse pratiquement illimité, avec stabulation
nocturne ; il peut être réalisé dans les régions où la végétation s pon-
tanée, pouvant servir à l'alimentation du bétail, est suffisamment dense
pour assurer en toutes saisons et surtout. en saison sèche l'entretien de
une tête de bétail adulte au moins pour trois hectares de parcours. Dan:;
ces conditions il faudrait trouver en Indochine 1.200.000 hectares de
parcours (1), divisés en cent concessions ou groupes de 12.000 hectares
pour fournir largement la nourriture de 400.000 têtes de bétail, c'est-à-
dire des troupeaux d'élevage à leur développement maximum 11 semble,
à priori, que cette condition ne soit pas irréalisable : la moyenne région
du Tonkin, les contreforts de la Chaîne Annamitique, les hauts plateaux
de 1 \nnam et du Laos, certaines plaines du Cambodge offrent encore de
vastes territoires vacants non réclamés par la colonisation agricole et
propres à l'élevage ; une détermination judicieuse des régions d'élevage
permettrait de grouper les éleveurs sur les points les plus favorables et
de les faire bénéficier des avantages de travaux faits en commun pour
l'aménagement de la région et pour la sortie des produits de l'élevage.
(1) Soit moins de 2 pour cent de la superficie totnle de l'Indochine.
départ, soit 100.000 têtes dont 97.500 jeunes femelles et 2.500 milles.
Nous verrons comment un troupeau ainsi composé et rationnellement
géré peut être quadruplé au bout de quatre ans.
Un prélèvement initial de 100.000 têtes est donc nécessaire et suffisant ;
il n'est pas impossible puisqu'il ne représenle (pie 5 pour cent de l'effec-
tif total de l'Indochine. Il sera cependant rendu plus difficile du fait <¡nu
le choix à faire ne doit porter principalement que sur des femelles de 2 à
- 5 ans bien conformées et aptes à reproduire. Du fait de la répartition
de cette nouvelle industrie entre cent concessionnaires disséminés dans
quatre pays, le recrutement et l'acheminement des éléments géniteurs
lie présentent pas non plus à priori de difficultés insurmontables : somme
toute la constitution des troupeaux d'élevage paraît possible avec les
ressources locales, sans être préjudiciable à l'Economie générale du pays.
KKGIMR KVIÏNTI IÏI. DE L',h,E\A(;T¡; INDUSTRIEL
Une industrie comme celle que nous considérons ne peut, au début
tout au moins, exploiter que du bétail indigène, seul susceptible, pour
les raisons que nous examinerons plus loin, de prospérer dans les condi-
tions précaires et économiques où nous devons le placer pour que
l'affaire soit rémunératrice.
Le mode d'exploitation qui présente les garanties suffisantes avec le
minimum de dépenses, est, sans contredit, l'élevage extensif demi salI-
vage, sur parcours de brousse pratiquement illimité, avec stabulation
nocturne ; il peut être réalisé dans les régions où la végétation s pon-
tanée, pouvant servir à l'alimentation du bétail, est suffisamment dense
pour assurer en toutes saisons et surtout. en saison sèche l'entretien de
une tête de bétail adulte au moins pour trois hectares de parcours. Dan:;
ces conditions il faudrait trouver en Indochine 1.200.000 hectares de
parcours (1), divisés en cent concessions ou groupes de 12.000 hectares
pour fournir largement la nourriture de 400.000 têtes de bétail, c'est-à-
dire des troupeaux d'élevage à leur développement maximum 11 semble,
à priori, que cette condition ne soit pas irréalisable : la moyenne région
du Tonkin, les contreforts de la Chaîne Annamitique, les hauts plateaux
de 1 \nnam et du Laos, certaines plaines du Cambodge offrent encore de
vastes territoires vacants non réclamés par la colonisation agricole et
propres à l'élevage ; une détermination judicieuse des régions d'élevage
permettrait de grouper les éleveurs sur les points les plus favorables et
de les faire bénéficier des avantages de travaux faits en commun pour
l'aménagement de la région et pour la sortie des produits de l'élevage.
(1) Soit moins de 2 pour cent de la superficie totnle de l'Indochine.
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