Par le calcium. En traitant un tel sol avec une solution de nitrate de potasse, il ne peut y avoir libération d'acide nitrique et l'extrait sera rieutre. Si de la chaux en quantité plus que, suffisante a été ajoutée P?ur neutraliser le sol, il y aura de la chaux solide dans le sol qui ;lendra en solution dans le traitement au nitrate de potasse, rendant solution alcaline ou en tout cas moins acide que la solution d'eau du sol. Les exemples des résultats obtenus sur les sols qui ont été ex- clu SlVement chaulés sont donnés plus loin.
MÉTHODES DE DÉTERMINATION DE L'ACIDITÉ DES SOLS 1° E * I Exigence du sol en chaux. — Dans les premiers travaux sur les s'0 s, une mesure de l'acidité fut recherchée dans la quantité de chaux exigée pour amener un sol à la neutralité. Cette méthode consistait à gite:r un certain poids de sol avec une quantité connue de bicarbonate e chaux et à évaluer l'excès de chaux qui n'avait pas été neutralisé aCI e dans le sol.
1611 que cette méthode ait donné des résultats très utiles, elle ne fut pas jugée satisfaisante dans le cas des sols des Indes N. E. ; la méthode Hopkins est meilleure, elle est maintenant employée avec certaines Modifications. Cette méthode, jusqu'à maintenant employée, est la sui- vante : ri Cent grammes de sol sont agités avec 250 cc de solution de nitrate t e. Potassium neutre à une certaine concentration (normale). Après érolS heures, le liquide est extrait du sol par filtration et l'acidité est rvaluée par la quantité d'alcali qu'il faut ajouter pour amener la solu- tio II à la neutralité. De cette quantité on obtient (par calcul) un chiffre j. sentant les livres de chaux nécessaires pour neutraliser un mil- p de livres de sol. Ce chiffre est appelé l'acidité Hopkins du sol le eendant si nous ajoutons la quantité exigée de chaux indiquée par le chiffre d'acidité Hopkins, à un sol donné, on obtient rarement, en fa it Pl-sque jamais, un sol neutre ; et en pratique, il faut quatre fois la quantité de chaux indiquée par l'acidité Hopkins pour obtenir la eutralisation.
d Cette méthode a cependant été de grande valeur pour déterminer le degré d'acidité d'un sol à condition que les résultats aient été inter- prétés de façon convenable.
E" général, le thé pousse avec succès sur des sols ayant différents (leeré8 d'acidité, le chiffre de Hopkins n'a de valeur que pour compa- re es sols de même type. Pour un sable de Mal (Dooars) la valeur est Ii ernent environ 60 — 160 ; pour un limon sablonneux du mi- r etl de l'Assam environ 300, pour un sol de l'Assam supérieur envi- ron ë°0 ; pour un banc rouge dur (Dooars) ou un « teela » sablonneux
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