Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1904-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 août 1904 01 août 1904
Description : 1904/08/01 (A7,N32)-1904/08/31. 1904/08/01 (A7,N32)-1904/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530767t
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 32. - Août 1904
Pages- .......... Page(s) .......... 862
- .......... Page(s) .......... 867
- .......... Page(s) .......... 881
- Renseignements:
- 1° INDO-CHINE, FRANCE ET COLONIES FRANÇAISES
- 2° ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 924
- Observations météorologiques del'Indo-Chine pendant le mois dejuin 1904.
- Isobares du mois de juillet 1904.
LE FERMENT DE LA FEUILLE DE THÉ
ET SES RAPPORTS AVEC LA QUALITÉ DU THÉ
Nous extrayons les notes qui suivent d'une étude très complète de M. Harold H. Mann,
Scientific Officer to the Indian Tea Association, qu'il a bien voulu nous communiquer.
Dès les premiers jours de l'établissement de la manufacture de thé noir aux Indes la nature
de la marche de la fermentation, qui joue un rôle si important et si essentiel dans la prépara-
tion du thé, fut un sujet de controverse. D'une part on soutint, en s'appuyant d'ailleurs sur
d'excellentes raisons, que la fermentation était simplement due à un commencement de
putréfaction, d'autre part, avec une égale vigueur et d'aussi solides raisonnements, que la
fermentation, quoique suivant une marche parallèle à celle de la putréfaction, en était
totalement indépendante.
Expériences de M, Bamber.
Les recherches de M. Bamber, qui sont restées, jusqu'à ce jour, les seules présentant de
l'intérêt, avaient pour but de résoudre le problème suivant :
« Les changements qui ont lieu durant la fermentation sont-ils dus à la présence d'un
ferment soluble ou organisé, ou simplement à une oxydation ? »
Voici les expériences qu'il tenta :
1re expérience. — Une feuille fraîche fut placée sous un récipient d'où l'air avait été
chassé aussi complètement que possible. Aucun changement n'eut lieu, ou il fut insignifiant ; la
feuille, au bout de 24 heures, était encore d'un vert terne avec une légère couleur brune à la
tige. L'admission de l'air ou de l'oxygène, après ce laps de temps, n'amena aucun changement
de coloration. Ce résultat était dû, probablement, à l'état de sécheresse comparative dans
lequel se trouve la feuille.
2e expérience. — L'air fut chassé comme précédemment, mais du gaz oxygène pur et sec
fut admis dans le récipient. En moins d'une demi-heure la feuille devint d'une brillante
couleur cuivrée et en deux heures elle était passée au rouge sombre, c'est-à-dire à l'état
acquis après les manipulations ordinaires. Cette expérience, recommencée plusieurs fois,
donna toujours le même résultat. Il est à remarquer que le goût du thé ainsi traité ne diffère
pas de celui du thé ordinaire ; pourtant l'infusion a une apparence plus brillante.
3e expérience. — La feuille fut traitée dans le vide avec de l'acide carbonique pur et elle
prit, au bout de 5 heures 1/2, une couleur vert sale, cependant qu'une autre feuille, traitée
par la méthode usuelle, acquit cette même teinte au bout de 3 heures.
ET SES RAPPORTS AVEC LA QUALITÉ DU THÉ
Nous extrayons les notes qui suivent d'une étude très complète de M. Harold H. Mann,
Scientific Officer to the Indian Tea Association, qu'il a bien voulu nous communiquer.
Dès les premiers jours de l'établissement de la manufacture de thé noir aux Indes la nature
de la marche de la fermentation, qui joue un rôle si important et si essentiel dans la prépara-
tion du thé, fut un sujet de controverse. D'une part on soutint, en s'appuyant d'ailleurs sur
d'excellentes raisons, que la fermentation était simplement due à un commencement de
putréfaction, d'autre part, avec une égale vigueur et d'aussi solides raisonnements, que la
fermentation, quoique suivant une marche parallèle à celle de la putréfaction, en était
totalement indépendante.
Expériences de M, Bamber.
Les recherches de M. Bamber, qui sont restées, jusqu'à ce jour, les seules présentant de
l'intérêt, avaient pour but de résoudre le problème suivant :
« Les changements qui ont lieu durant la fermentation sont-ils dus à la présence d'un
ferment soluble ou organisé, ou simplement à une oxydation ? »
Voici les expériences qu'il tenta :
1re expérience. — Une feuille fraîche fut placée sous un récipient d'où l'air avait été
chassé aussi complètement que possible. Aucun changement n'eut lieu, ou il fut insignifiant ; la
feuille, au bout de 24 heures, était encore d'un vert terne avec une légère couleur brune à la
tige. L'admission de l'air ou de l'oxygène, après ce laps de temps, n'amena aucun changement
de coloration. Ce résultat était dû, probablement, à l'état de sécheresse comparative dans
lequel se trouve la feuille.
2e expérience. — L'air fut chassé comme précédemment, mais du gaz oxygène pur et sec
fut admis dans le récipient. En moins d'une demi-heure la feuille devint d'une brillante
couleur cuivrée et en deux heures elle était passée au rouge sombre, c'est-à-dire à l'état
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