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Même pour les palétuviers proprement dits, c'est-à-dire les représen-
tants de la famille des Rhizophoracées, les écarts restent considérables :
de 4,6 à 35,4%.
La discordance des résultats obtenus par les divers laboratoires s'expli-
querait en partie par l'extrême confusion des dénominations vernaculaires
et l'abondance des synonymes botaniques. Les dénominations en dialectes
indochinois surtout sont de nature à induire en erreur car non seulement
elles varient avec les localités pour une même espèce, mais aussi désignent
souvent sous une même appellation des espèces très différentes, comme
le .montre le tableau IV.
En ce qui concerne nos analyses des échantillons, prélevés comme nous
l'avons dit avec le maximum de garantie quant à la détermination bota-
nique des espèces, elles permettent d'établir une première classification,
présentant une approximation satisfaisante, de la mangrove cochinchinoise.
Dans cette classification, quatre espèces seulement sur les quatorze
étudiées, se montrent réellement intéressantes du point de vue industriel.
C l, ho 1 tanin T.
Ceci tant par leur ric h esse en tanin que par leur rapport ,- ---;-. Trois
non-tanin
de ces espèces sont des palétuviers vrais, c'est-à-dire des Rhizophoracées :
Ceriops Roxbughiana, Ceriops Candalleana, Kandelia Rheedii. La quatrième
est une Mélliacée: Carapa obovata (voir tableau III).
Malheureusement, ces espèces ne représentent qu'une faible partie des
peuplements étudiés : environ 5% (voir tableau II).
Quant au Duoc (Rhizophora conjugata) —■ l'espèce constituant environ
la moitié de ces peuplements, mais occupant la 8e place dans notre clas-
sement (voir tableau III) - il se montre peu intéressant par sa teneur en
tanin— 12,2% en moyenne— et ne convient pas pour la fabrication des
extraits par suite de la trop forte proportion des non-tanins (rapport moyen
tanin
non-tanin 0,82).
Il en est de même pour le Vet dù.
Les Bruguiera eriopatala (Vet), Rhizophora mucronata (Dung) et Lum-
nitzera coccinea (Çoc) se montrent plus riches en tanin, mais leurs peu-
plements sont trop faibles et, d'autre part, ils ne conviendraient pas non
1tanirL
plus pour la fabrication rationnelle des extraits (rapport n-on-tanin inférieur
non-tanin
à 2).
Les cinq dernières espèces du tableau III mériteraient à peine le nom
de substances tannifères ; ceci, surtout, à cause de leurs rapports tanin
non-tanin
trop faibles.
A remarquer que pour chacune des quatre espèces les plus intéressantes
du point de vue industriel, l'amplitude d'écart entre les minima et les
maxima (nos 1, 2, 3 et 4 du tableau III) est relativement faible, tandis
que pour le Duoc, l'écart est considérable (de 4,6 à 18,6).
Même pour les palétuviers proprement dits, c'est-à-dire les représen-
tants de la famille des Rhizophoracées, les écarts restent considérables :
de 4,6 à 35,4%.
La discordance des résultats obtenus par les divers laboratoires s'expli-
querait en partie par l'extrême confusion des dénominations vernaculaires
et l'abondance des synonymes botaniques. Les dénominations en dialectes
indochinois surtout sont de nature à induire en erreur car non seulement
elles varient avec les localités pour une même espèce, mais aussi désignent
souvent sous une même appellation des espèces très différentes, comme
le .montre le tableau IV.
En ce qui concerne nos analyses des échantillons, prélevés comme nous
l'avons dit avec le maximum de garantie quant à la détermination bota-
nique des espèces, elles permettent d'établir une première classification,
présentant une approximation satisfaisante, de la mangrove cochinchinoise.
Dans cette classification, quatre espèces seulement sur les quatorze
étudiées, se montrent réellement intéressantes du point de vue industriel.
C l, ho 1 tanin T.
Ceci tant par leur ric h esse en tanin que par leur rapport ,- ---;-. Trois
non-tanin
de ces espèces sont des palétuviers vrais, c'est-à-dire des Rhizophoracées :
Ceriops Roxbughiana, Ceriops Candalleana, Kandelia Rheedii. La quatrième
est une Mélliacée: Carapa obovata (voir tableau III).
Malheureusement, ces espèces ne représentent qu'une faible partie des
peuplements étudiés : environ 5% (voir tableau II).
Quant au Duoc (Rhizophora conjugata) —■ l'espèce constituant environ
la moitié de ces peuplements, mais occupant la 8e place dans notre clas-
sement (voir tableau III) - il se montre peu intéressant par sa teneur en
tanin— 12,2% en moyenne— et ne convient pas pour la fabrication des
extraits par suite de la trop forte proportion des non-tanins (rapport moyen
tanin
non-tanin 0,82).
Il en est de même pour le Vet dù.
Les Bruguiera eriopatala (Vet), Rhizophora mucronata (Dung) et Lum-
nitzera coccinea (Çoc) se montrent plus riches en tanin, mais leurs peu-
plements sont trop faibles et, d'autre part, ils ne conviendraient pas non
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plus pour la fabrication rationnelle des extraits (rapport n-on-tanin inférieur
non-tanin
à 2).
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de substances tannifères ; ceci, surtout, à cause de leurs rapports tanin
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trop faibles.
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du point de vue industriel, l'amplitude d'écart entre les minima et les
maxima (nos 1, 2, 3 et 4 du tableau III) est relativement faible, tandis
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