Terrain. — Les lots de caféiers destinés aux études écologiques seront établis sur des terrains dont la texture, la composition chimique et lil configuration représentent bien le type moyen des terrains de la région.
Si la culture du caféier est pratiquée dans une égale mesure su' plusieurs types différents, les observations devront évidemment être effectuées parallèlement sur chacun d'eux.
On adoptera la méthode de culture et de fumure la plus employée dans la région.
Les renseignements donnés dans la 2e colonne, « caractéristiques de la plantation », ont une importance capitale, car chacun sait que les facteurs météoriques agissent différemment suivant la nature et li..
c configuration du sol et suivant la méthode de culture. A Phu-Hô, des pluies-violentes de 40-50 mm n 'ont eu sur des terres battantes, formant croûte, inclinées de 4 %, que 2 à 3 cm de pénétration, alors que sur des terres granuleuses de même inclinaison la pénétration fut presque complète.
Age et taille. — L'influence des facteurs météoriques diffère également suivant l'âge des arbustes et suivant la taille adoptée. A Phu-Hô, 1 période de froid de janvier 1930 a été beaucoup mieux supportée chez les caféiers Charis et Robustoïdes par les plants jeunes et les pl a Jl.IS taillés que par les plants âgés ou non taillés. 11 faudra donc avoir so- de noter ces ind ications. Les o bservations courantes ne seront faites (Ille sur des plants âgés d'au moins 7 ans et de moins de 15 ans.
Pour que l'étude soit complète, il faudrait observer parallèlement : 1° des plants jeunes (1re et 2e année) ; 2° des plants adultes (6 à 10 ans) ; 3° des plants âgés (plus de 15 ans).
Observations sur jeunes plants. — Si des observations peuvent être faites sur des jeunes plants on notera : 1° le mode d'établissement (semis direct, mode et âge de transplan- tation, abris, etc.) ; 2° le pourcentage de reprise à 3 mois ; 3° le pourcentage de manquants à la fin de la lre année ; 4° la hauteur moyenne des arbustes à la fin de chaque mois (et 10 si possible, tous les 15 jours, ce qui permettrait de définir encore 1111 les poussées de végétation) ; 5° les degâts causés par les maladies, les parasites et les accll graves (coups de vent, grêle, etc.).
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