(1925 et 1926) est le facteur dominant de la diminution du nombre des générations et des variations entre les dates d'éclosion des individus de celles-ci. 1926 a été bien plus froid que 1925 et, du lor mai au 30 septembre, la somme des températures a été de degrés F. moindre que pour la période correspondante de 1925 ».
Humidité atmosphérique, — Les mêmes auteurs s'expriment ainsi quant à l'influence de l'humidité atmosphérique : « L'humidité semble avoir quelque influence sur la mortalité et le développement de la génération de printemps du Laspeyresia molesta Busck et du Carp0' capsa pomonella L. Des cocons ayant hiverné, mis dans du papier plisse, conservés ensuite dans une atmosphère sèche, subirent une bien pIn:) forte mortalité que ceux qui furent trempés dans l'eau à plusieurs re- prises (deux heures par semaine) ».
Un cas assez curieux se présente dans la région centrale du golfe du Bengale, qui est la région de l'Inde où l'on cultive le plus intensivement le riz, mais où sévit une grave maladie causée par un nématode. Ce ver ne s'attaque qu'aux parties aériennes externes de la plante. Il doit donc quitter l'eau, mais exige pour se développer une humidité relative de l'air supérieure à 93 Au-dessus de ce point, il a le pouvoir de condenser l'eau autour de lui et il se déplace dans la mince couche liquide qui l'entoure par une méthode de reptation analogue à celle des serpents.
Dans des conditions de complète submersion, il ne peut ni s'alimenter, ni se reproduire. La maladie ne peut donc sévir que dans des régions où l'humidité de l'air est extrêmement élevée pendant les mois d ete et d'automne. Grâce à la concordance des renseignements fournis p;lr les stations météorologiques et phytopalhologiqlle, il a été possible d déterminer avec une très grande précision les différentes régions de I Inde où le riz est susceptible d'être attaqué par le ver d'une façon permanente.
L'influence de l'humidité atmosphérique apparaît toutefois moins n- table en général que celle de la température et de l'insolation. Il serait intéressant de la connaître en ce qui concerne les principaux parasites des plantes de grande culture de l'Union.
Pluie. — La pluie, lorsqu'elle est assez forte, tue un grand nombre de chenilles, de larves et d'adultes. Ex : sur le riz : chenilles des microlé- pidoptères — Podops — Nephotettix, etc.
Voici, au reste, quelques lignes extraites du Ih'porl of the Proccedill!l" of the second Enlomologieal Meeting, Pusa 1927 : « Dans le Punjab, Earias (les deux espèces, mais principalement E. insulalla attaque le cotonnier chaque année. Certaines années l'altaque est pll1 sérieuse que d'autres. Les o bservations faites jusqu'à ce jour montrent l'influence de deux facteurs sur l'abondance du parasite : les pluies de
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