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LE PROBLÈME DE LA FUMURE ORGANIQUE EN ANNAM
Pour améliorer l'agriculture annamite et surtout pour maintenir les
résultats encourageants obtenus par la sélection des plantes et par l'in-
troduction de variétés étrangères (canne à sucre, manioc, plantes fruitières),
le Service local de l'Agriculture de l'Annam a entrepris, depuis 1937, une
propagande pour la construction d'étables-fumières rationnelles mais
simples et de très faible prix de revient, adaptées aux conditions finan-
cières et techniques de l'activité paysanne.
La nécessité d'améliorer les fumures était d'autant plus impérieuse,
vers 1936-37, qu'une exportation vers l'Europe, sans cesse croissante,
tirait les marchandises vendues de cultures épuisantes: maïs, manioc etc..
Par ailleurs, toutes les améliorations qu'on peut apporter au matériel
végétal cultivé ne donneront des résultats durables que si le problème de
la fumure est résolu au préalable ou parallèlement.
Le paysan annamite, agriculteur né, méticuleux, ne sait pourtant pas
préparer son fumier. Tout ce qui sort de l'étable,il le jette dans une
fosse voisine, sans abri, à la merci de la pluie et du soleil; on conçoit
qu'un pareil fumier perde beaucoup de sa valeur fertilisante. Mais non
seulement ce fumier est de faible valeur unitaire, il est aussi produit en
quantité insuffisante. On peut noter que les fumures de fond apportées
à des plantes exigeantes (canne à sucre par exemple en culture tradi-
tionnelle) n'excèdent pas en poids, le plus souvent, 3.000 à 4.000 kg à
l'hectare. Dès lors, à la question de l'amélioration qualitative des fumures
s'ajoute celle des augmentations quantitatives.
Mais dans la situation ordinaire de l'agriculture annamite, le problème
se complique d'éléments contradictoires.
Pour produire beaucoup de fumier il faut, en principe, beaucoup de
bétail ce qui suppose pour conditions ou pour conséquences :
a) une augmentation du capital d'exploitation ;
b) la possibilité de disposer de pâturages en quantité suffisante pour
la nourriture de ce bétail.
Or, dans les régions deltaïques peuplées, à culture plus ou moins
intensive, presque toute la terre est occupée par les plantes cultivées,
au détriment des espaces fournisseurs de fourrages naturels — ou dans
quelques cas devant être envisagés exceptionnellement pour les raisons qui
seront données plus loin, de fourrages cultivés — et d'espaces fournisseurs.
de matière végétale grossière pour les litières.
Pour améliorer l'agriculture annamite et surtout pour maintenir les
résultats encourageants obtenus par la sélection des plantes et par l'in-
troduction de variétés étrangères (canne à sucre, manioc, plantes fruitières),
le Service local de l'Agriculture de l'Annam a entrepris, depuis 1937, une
propagande pour la construction d'étables-fumières rationnelles mais
simples et de très faible prix de revient, adaptées aux conditions finan-
cières et techniques de l'activité paysanne.
La nécessité d'améliorer les fumures était d'autant plus impérieuse,
vers 1936-37, qu'une exportation vers l'Europe, sans cesse croissante,
tirait les marchandises vendues de cultures épuisantes: maïs, manioc etc..
Par ailleurs, toutes les améliorations qu'on peut apporter au matériel
végétal cultivé ne donneront des résultats durables que si le problème de
la fumure est résolu au préalable ou parallèlement.
Le paysan annamite, agriculteur né, méticuleux, ne sait pourtant pas
préparer son fumier. Tout ce qui sort de l'étable,il le jette dans une
fosse voisine, sans abri, à la merci de la pluie et du soleil; on conçoit
qu'un pareil fumier perde beaucoup de sa valeur fertilisante. Mais non
seulement ce fumier est de faible valeur unitaire, il est aussi produit en
quantité insuffisante. On peut noter que les fumures de fond apportées
à des plantes exigeantes (canne à sucre par exemple en culture tradi-
tionnelle) n'excèdent pas en poids, le plus souvent, 3.000 à 4.000 kg à
l'hectare. Dès lors, à la question de l'amélioration qualitative des fumures
s'ajoute celle des augmentations quantitatives.
Mais dans la situation ordinaire de l'agriculture annamite, le problème
se complique d'éléments contradictoires.
Pour produire beaucoup de fumier il faut, en principe, beaucoup de
bétail ce qui suppose pour conditions ou pour conséquences :
a) une augmentation du capital d'exploitation ;
b) la possibilité de disposer de pâturages en quantité suffisante pour
la nourriture de ce bétail.
Or, dans les régions deltaïques peuplées, à culture plus ou moins
intensive, presque toute la terre est occupée par les plantes cultivées,
au détriment des espaces fournisseurs de fourrages naturels — ou dans
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seront données plus loin, de fourrages cultivés — et d'espaces fournisseurs.
de matière végétale grossière pour les litières.
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