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Quant à la production des pommes de terre, elle a augmenté considérablement
au cours des deux dernières années. La récolte prévue pour l'année 1943 était de
2.962.000 tonnes au lieu des 1.875.000 tonnes récoltées habituellement. Bien
qu'aucun chiffre officiel n'ait encore été publié, on peut penser qu'une améliora-
tion importante a été obtenue grâce au perfectionnement de la technique et aux
efforts des cultivateurs et que la récolte approche du chiffre prévu. Ceci semble
être confirmé par le chiffre de la prévision concernant l'année 1944, qui est de
3.405.000 tonnes. On peut donc être assuré d'une augmentation importante de la
production des patates et des pommes de terre.
Il faut aussi mentionner les haricots soja et les céréales de second ordre qui,
dans l'ensemble, représentent un facteur non négligeable. Les estimations offici-
elles prévoient les quantités suivantes :
Haricots soja. 5.490.000 hl
Mais. 1.281.000 -
Millet « awa » 915.000-
Millet Il hiye».,. 640.000 -
Blé noir (sarrasin). 1.189.000 -
Un espère obtenir une nouvelle augmentation par le choix minutieux des
terres propres à la culture de chacun de ces cinq produits.
D'après ce qui précède, on peut se faire une idée de la capacité productive du
pays, en ce qui concerne les produits agricoles. Le chiffre tolal des récoltes de
1943 est plus élevé que celui de l'année précédente ; le mouvement ascendant se
poursuivra sans doute en 1944. On peut penser, par conséquent, que l'approvi-
sionnement sera plus aisé au cours de cette année. Aussi le Gouvernement a-t-il
décidé de ne pas permettre l'importation de riz étranger qui a couvert, dans le
passé, l'insuffisance de riz de la production japonaise.
Il est peu probable, cependant, que toutes les récoltes augmentent suivant les
prévisions ; des éléments imprévisibles (mauvais temps, inondations) venant
souvant les modifier. Il faut donc concurremment chercher à réaliser des excé-
dents de récolte et rationaliser la distribution et la consommation. Des mesures
ont été prises au Japon et d'autres sont à l'étude afin d'atteindre ce double
objectif.
La Corée et Formose d'où sont expédiées vers le Japon d'assez grosses quan-
tités de riz sont des facteurs importants. Comme le Japon, ces colonies s'effor-
cent depuis quelques années d'augmenter leur production. On compte augmenter
la récolte de riz, de blé et d'orge de 200.000 tonnes environ, celle de patates de
562.000 tonnes. Les Gouvernements généraux de Corée et de Formose contrôle-
ront entièrement les principales récoltes à partir de 1944.
Le Mandchoukouo, comme fournisseur appréciable de haricots soja et de
céréales contribue largement à la solution du problème de la nourriture du Ja-
pon ; il expédie, en outre, des denrées alimentaires à la Corée, à Formose et à la
Chine du Nord.
La production du Mandchoukouo a augmenté, en 1943, grâce à l'introduction
de meilleures méthodes; cependant les possibilités de production agricole du
Mandchoukouo sont encore loin d'avoir atteint leur maximum. Il est possible
d'améliorer encore techniquement les cultures et, d'autre part, une vaste étendue
de terres fertiles y est encore en friche.
Le Mandchoukouo dispose donc encore de grandes possibilités pour augmenter
sa production et pour contribuer plus largement à la solution du problème de
l'alimentation au Japon.
Extrait de : « The Oriental Economiste.
Quant à la production des pommes de terre, elle a augmenté considérablement
au cours des deux dernières années. La récolte prévue pour l'année 1943 était de
2.962.000 tonnes au lieu des 1.875.000 tonnes récoltées habituellement. Bien
qu'aucun chiffre officiel n'ait encore été publié, on peut penser qu'une améliora-
tion importante a été obtenue grâce au perfectionnement de la technique et aux
efforts des cultivateurs et que la récolte approche du chiffre prévu. Ceci semble
être confirmé par le chiffre de la prévision concernant l'année 1944, qui est de
3.405.000 tonnes. On peut donc être assuré d'une augmentation importante de la
production des patates et des pommes de terre.
Il faut aussi mentionner les haricots soja et les céréales de second ordre qui,
dans l'ensemble, représentent un facteur non négligeable. Les estimations offici-
elles prévoient les quantités suivantes :
Haricots soja. 5.490.000 hl
Mais. 1.281.000 -
Millet « awa » 915.000-
Millet Il hiye».,. 640.000 -
Blé noir (sarrasin). 1.189.000 -
Un espère obtenir une nouvelle augmentation par le choix minutieux des
terres propres à la culture de chacun de ces cinq produits.
D'après ce qui précède, on peut se faire une idée de la capacité productive du
pays, en ce qui concerne les produits agricoles. Le chiffre tolal des récoltes de
1943 est plus élevé que celui de l'année précédente ; le mouvement ascendant se
poursuivra sans doute en 1944. On peut penser, par conséquent, que l'approvi-
sionnement sera plus aisé au cours de cette année. Aussi le Gouvernement a-t-il
décidé de ne pas permettre l'importation de riz étranger qui a couvert, dans le
passé, l'insuffisance de riz de la production japonaise.
Il est peu probable, cependant, que toutes les récoltes augmentent suivant les
prévisions ; des éléments imprévisibles (mauvais temps, inondations) venant
souvant les modifier. Il faut donc concurremment chercher à réaliser des excé-
dents de récolte et rationaliser la distribution et la consommation. Des mesures
ont été prises au Japon et d'autres sont à l'étude afin d'atteindre ce double
objectif.
La Corée et Formose d'où sont expédiées vers le Japon d'assez grosses quan-
tités de riz sont des facteurs importants. Comme le Japon, ces colonies s'effor-
cent depuis quelques années d'augmenter leur production. On compte augmenter
la récolte de riz, de blé et d'orge de 200.000 tonnes environ, celle de patates de
562.000 tonnes. Les Gouvernements généraux de Corée et de Formose contrôle-
ront entièrement les principales récoltes à partir de 1944.
Le Mandchoukouo, comme fournisseur appréciable de haricots soja et de
céréales contribue largement à la solution du problème de la nourriture du Ja-
pon ; il expédie, en outre, des denrées alimentaires à la Corée, à Formose et à la
Chine du Nord.
La production du Mandchoukouo a augmenté, en 1943, grâce à l'introduction
de meilleures méthodes; cependant les possibilités de production agricole du
Mandchoukouo sont encore loin d'avoir atteint leur maximum. Il est possible
d'améliorer encore techniquement les cultures et, d'autre part, une vaste étendue
de terres fertiles y est encore en friche.
Le Mandchoukouo dispose donc encore de grandes possibilités pour augmenter
sa production et pour contribuer plus largement à la solution du problème de
l'alimentation au Japon.
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