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INSTITUT DE RECHERCHES PHYSIQUES ET CHIMIQUES
RIKEN
L'Institut japonais des recherches physiques et chimiques « Rikagaru Ken-
kyujo », en abrégé « Riken», vient de célébrer, le 20 mars dernier, le 25e anniver-
saire de sa fondation.
Cette entreprise qui se situe à l'avant-garde du progrès industriel au Japon
offre un exemple précis de ce que certains économistes appellent une entreprise
scientifique industrielle c'est-à-dire, d'après leur définition même, une entreprise
industrielle dans laquelle le financement est limité par le progrès réalisé dans
la fabrication.
L'entreprise scientifique industrielle diffère des autres industries en ce qu'elle
règle son développement d'après les résultats obtenus dans ses laboratoires se
traduisant par une amélioration de la qualité du produit fabriqué et non d'après
l'élargissement des débouchés et l'accroissement en quantité de la demande.
La société « Riken » fut à l'origine créée pour exploiter les brevets d'un institut
de recherches physico-chimiques, connu précisément sous le nom de Riken.
L'Institut Riken fut fondé par le docteur Jokichi Takamine qui, après des
études faites en Amérique, mena campagne en vue de faire valoir l'intérêt de créer,
au Japon, un organisme de recherches scientifiques désintéressé. Cette campagne
aboutit, en 1916, au vote d'une loi tendant à « la subvention de personnes
juridiques se consacrant dans l'intérêt public, à des recherches physiques et
chimiques». Le montant des subventions prévues était de 1.600.000 yen pour
chaque exercice fiscal de 1916 à 1922 et de 250.000 yen annuellement de 1923
à 1933. Ce fut le baron Shibusawa, l'un des promoteurs du Japon industriel
moderne, qui fut chargé d'organiser et de présider un comité spécial chargé
d'allouer les subventions ainsi fixées auxquelles vinrent s'ajouter 3.180.000 yen
de dons dont un million offert par la Maison Impériale. En mars 1917, l'Institut
de recherches physico-chimiques Riken devint personne juridique.
Le but de cet organisme est de se consacrer au développement et au progrès
industriel du pays par le moyen de recherches scientifiques et la mise au point
des applications qui peuvent en résulter. Chaque fois qu'une invention peut être
portée dans le domaine de l'industrie, une entreprise est fondée pour l'exploiter,
qui dépend de l'Institut, ou le brevet qui sanctionne cette invention est vendu
à l'industrie intéressée.
Le travail de recherches auquel se livre l'Institut se rapporte à des problèmes
importants en matière de physique théorique et de physique appliquée, de chimie
inorganique, théorique, organique et biologique.
Les résultats des recherches sont publiés, régulièrement, au cours de deux
conférences annuelles dont l'une a lieu en juin et l'autre en décembre. Des mono-
graphies imprimées en japonais aussi bien qu'en langues européennes sont
publiées mensuellement. Le nombre de ces publications, de la fondation à 1941,
a atteint 2.758 dont 1.686 (22.343 pages) en langue japonaise et 1.072 (13.848
pages) en langues européennes.
Le fonds de roulement de l'Institut était de Y 5.500.000 en 1917, de
Y 6.400.000 en 1936 et de Y 11.000.000 en 1941.
RIKEN
L'Institut japonais des recherches physiques et chimiques « Rikagaru Ken-
kyujo », en abrégé « Riken», vient de célébrer, le 20 mars dernier, le 25e anniver-
saire de sa fondation.
Cette entreprise qui se situe à l'avant-garde du progrès industriel au Japon
offre un exemple précis de ce que certains économistes appellent une entreprise
scientifique industrielle c'est-à-dire, d'après leur définition même, une entreprise
industrielle dans laquelle le financement est limité par le progrès réalisé dans
la fabrication.
L'entreprise scientifique industrielle diffère des autres industries en ce qu'elle
règle son développement d'après les résultats obtenus dans ses laboratoires se
traduisant par une amélioration de la qualité du produit fabriqué et non d'après
l'élargissement des débouchés et l'accroissement en quantité de la demande.
La société « Riken » fut à l'origine créée pour exploiter les brevets d'un institut
de recherches physico-chimiques, connu précisément sous le nom de Riken.
L'Institut Riken fut fondé par le docteur Jokichi Takamine qui, après des
études faites en Amérique, mena campagne en vue de faire valoir l'intérêt de créer,
au Japon, un organisme de recherches scientifiques désintéressé. Cette campagne
aboutit, en 1916, au vote d'une loi tendant à « la subvention de personnes
juridiques se consacrant dans l'intérêt public, à des recherches physiques et
chimiques». Le montant des subventions prévues était de 1.600.000 yen pour
chaque exercice fiscal de 1916 à 1922 et de 250.000 yen annuellement de 1923
à 1933. Ce fut le baron Shibusawa, l'un des promoteurs du Japon industriel
moderne, qui fut chargé d'organiser et de présider un comité spécial chargé
d'allouer les subventions ainsi fixées auxquelles vinrent s'ajouter 3.180.000 yen
de dons dont un million offert par la Maison Impériale. En mars 1917, l'Institut
de recherches physico-chimiques Riken devint personne juridique.
Le but de cet organisme est de se consacrer au développement et au progrès
industriel du pays par le moyen de recherches scientifiques et la mise au point
des applications qui peuvent en résulter. Chaque fois qu'une invention peut être
portée dans le domaine de l'industrie, une entreprise est fondée pour l'exploiter,
qui dépend de l'Institut, ou le brevet qui sanctionne cette invention est vendu
à l'industrie intéressée.
Le travail de recherches auquel se livre l'Institut se rapporte à des problèmes
importants en matière de physique théorique et de physique appliquée, de chimie
inorganique, théorique, organique et biologique.
Les résultats des recherches sont publiés, régulièrement, au cours de deux
conférences annuelles dont l'une a lieu en juin et l'autre en décembre. Des mono-
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publiées mensuellement. Le nombre de ces publications, de la fondation à 1941,
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Y 6.400.000 en 1936 et de Y 11.000.000 en 1941.
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