Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1904-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 novembre 1904 01 novembre 1904
Description : 1904/11/01 (A7,N35)-1904/11/30. 1904/11/01 (A7,N35)-1904/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65307709
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE DU N° 35. - Novembre 1904 (NOUVELLE SÉRIE)
Pages- .......... Page(s) .......... 1179
- .......... Page(s) .......... 1213
- .......... Page(s) .......... 1220
- .......... Page(s) .......... 1225
- Renseignements:
- 1° INDO-CHINE, FRANCE ET COLONIES FRANÇAISES
- 2° ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 1258
- .......... Page(s) .......... 1258
- .......... Page(s) .......... 1259
- .......... Page(s) .......... 1260
- .......... Page(s) .......... 1260
- .......... Page(s) .......... 1260
- .......... Page(s) .......... 1260
- .......... Page(s) .......... 1261
- .......... Page(s) .......... 1261
- .......... Page(s) .......... 1263
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de septembre 1904.
- Isobares du mois d'octobre 1904.
— 1217 —
l'
L'acte du Congrès du2 mars 1903 stipulait : 1° que l'ancienne monnaie locale ne serait plus
receM dans les caisses du Gouvernement à partir du 1er janvier 1904; 2° que le nouveau
P""O Philippin serait la monnaie légale pour toutes les transactions et obligations publiques ou
Parti f*eS' avec cette restriction que les dettes contractées avant cette date en ancienne
flionn l" e ocale pourraient être réglées dans cette même monnaie.. -
Dans - Courant du mois de novembre les maisons de commerce et les magasins de détail
annonçaient que leurs prix seraient en « Conant », les uns, à partir du 1er décembre, les autres,
a Partir r d l1 ^er janvier. Le public fut lésé par cette mesure ; il n'y avait pas encore dans le pays
de naie philippine en quantité suffisante et l'argent mexicain abondait sur le marché.
réidautre part, le taux officiel du peso philippin étant de 1.15 mexicain, les Philippins et les
Les bents du pays ne se souciaient pas de convertir alors leur avoir avec une perte de 15 ° o.
Les h° 6S quelques spéculateurs avaient accaparé l'or américain et la monnaie philippine:
Le publfic C devalt donc payer en monnaie mexicaine les notes présentées en monnaie philippine,
en ai ou 15 ° pour parfaire la valeur de la somme demandée. Cette mesure était
d'autant moins raisonnable que beaucoup de ces commerçants ne modifiaient pas leurs prix et
Cotaient peso philippin ce qui coûtait la veille une piastre mexicaine ; ils prélevaient donc
ainsi sur le chent un bénéfice supplémentaire d'autant plus injustifié qu'eux-mêmes continuaient
aPa &r] urs employés et leurs fournisseurs indigènes le même nombre de piastres mexicaines,
Les aussi exigeaient pour les loyers de leurs immeubles autant de pesos philippins
argent deniandaint auparavant de piastres mexicaines ; la plupart de ceux-ci allaient, avec leur
argent Philippin, acheter en banque de l'ancienne monnaie locale, et le résultat était que leurs
Jovppc avaient été haussés de 10 à 12
Cette *situation e pouvait durer, les lois essentielles de la concurrence ne l'eussent d'ailleurs
pas Pernis; néanmoins l'attention du Gouvernement fut attirée par la perturbation que ce conflit
causai sut la place de Manille.
re S^ar'^0n de l'ancienne monnaie et la circulation exclusive de la nouvelle étaient le seul
remède; tout le monde était maintenant d'accord sur ce point. Il fallait défendre l'importation
dait rgent mexicain dans l'Archipel et retirer celui qui s'y trouvait encore. Le public deman-
dait CB que le Gouvernement rachetât les anciennes pièces au pair, c'est-à-dire un peso pour
ne pIastre Mexicaine. Le Gouvernement déclara qu'il avait dû supporter déjà beaucoup d
frais a 1 occasion de l'établissement de l'étalon d'or et qu'il ne pourrait accepter d'éprouver la
Perte qu'entrainerait l'achat au pair de l'ancienne monnaie.
Le m re, Ordre Exécutif décidant que les employés du Gouvernement insulaire,
dans JPr°vinces' dont les traitements, fixés jusqu'alors en ancienne monnaie légale, allaient
être établis en iioUVelle monnaie philippine, toucheraient un nombre de pesos philippins égal
à celui e Piastres mexicaines qu'ils recevaient auparavant.
Le Gouvernement, tout en refusant le rachat au pair de l'argent mexicain, ne voulut pas,
Sans doute, que les modestes employés indigènes auxquels s'appliquait cette mesure aient à
souff - c angement de monnaie. Il y avait d'assez bonnes raisons d'ailleurs pour que le
acG at au pair n'eût pas lieu ; le bruit avait couru que certains spéculateurs, dans l'espoir que
le Gouvernement se verrait forcé de prendre cette mesure, avaient amassé de l'argent mexi-
cain en grande quantité et se préparaient à réaliser, à ses dépens, des bénéfices considérables.
Le 1,4 janvier, acte de la Commission civile interdisant l'importation aux Philippines de toute
monnaie ne reposant pas sur l'étalon d'or et punissant ceux qui tenteraient de s'y livrer, d'un
ement, ne pouvant dépasser la durée d'une année, ou d'une amende ne pouvant dé-
passe r a somme de 10.000 pesos, ou des deux peines simultanées, à la. discrétion de la Cour.
