Presse et revues
200 pages
Titre : Bulletin économique : publié... par le Gouvernement général : colonisation, agriculture, commerce, industrie, élevage... / Colonie de Madagascar et dépendances
Auteur : Madagascar. Auteur du texte
Éditeur : Imprimerie officielle (Tananarive)
Date d'édition : 1912-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344252808
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 26415 Nombre total de vues : 26415
Description : 01 avril 1912 01 avril 1912
Description : 1912/04/01 (A12,N2)-1912/06/30. 1912/04/01 (A12,N2)-1912/06/30.
Description : Collection numérique : BIPFPIG976 Collection numérique : BIPFPIG976
Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse... Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale
Description : Collection numérique : Publications officielles... Collection numérique : Publications officielles étrangères ou intergouvernementales
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
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Description : Collection numérique : Thème : L'histoire partagée Collection numérique : Thème : L'histoire partagée
Description : Collection numérique : Sciences sociales Collection numérique : Sciences sociales
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65309574
Source : CIRAD, 2013-107900
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
— 3 —
Latex. — Cette plante offre une particularité curieuse (particularité que
l'on remarque aussi, mais à un degré moindre, chez le L. Spherocarpa) ;
d'une saignée faite sur sa tige, en saison sèche, il ne sort tout d'abord que
du caoutchouc coagulé. Quelques gouttes de latex apparaissent ensuite,
niais seulement lorsque ce caoutchouc a été retiré de la blessure. Par suite,
ce latex est pauvre (5 à 17 0/0) en caoutchouc et sa teneur est éminemment
variable suivant les saisons et la quantité plus ou moins grande de
caoutchouc restée sur les blessures. En outre, dans le mode d'exploitation
indigène, toute la sève est mélangée avec le latex, ce qui en affaiblit encore
la teneur. Il est plus fluide en saison des pluies. Il est acide et son meilleur
coagulant est une solution d'acide sulfurique à 50/0.
La teneur en caoutchouc des écorces provenant des lianes tronçonnées
et égouttées, c'est-à-dire ayant déjà été exploitées suivant le mode indi-
gène, est encore de 3 à 4 0/0. La teneur des écorces des lianes non encore
exploitées suivant cette méthode est de 6 à 7 0/0. Les racines n'ont pas une
teneur supérieure, mais le poids de l'écorce dans la racine représente un
peu plus de la moitié du poids total de la racine, tandis qu'elle ne représente
dans la tige que le sixième environ du poids total.
L'écorce se détache très difficilement du bois lorsque la liane est sèche.
Très facilement, au contraire, lorsque la liane est nouvellement coupée. Le
martelage provoque la coagulation immédiate du caoutchouc contenu dans
l'écorce. Les jeunes rameaux, les feuilles, les fruits, chez cette espèce, ne
contiennent pas de caoutchouc, et le latex de ces organes ne donne, par
coagulation, qu'une substance poisseuse et sans valeur. Les brindilles de
L. Perrieri sont donc inutilisables. 'Ÿ..
Caoutchouc. — Le caouthouc du Landolphia Perrieri, obtenu à l'aide
de l'acide sulfurique, de l'acide citrique ou simplement par évaporation
ou coagulation spontanée, est d'un rouge brun jaunâtre est d'excellente
qualité. C'est commercialement le Majunga rouge. Coagulé par ébullition,
fermentation ou par le sel marin, il est bien inférieur et devient noir. Dans
tous les cas il a un assez grave défaut, c'est de tourner assez facilement
au gras à l'étuve. Le Majunga rouge est la sorte de caoutchouc qui forme
la plus grande part des caoutchoucs exportés par l'Ouest. Le Landolphia
Perrieri est donc l'espèce caoutchoutifère de l'Ouest qui produit le plus
de caoutchouc et celle qui a la plus grande importance industrielle. Elle
tient ici le premier rang parmi les plantes caoutchoutifères, mais son
importance n'est pas due à sa richesse en gomme, mais à sa plus grande
abondance et à sa large dissémination sur ce versant.
Multiplication. — Croissance. — Productivité. — Le L. Perrieri ne se
multiplie bien que de semis. Les graines conservent fort peu de temps leur
faculté germinative et la meilleure manière d'assurer leur germination
est de prendre les graines d'un fruit frais et de les placer immédiatement
dans l'humus, au pied de l'arbre que l'on a choisi pour leur servir de tuteur
et d'ombrage.
