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Si nous examinons pour une même année les chiffres fournis par des
densités d'empoissonnement différentes, nous constatons que, dans l'en-
semble, quelle que soit la densité d'empoissonnement et le nombre de
poissons récoltés, la variation du rendement dans les différentes périodes
d'élevage est toujours sensiblement la même. Nous pouvons donc analyser
cette variation sans tenir compte de la densité d'empoissonnement et du
nombre de poissons récoltés.
Les rendements, après avoir été très élevés en juillet-août, subissent
une chute brusque et sont faibles en septembre et octobre, pour devenir
un peu plus hauts pendant la première quinzaine de novembre. Cette
variation a la même allure que celle que l'on observe dans un élevage en
bassin ; toutefois, la baisse de rendement en septembre-octobre est beaucoup
plus accentuée en rizière. Ce phénomène est aisément explicable. Septembre
et octobre correspondent à l'époque où la végétation du riz est la plus
touffue. Il en résulte une certaine gêne dans la circulation des poissons et
surtout le très fort ombrage est un obstacle à la pullulation du plankton
dont se nourrissent les carpes. Cette explication est confirmée par les
constatations faites par les Javanais qui font l'élevage pendant le 2e mois
de végétation du riz avec une densité d'empoissonnement inférieure à
celle utilisée pendant le premier mois et qui obtiennent pendant cette
période un rendement inférieur à celui de la période précédente. Cependant,
à Java, à cause de la température à peu près uniforme, les rendements
fournis par la carpe élevée en bassins sont d'un mois à l'autre sensiblement
égaux. La baisse de rendement est donc due aux conditions particulières
présentées par la rizière.
Si nous comparons les rendements obtenus en juillet et août, nous
constatons que, suivant les années, l'un de ces deux mois prend plus ou
moins l'avantage par rapport à l'autre, les rendements de juillet varient
relativement peu (il faut naturellement tenir compte du fait que la
faiblesse en valeur absolue des rendements obtenus en juillet 1937 et
juillet 1938, dans les parcelles qui ont reçu des empoissonnements de
300 et 600 à l'ha, provient de l'emploi de ces faibles densités d'empois-
sonnement), alors que l'on observe des différences considérables dans
ceux d'août. Nous pensons qu'il faut voir là encore une influence de la
culture du riz. En effet, les rendements- les plus faibles obtenus en août
correspondent à l'année 1935 où le repiquage a été le plus précoce (17
juillet), les rendements les plus forts à l'année 1939 où le repiquage a été
le plus tardif (10 août). En 1937 et 1938, les rendements d'août sont
intermédiaires et correspondent à des époques de repiquage également
intermédiaires (28 juillet en 1937, 24 juillet en 1938). Rappelons que
l'empoissonnement a toujours eu lieu à peu près à la même époque chaque
année (dates extrêmes: 29 juin et 5 juillet). Par conséquent, il semble
Si nous examinons pour une même année les chiffres fournis par des
densités d'empoissonnement différentes, nous constatons que, dans l'en-
semble, quelle que soit la densité d'empoissonnement et le nombre de
poissons récoltés, la variation du rendement dans les différentes périodes
d'élevage est toujours sensiblement la même. Nous pouvons donc analyser
cette variation sans tenir compte de la densité d'empoissonnement et du
nombre de poissons récoltés.
Les rendements, après avoir été très élevés en juillet-août, subissent
une chute brusque et sont faibles en septembre et octobre, pour devenir
un peu plus hauts pendant la première quinzaine de novembre. Cette
variation a la même allure que celle que l'on observe dans un élevage en
bassin ; toutefois, la baisse de rendement en septembre-octobre est beaucoup
plus accentuée en rizière. Ce phénomène est aisément explicable. Septembre
et octobre correspondent à l'époque où la végétation du riz est la plus
touffue. Il en résulte une certaine gêne dans la circulation des poissons et
surtout le très fort ombrage est un obstacle à la pullulation du plankton
dont se nourrissent les carpes. Cette explication est confirmée par les
constatations faites par les Javanais qui font l'élevage pendant le 2e mois
de végétation du riz avec une densité d'empoissonnement inférieure à
celle utilisée pendant le premier mois et qui obtiennent pendant cette
période un rendement inférieur à celui de la période précédente. Cependant,
à Java, à cause de la température à peu près uniforme, les rendements
fournis par la carpe élevée en bassins sont d'un mois à l'autre sensiblement
égaux. La baisse de rendement est donc due aux conditions particulières
présentées par la rizière.
Si nous comparons les rendements obtenus en juillet et août, nous
constatons que, suivant les années, l'un de ces deux mois prend plus ou
moins l'avantage par rapport à l'autre, les rendements de juillet varient
relativement peu (il faut naturellement tenir compte du fait que la
faiblesse en valeur absolue des rendements obtenus en juillet 1937 et
juillet 1938, dans les parcelles qui ont reçu des empoissonnements de
300 et 600 à l'ha, provient de l'emploi de ces faibles densités d'empois-
sonnement), alors que l'on observe des différences considérables dans
ceux d'août. Nous pensons qu'il faut voir là encore une influence de la
culture du riz. En effet, les rendements- les plus faibles obtenus en août
correspondent à l'année 1935 où le repiquage a été le plus précoce (17
juillet), les rendements les plus forts à l'année 1939 où le repiquage a été
le plus tardif (10 août). En 1937 et 1938, les rendements d'août sont
intermédiaires et correspondent à des époques de repiquage également
intermédiaires (28 juillet en 1937, 24 juillet en 1938). Rappelons que
l'empoissonnement a toujours eu lieu à peu près à la même époque chaque
année (dates extrêmes: 29 juin et 5 juillet). Par conséquent, il semble
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