- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE
Pages- .......... Page(s) .......... 962
- .......... Page(s) .......... 975
- NOTES ET DOCUMENTS
- .......... Page(s) .......... 999
- .......... Page(s) .......... 1007
- .......... Page(s) .......... 1018
- .......... Page(s) .......... 1019
- .......... Page(s) .......... 1020
- .......... Page(s) .......... 1022
- .......... Page(s) .......... 1023
- .......... Page(s) .......... 1025
- .......... Page(s) .......... 1028
- 919 -
en moyenne 9 quintaux de paddy à l'hectare. Elles offrent pour l'élevage
de mauvaises conditions car leur sol est formé d'une couche de boue
tellement épaisse qu'on ne peut utiliser les buffles pour le travailler. Elles
ont été choisies afin de voir ce que peut donner l'élevage en rizières
dans des conditions aussi défavorables. Les diverses phases de la culture
du riz au 10e mois s'y échelonnent de la façon suivante :
Le premier labour est exécuté à la houe, dans la quinzaine qui suit la
récolte du 5e mois. Pour cela, l'eau est complètement évacuée, mais le
sol reste à l'état de vase molle sur une grande épaisseur rendant impos-
sible l'utilisation des buffles. Fin juin, 2e labour à la houe sous l'eau
avec enfouissement de fumure. Ce labour est suivi de hersage et nivelle-
ment exécutés au rateau. Le repiquage a lieu au début du mois de juillet.
Enfin, pendant la végétation du riz, un ou plusieurs sarclages sont
exécutés chaque fois que le développement des herbes le rend nécessaire.
Rizières du 10e mois de la station de pisciculture de Nao-phô
Elles forment un groupe de parcelles un peu plus fertile que le groupe
précédent. Nous avons utilisé, en 1938-1939 et 1940, douze parcelles qui
ont donné pendant ces trois années un rendement annuel moyen de 12
quintaux de paddy à l'hectare. Elles représentent le type classique de
rizières que l'on rencontre dans toute la moyenne région limitrophe du
delta. Elles occupent un bas-fond situé entre des mamelons couverts de
brousse ou de cultures de laquiers.
La surface de chacune des 12 parcelles n'est pas uniforme. Elle varie
entre 277 m2 et 816 m2. Nous avons préféré ne pas modifier la disposition
des parcelles, ce qui aurait entraîné des terrassements assez importants,
aurait modifié la fertilité relative des parcelles et aurait par conséquent
risqué d'entraîner des erreurs beaucoup plus considérables que celles,
certainement peu sensible pour le but pratique poursuivi, qui peuvent
résulter de la comparaison de parcelles de surfaces inégales.
Les diverses phases de la culture du riz s'y échelonnent dans le temps
de la façon suivante:
Les rizières étant complètement à sec, un premier labour est exécuté
dès le début d'avril. Fin avril, il est suivi d'un premier hersage à sec.
Vers la fin de mai, dès que les rizières ont pu être légèrement irriguées,
on fait un 2e hersage sous l'eau, avec enfouissement de fumure. Au début
de juillet, on pratique un troisième hersage toujours sous l'eau avec
nivellement des parcelles. Repiquage au début de juillet. Enfin, comme
pour les rizières à deux récoltes, un ou plusieurs sarclages sont effectués
chaque fois que le développement des mauvaises herbes l'exige.
en moyenne 9 quintaux de paddy à l'hectare. Elles offrent pour l'élevage
de mauvaises conditions car leur sol est formé d'une couche de boue
tellement épaisse qu'on ne peut utiliser les buffles pour le travailler. Elles
ont été choisies afin de voir ce que peut donner l'élevage en rizières
dans des conditions aussi défavorables. Les diverses phases de la culture
du riz au 10e mois s'y échelonnent de la façon suivante :
Le premier labour est exécuté à la houe, dans la quinzaine qui suit la
récolte du 5e mois. Pour cela, l'eau est complètement évacuée, mais le
sol reste à l'état de vase molle sur une grande épaisseur rendant impos-
sible l'utilisation des buffles. Fin juin, 2e labour à la houe sous l'eau
avec enfouissement de fumure. Ce labour est suivi de hersage et nivelle-
ment exécutés au rateau. Le repiquage a lieu au début du mois de juillet.
Enfin, pendant la végétation du riz, un ou plusieurs sarclages sont
exécutés chaque fois que le développement des herbes le rend nécessaire.
Rizières du 10e mois de la station de pisciculture de Nao-phô
Elles forment un groupe de parcelles un peu plus fertile que le groupe
précédent. Nous avons utilisé, en 1938-1939 et 1940, douze parcelles qui
ont donné pendant ces trois années un rendement annuel moyen de 12
quintaux de paddy à l'hectare. Elles représentent le type classique de
rizières que l'on rencontre dans toute la moyenne région limitrophe du
delta. Elles occupent un bas-fond situé entre des mamelons couverts de
brousse ou de cultures de laquiers.
La surface de chacune des 12 parcelles n'est pas uniforme. Elle varie
entre 277 m2 et 816 m2. Nous avons préféré ne pas modifier la disposition
des parcelles, ce qui aurait entraîné des terrassements assez importants,
aurait modifié la fertilité relative des parcelles et aurait par conséquent
risqué d'entraîner des erreurs beaucoup plus considérables que celles,
certainement peu sensible pour le but pratique poursuivi, qui peuvent
résulter de la comparaison de parcelles de surfaces inégales.
Les diverses phases de la culture du riz s'y échelonnent dans le temps
de la façon suivante:
Les rizières étant complètement à sec, un premier labour est exécuté
dès le début d'avril. Fin avril, il est suivi d'un premier hersage à sec.
Vers la fin de mai, dès que les rizières ont pu être légèrement irriguées,
on fait un 2e hersage sous l'eau, avec enfouissement de fumure. Au début
de juillet, on pratique un troisième hersage toujours sous l'eau avec
nivellement des parcelles. Repiquage au début de juillet. Enfin, comme
pour les rizières à deux récoltes, un ou plusieurs sarclages sont effectués
chaque fois que le développement des mauvaises herbes l'exige.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.93%.
- Auteurs similaires Indochine française Indochine française /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Indochine française" or dc.contributor adj "Indochine française")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 11/144
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k65311568/f11.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k65311568/f11.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k65311568/f11.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k65311568
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k65311568