Une jeune plante provenant de graine met très longtemps, douze ans
au moins, pour former sa souche et les profondes racines qu'elle émet
au loin dans le sol. Il ne faut donc pas espérer pouvoir l'exploiter avant
douze à quinze ans après le semis. Mais sa souche une fois formée, elle
repousse très rapidement après la coupe et l'on pourra ensuite en faire
des coupes régulières tous les cinq à six ans. '#''
Depuis cinq ans déjà, il est devenu difficile de trouver n'importe où
un pied de Landolphia Perrieri n'ayant jamais été exploité. Depuis
Latex. — Cette plante offre une particularité curieuse (particularité que
l'on remarque aussi, mais à un degré moindre, chez le L. Spherocarpa) ;
d'une saignée faite sur sa tige, en saison sèche, il ne sort tout d'abord que
du caoutchouc coagulé. Quelques gouttes de latex apparaissent ensuite,
niais seulement lorsque ce caoutchouc a été retiré de la blessure. Par suite,
ce latex est pauvre (5 à 17 0/0) en caoutchouc et sa teneur est éminemment
variable suivant les saisons et la quantité plus ou moins grande de
caoutchouc restée sur les blessures. En outre, dans le mode d'exploitation
indigène, toute la sève est mélangée avec le latex, ce qui en affaiblit encore
la teneur. Il est plus fluide en saison des pluies. Il est acide et son meilleur
coagulant est une solution d'acide sulfurique à 50/0.
La teneur en caoutchouc des écorces provenant des lianes tronçonnées
et égouttées, c'est-à-dire ayant déjà été exploitées suivant le mode indi-
gène, est encore de 3 à 4 0/0. La teneur des écorces des lianes non encore
exploitées suivant cette méthode est de 6 à 7 0/0. Les racines n'ont pas une
teneur supérieure, mais le poids de l'écorce dans la racine représente un
peu plus de la moitié du poids total de la racine, tandis qu'elle ne représente
dans la tige que le sixième environ du poids total.
L'écorce se détache très difficilement du bois lorsque la liane est sèche.
Très facilement, au contraire, lorsque la liane est nouvellement coupée. Le
martelage provoque la coagulation immédiate du caoutchouc contenu dans
l'écorce. Les jeunes rameaux, les feuilles, les fruits, chez cette espèce, ne
contiennent pas de caoutchouc, et le latex de ces organes ne donne, par
coagulation, qu'une substance poisseuse et sans valeur. Les brindilles de
L. Perrieri sont donc inutilisables. 'Ÿ..
Caoutchouc. — Le caouthouc du Landolphia Perrieri, obtenu à l'aide
de l'acide sulfurique, de l'acide citrique ou simplement par évaporation
ou coagulation spontanée, est d'un rouge brun jaunâtre est d'excellente
qualité. C'est commercialement le Majunga rouge. Coagulé par ébullition,
fermentation ou par le sel marin, il est bien inférieur et devient noir. Dans
tous les cas il a un assez grave défaut, c'est de tourner assez facilement
au gras à l'étuve. Le Majunga rouge est la sorte de caoutchouc qui forme
la plus grande part des caoutchoucs exportés par l'Ouest. Le Landolphia
Perrieri est donc l'espèce caoutchoutifère de l'Ouest qui produit le plus
de caoutchouc et celle qui a la plus grande importance industrielle. Elle
tient ici le premier rang parmi les plantes caoutchoutifères, mais son
importance n'est pas due à sa richesse en gomme, mais à sa plus grande
abondance et à sa large dissémination sur ce versant.
Multiplication. — Croissance. — Productivité. — Le L. Perrieri ne se
multiplie bien que de semis. Les graines conservent fort peu de temps leur
faculté germinative et la meilleure manière d'assurer leur germination
est de prendre les graines d'un fruit frais et de les placer immédiatement
dans l'humus, au pied de l'arbre que l'on a choisi pour leur servir de tuteur
et d'ombrage.
Une jeune plante provenant de graine met très longtemps, douze ans
au moins, pour former sa souche et les profondes racines qu'elle émet
au loin dans le sol. Il ne faut donc pas espérer pouvoir l'exploiter avant
douze à quinze ans après le semis. Mais sa souche une fois formée, elle
repousse très rapidement après la coupe et l'on pourra ensuite en faire
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un pied de Landolphia Perrieri n'ayant jamais été exploité. Depuis
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