Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1904-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 octobre 1904 01 octobre 1904
Description : 1904/10/01 (A7,N34)-1904/10/31. 1904/10/01 (A7,N34)-1904/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530769n
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
LES PLANTES A AMIDON DANS LES ANTILLES
I. Buttenshan, Scientific Assistant of the Impérial Department of Agriculture for the
West Indies, vient de publier dans le « West Indian Bulletin » un long et intéressant article
sur l'anlidoii ; nous en résumons ici quelques passages (traduction libre).
Ln fait remarquable de l'agriculture des Antilles, nous dit dès le début l'auteur, est le
grand nombre de plantes à amidon qu'on y rencontre. Ces plantes forment d'ailleurs la base
de la nourriture des indigènes, comme par exemple : la patate, l'igname et le taro.
t' ^"a 1 considérant la liste des plantes à amidon, on peut se rendre compte facilement de ce
l'ait qu'elles n'appartiennent pas à un ordre ou à une famille bien défini, mais qu'elles sont,
au Contraire, répartie, dans tout le règne végétal. Pourtant, d'autre part, certaines familles
de plantes se caractérisent par la propriété qu'ont les végétaux qui les composent d'accumu-
1er r dans leurs tissus des réserves d'amidon. Tel est entre autres l'ordre des Scitaminées
qU comprend l'arrow-root, le tous les mois et d'autres Cannées, le gingembre, le bananier.
n plus de ces plantes, ordinairement employées pour l'alimentation, il en est d'autres
qu'on n'utilise qu'en cas de disette. Par exemple l'Anona muricata (grand corossol ou sapa-
dm 1 Anona squamosa (pomme-cannelle) et la mangue. Dans ce cas les fruits sont utilisés
à l'état vert, avant que la réserve d'amidon se soit transformée en sucre.
e A la Jamaïque, l'amidon employé pour le blanchissage provient presqu'entièrement de la
Cassave, quoiqu'on emploiele plus souvent l'amidon de grain pour le travail fin. A la Barbade,
Yar row-ioot de Saint Vincent sert presque uniquement à cet usage. D'après l'auteur, beaucoup
d plantes pourraient également servir en amidonnerie, par exemple la variété sauvage
du t,,,,o (Colocasia esculenta) qui pousse en grande abondance dans plusieurs parties des
hlJes. Malheureusement cette plante laisse échapper en grande abondance un jus corrosif,
très nuisible, lors de la fabrication de l'amidon. Par contre, l'amidon des fruits-à-pain (fruit
de arbre à pain), lesquels pourrissent en grand nombre sur le sol à certaines époques de
année est d, bl ", .1 t ,
est d'une blancheur parfaite, d'une grande pureté et il peut être très aisément préparé.
PLANTES A AMIDON CLASSÉES PAR FAMILLE
, Anonacées. - Une sorte d'amidon, analogue à celui de l'arrow-root et connu par les
indigènes sous le nom de pnp, est préparé par eux, particulièrement par les temps de disette,
avec les fruits non murs du grand corossol (Anona muricata). C'est un petit arbre qui pousse
1 sauvage dans beaucoup d'endroits des Antilles et ses fruits sont très appréciés pour
ur Parfum agréable et légèrement acide. Les fruits sont gros, verts, couverts d'aspérités et
sent souvent plus de 500 grammes. De grosses graines noires ou jaunes sont plongées
dans une pulpe blanche, molle et pâteuse.
d 6 pap est aussi préparé avec les fruits verts de la pomme-cannelle (Anona squamosa) et
du Petit corossol ou cœur-de-bœuf (Anona reticulata).
A.nacardiées, — La mangue (Mangifera indica) est employée pour fournir un amidon
analogue à celui de l'arrow-root. Bien que rarement préparé à l'état sec, il est fait un fréquent
Usge du « pap » de la mangue. Le plus souvent il est fabriqué soit avec la partie non
mure, charnue, du fruit (mésocarpe), soit avec la graine.
I. Buttenshan, Scientific Assistant of the Impérial Department of Agriculture for the
West Indies, vient de publier dans le « West Indian Bulletin » un long et intéressant article
sur l'anlidoii ; nous en résumons ici quelques passages (traduction libre).
Ln fait remarquable de l'agriculture des Antilles, nous dit dès le début l'auteur, est le
grand nombre de plantes à amidon qu'on y rencontre. Ces plantes forment d'ailleurs la base
de la nourriture des indigènes, comme par exemple : la patate, l'igname et le taro.
t' ^"a 1 considérant la liste des plantes à amidon, on peut se rendre compte facilement de ce
l'ait qu'elles n'appartiennent pas à un ordre ou à une famille bien défini, mais qu'elles sont,
au Contraire, répartie, dans tout le règne végétal. Pourtant, d'autre part, certaines familles
de plantes se caractérisent par la propriété qu'ont les végétaux qui les composent d'accumu-
1er r dans leurs tissus des réserves d'amidon. Tel est entre autres l'ordre des Scitaminées
qU comprend l'arrow-root, le tous les mois et d'autres Cannées, le gingembre, le bananier.
n plus de ces plantes, ordinairement employées pour l'alimentation, il en est d'autres
qu'on n'utilise qu'en cas de disette. Par exemple l'Anona muricata (grand corossol ou sapa-
dm 1 Anona squamosa (pomme-cannelle) et la mangue. Dans ce cas les fruits sont utilisés
à l'état vert, avant que la réserve d'amidon se soit transformée en sucre.
e A la Jamaïque, l'amidon employé pour le blanchissage provient presqu'entièrement de la
Cassave, quoiqu'on emploiele plus souvent l'amidon de grain pour le travail fin. A la Barbade,
Yar row-ioot de Saint Vincent sert presque uniquement à cet usage. D'après l'auteur, beaucoup
d plantes pourraient également servir en amidonnerie, par exemple la variété sauvage
du t,,,,o (Colocasia esculenta) qui pousse en grande abondance dans plusieurs parties des
hlJes. Malheureusement cette plante laisse échapper en grande abondance un jus corrosif,
très nuisible, lors de la fabrication de l'amidon. Par contre, l'amidon des fruits-à-pain (fruit
de arbre à pain), lesquels pourrissent en grand nombre sur le sol à certaines époques de
année est d, bl ", .1 t ,
est d'une blancheur parfaite, d'une grande pureté et il peut être très aisément préparé.
PLANTES A AMIDON CLASSÉES PAR FAMILLE
, Anonacées. - Une sorte d'amidon, analogue à celui de l'arrow-root et connu par les
indigènes sous le nom de pnp, est préparé par eux, particulièrement par les temps de disette,
avec les fruits non murs du grand corossol (Anona muricata). C'est un petit arbre qui pousse
1 sauvage dans beaucoup d'endroits des Antilles et ses fruits sont très appréciés pour
ur Parfum agréable et légèrement acide. Les fruits sont gros, verts, couverts d'aspérités et
sent souvent plus de 500 grammes. De grosses graines noires ou jaunes sont plongées
dans une pulpe blanche, molle et pâteuse.
d 6 pap est aussi préparé avec les fruits verts de la pomme-cannelle (Anona squamosa) et
du Petit corossol ou cœur-de-bœuf (Anona reticulata).
A.nacardiées, — La mangue (Mangifera indica) est employée pour fournir un amidon
analogue à celui de l'arrow-root. Bien que rarement préparé à l'état sec, il est fait un fréquent
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