Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1931-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juillet 1931 01 juillet 1931
Description : 1931/07/01 (A34,SECTB)-1931/07/31. 1931/07/01 (A34,SECTB)-1931/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65314673
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
— 626 B —
4° de leur forme (anguleuse, arrondie) ;
5° de leurs contours (sont-elles ou non nettement limitées par une
ligne brune qui sépare les tissus malades des tissus vivants ?) ;
6° de leur mode de croissance (en courbes concentriques ou non) ;
7° des fructifications qu'on peut voir sur leur face inférieure, quelque-
fois sur leur face supérieure (duvet blanc, ou brun, ou noir — points
noirs répartis capricieusement ou sur des cercles concentriques (examen
à la loupe).
On signalera si les feuilles attaquées tombent ou restent en place. Mais,
du fait qu'il y a chute des feuilles, il serait dangereux de conclure
qu'il y a maladie des feuilles. Le plus souvent pour l'hévéa et le caféier
en Indochine, les chutes de feuilles sont dues à une maladie des tiges.
Les fruits présentent des altérations analogues : la maladie pénètre
plus ou moins profondément et attaque ou n'attaque pas la graine. Les
céréales ont des maladies plus particulières carie; charbon, faux-char-
bon) dans lesquelles les fruits se trouvent remplacés par une masse grise,
■■ brune, ou noire, en partie ou totalement pulvérulente.
Les tiges vertes peuvent porter des taches de tissus malades à différents
niveaux. Quand la pourriture fait tout le tour de l'écorce ou pénètre
jusqu'à la moelle la partie située au-dessus de la région malade meurt
(anthracnose du caféier en Cochinchine). Certains champignons des tiges
ont un caractère envahissant et, une fois introduits dans un jeune rameau,
gagnent peu à peu vers le bas jusque dans les parties aoûtées de la
plante et parfois jusqu'au collet : on dit alors qu'il s'agit d'un « die
back »,
Pour les plantes herbacées les « flétrissures du collet » sont particu-
lièrement graves (tiêm du riz, Fusarium du cotonnier).
Les tiges aoûtées peuvent porter aussi des attaques localisées de l'écorce
\Corticiuni, l^iytophtora de l'hévéa). Le champignon fait pourrir une
certaine surface de l'écorce, puis, lorsque, pour une raison quelconque,
son évolution s'arrête, il se forme autour de la région morte un bourrelet
cicatriciel. Les tissus morts se dessèchent et finissent par tomber. Il reste
ce que l'on appelle un « chancre » (plaie d'origine pathologique limitée
par un bourrelet cicatriciel simple ou composé).
L'attaque peut se porter sur le bois lui-même et provoquer sa pouru
ture avec, dans certains cas, des écoulements ou de la gommose. Dans ce
cas, la maladie a généralement une évolution lente ; la croissance de
l'arbre s'arrête, le feuillage est pâle et peu abondant, souvent mênie
les feuilles tombent ; la fructification est très réduite ou, au contraire,
surabondante.
4° de leur forme (anguleuse, arrondie) ;
5° de leurs contours (sont-elles ou non nettement limitées par une
ligne brune qui sépare les tissus malades des tissus vivants ?) ;
6° de leur mode de croissance (en courbes concentriques ou non) ;
7° des fructifications qu'on peut voir sur leur face inférieure, quelque-
fois sur leur face supérieure (duvet blanc, ou brun, ou noir — points
noirs répartis capricieusement ou sur des cercles concentriques (examen
à la loupe).
On signalera si les feuilles attaquées tombent ou restent en place. Mais,
du fait qu'il y a chute des feuilles, il serait dangereux de conclure
qu'il y a maladie des feuilles. Le plus souvent pour l'hévéa et le caféier
en Indochine, les chutes de feuilles sont dues à une maladie des tiges.
Les fruits présentent des altérations analogues : la maladie pénètre
plus ou moins profondément et attaque ou n'attaque pas la graine. Les
céréales ont des maladies plus particulières carie; charbon, faux-char-
bon) dans lesquelles les fruits se trouvent remplacés par une masse grise,
■■ brune, ou noire, en partie ou totalement pulvérulente.
Les tiges vertes peuvent porter des taches de tissus malades à différents
niveaux. Quand la pourriture fait tout le tour de l'écorce ou pénètre
jusqu'à la moelle la partie située au-dessus de la région malade meurt
(anthracnose du caféier en Cochinchine). Certains champignons des tiges
ont un caractère envahissant et, une fois introduits dans un jeune rameau,
gagnent peu à peu vers le bas jusque dans les parties aoûtées de la
plante et parfois jusqu'au collet : on dit alors qu'il s'agit d'un « die
back »,
Pour les plantes herbacées les « flétrissures du collet » sont particu-
lièrement graves (tiêm du riz, Fusarium du cotonnier).
Les tiges aoûtées peuvent porter aussi des attaques localisées de l'écorce
\Corticiuni, l^iytophtora de l'hévéa). Le champignon fait pourrir une
certaine surface de l'écorce, puis, lorsque, pour une raison quelconque,
son évolution s'arrête, il se forme autour de la région morte un bourrelet
cicatriciel. Les tissus morts se dessèchent et finissent par tomber. Il reste
ce que l'on appelle un « chancre » (plaie d'origine pathologique limitée
par un bourrelet cicatriciel simple ou composé).
L'attaque peut se porter sur le bois lui-même et provoquer sa pouru
ture avec, dans certains cas, des écoulements ou de la gommose. Dans ce
cas, la maladie a généralement une évolution lente ; la croissance de
l'arbre s'arrête, le feuillage est pâle et peu abondant, souvent mênie
les feuilles tombent ; la fructification est très réduite ou, au contraire,
surabondante.
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