Le 27 janvier, acte de la Commission civile ordonnant l'achat de l'argent mexicain comme
Métal, imposant des taxes sur les contrats passés en ancienne monnaie locale, et exigeant I ac-
quisiti 011 d'une licence pour toute personne, firme, société, etc, conduisant ses affaires en
tout ou en partie dans la dite monnaie. - .-
l'
L'acte du Congrès du2 mars 1903 stipulait : 1° que l'ancienne monnaie locale ne serait plus
receM dans les caisses du Gouvernement à partir du 1er janvier 1904; 2° que le nouveau
P""O Philippin serait la monnaie légale pour toutes les transactions et obligations publiques ou
Parti f*eS' avec cette restriction que les dettes contractées avant cette date en ancienne
flionn l" e ocale pourraient être réglées dans cette même monnaie.. -
Dans - Courant du mois de novembre les maisons de commerce et les magasins de détail
annonçaient que leurs prix seraient en « Conant », les uns, à partir du 1er décembre, les autres,
a Partir r d l1 ^er janvier. Le public fut lésé par cette mesure ; il n'y avait pas encore dans le pays
de naie philippine en quantité suffisante et l'argent mexicain abondait sur le marché.
réidautre part, le taux officiel du peso philippin étant de 1.15 mexicain, les Philippins et les
Les bents du pays ne se souciaient pas de convertir alors leur avoir avec une perte de 15 ° o.
Les h° 6S quelques spéculateurs avaient accaparé l'or américain et la monnaie philippine:
Le publfic C devalt donc payer en monnaie mexicaine les notes présentées en monnaie philippine,
en ai ou 15 ° pour parfaire la valeur de la somme demandée. Cette mesure était
d'autant moins raisonnable que beaucoup de ces commerçants ne modifiaient pas leurs prix et
Cotaient peso philippin ce qui coûtait la veille une piastre mexicaine ; ils prélevaient donc
ainsi sur le chent un bénéfice supplémentaire d'autant plus injustifié qu'eux-mêmes continuaient
aPa &r] urs employés et leurs fournisseurs indigènes le même nombre de piastres mexicaines,
Les aussi exigeaient pour les loyers de leurs immeubles autant de pesos philippins
argent deniandaint auparavant de piastres mexicaines ; la plupart de ceux-ci allaient, avec leur
argent Philippin, acheter en banque de l'ancienne monnaie locale, et le résultat était que leurs
Jovppc avaient été haussés de 10 à 12
Cette *situation e pouvait durer, les lois essentielles de la concurrence ne l'eussent d'ailleurs
pas Pernis; néanmoins l'attention du Gouvernement fut attirée par la perturbation que ce conflit
causai sut la place de Manille.
re S^ar'^0n de l'ancienne monnaie et la circulation exclusive de la nouvelle étaient le seul
remède; tout le monde était maintenant d'accord sur ce point. Il fallait défendre l'importation
dait rgent mexicain dans l'Archipel et retirer celui qui s'y trouvait encore. Le public deman-
dait CB que le Gouvernement rachetât les anciennes pièces au pair, c'est-à-dire un peso pour
ne pIastre Mexicaine. Le Gouvernement déclara qu'il avait dû supporter déjà beaucoup d
frais a 1 occasion de l'établissement de l'étalon d'or et qu'il ne pourrait accepter d'éprouver la
Perte qu'entrainerait l'achat au pair de l'ancienne monnaie.
Le m re, Ordre Exécutif décidant que les employés du Gouvernement insulaire,
dans JPr°vinces' dont les traitements, fixés jusqu'alors en ancienne monnaie légale, allaient
être établis en iioUVelle monnaie philippine, toucheraient un nombre de pesos philippins égal
à celui e Piastres mexicaines qu'ils recevaient auparavant.
Le Gouvernement, tout en refusant le rachat au pair de l'argent mexicain, ne voulut pas,
Sans doute, que les modestes employés indigènes auxquels s'appliquait cette mesure aient à
souff - c angement de monnaie. Il y avait d'assez bonnes raisons d'ailleurs pour que le
acG at au pair n'eût pas lieu ; le bruit avait couru que certains spéculateurs, dans l'espoir que
le Gouvernement se verrait forcé de prendre cette mesure, avaient amassé de l'argent mexi-
cain en grande quantité et se préparaient à réaliser, à ses dépens, des bénéfices considérables.
Le 1,4 janvier, acte de la Commission civile interdisant l'importation aux Philippines de toute
monnaie ne reposant pas sur l'étalon d'or et punissant ceux qui tenteraient de s'y livrer, d'un
ement, ne pouvant dépasser la durée d'une année, ou d'une amende ne pouvant dé-
passe r a somme de 10.000 pesos, ou des deux peines simultanées, à la. discrétion de la Cour.
Le 27 janvier, acte de la Commission civile ordonnant l'achat de l'argent mexicain comme
Métal, imposant des taxes sur les contrats passés en ancienne monnaie locale, et exigeant I ac-
quisiti 011 d'une licence pour toute personne, firme, société, etc, conduisant ses affaires en
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