Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1904-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 juin 1904 01 juin 1904
Description : 1904/06/01 (A7,N30)-1904/06/30. 1904/06/01 (A7,N30)-1904/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65307650
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE DU N° 30. - Juin 1904
- Pages
- .......... Page(s) .......... 635
- .......... Page(s) .......... 640
- .......... Page(s) .......... 646
- .......... Page(s) .......... 651
- Renseignements:
- 2° ÉTRANGER
- Décrets et arrêtés intéressant l'Agriculture, le Commerce et l'Industrie, insérés dans le Journal officiel de l'Indo-Chine française et dans les Bulletins administratifs de la Cochinchine, du Tonkin, de l'Annam, du Cambodge et du Laos, pendant le mois de mai 1904
- Isobares du mois de mai 1904.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois d'avril 1904.
— 687 —
3°) Hopea dealbata (Rance),—Gochinchine : sao-œanh, province de Tay-ninh ; Cambodge:
koky-dek, province de Kampôt. -
4°) Hopea Pierrei (Hance). — Cochinchine: kiên-kiên, dans l'île de Phu-quôc ; Cambodge :
koky-tsat, province de Kampôt ; Annam : provinces du Song-câu, du Binh-dinh et de Ha-tinh.
5°) Hopea Thorelii (Pierre). — Laos : kok-sang, provinces de Khong, de Vien-tiane et
de Bassac Annam (très probablement la province du Nghê-an).
6°) Hopea ferrea (Pierre). — Cochinchine : cây-sang-da ou cây-sang-dao, province de
Baria et île de Phu-quôc ; Cambodge, ,smach-dœum-attéang, province de Kampôt.
La plupart de ces végétaux, qui forment des peuplements forestiers importants dans - la
basse Indo-Chine, laissent exsuder une résine de couleur jaune blanchâtre sur le tronc et
les maîtresses branches, où il est quelquefois assez malaisé de la recueillir. On trouve en
outre, au pied du tronc de certaines de ces espèces, des formations résineuses arrondies, à
l'état semi-fossile, ambroïde, entourées de terre et de détritus végétaux, mais présentant
souvent à la cassure une matière de belle limpidité qui pourrait, à notre avis, constituer une
qualité commerciale différente.
ÉTRANGER
Le teck au Siam en 1902. — D'après le dernier rapport du Consul d'Angleterre à
Xieng-maï, le flottage des tecks sur les diverses branches du Ménam aurait représenté, d'après
les relevés faits à la Douane de Paknampo :
Nombre de troncs Droits perçus (ticaux)
1901. Ó 64.170 667.844
1902. 64.425 677.684
(1 tical — 0$60)
La moyenne pendant les huit dernières années ayant été de 65.600 troncs, l'année 1902
peut être considérée comme une année normale, à ce point de vuedu flottage.
Mais en réalité, dans la forêt proprement dite, l'année 1902 aurait été beaucoup moins sa-
tisfaisante. Deux causes: le manque de pluies permettant le flottage dans les petits affluents et
les troubles qui ont eu lieu dans les Etats Shans du Nord, de juillet à la fin de l'année. On estime
que 60 à 80.000 arbres seulement auront pu être mis à l'eau, contre 120.000 pendant la sai-
son précédente.
Une autre cause de gêne future dans le commerce du teck au Siam résiderait, d'après le
même rapport, dans les mesures prises par le service forestier. La plupart des anciennes
concessions d'exploitation du teck venaient à expiration en 1902. Les nouvelles ne portent
que sur la moitié des superficies anciennement concédées, et ne consistent généralement
qu'en un droit d'enlever les arbres déjà morts, après incision circulaire (girdling) ; toute nou-
velle incision de teck ne doit avoir lieu qu'après la permission écrite du garde forestier. En
fait d'ailleurs, depuis 1900, les plus gros exploitants n'auraient plus pratiqué eux-mêmes d'in-
cision, se reposant, pour ce soin, sur le service forestier, qui avait manifesté le désir de pro-
céder lui-même à cette opération. Or, par suite d'insuffisance de personnel, ou pour toute au-
tre cause, le service n'a pu inciser lui-même un nombre suffisant d'arbres ayant atteint les
dimensions légalement fixées (2 m 12 de circonférence minima).
3°) Hopea dealbata (Rance),—Gochinchine : sao-œanh, province de Tay-ninh ; Cambodge:
koky-dek, province de Kampôt. -
4°) Hopea Pierrei (Hance). — Cochinchine: kiên-kiên, dans l'île de Phu-quôc ; Cambodge :
koky-tsat, province de Kampôt ; Annam : provinces du Song-câu, du Binh-dinh et de Ha-tinh.
5°) Hopea Thorelii (Pierre). — Laos : kok-sang, provinces de Khong, de Vien-tiane et
de Bassac Annam (très probablement la province du Nghê-an).
6°) Hopea ferrea (Pierre). — Cochinchine : cây-sang-da ou cây-sang-dao, province de
Baria et île de Phu-quôc ; Cambodge, ,smach-dœum-attéang, province de Kampôt.
La plupart de ces végétaux, qui forment des peuplements forestiers importants dans - la
basse Indo-Chine, laissent exsuder une résine de couleur jaune blanchâtre sur le tronc et
les maîtresses branches, où il est quelquefois assez malaisé de la recueillir. On trouve en
outre, au pied du tronc de certaines de ces espèces, des formations résineuses arrondies, à
l'état semi-fossile, ambroïde, entourées de terre et de détritus végétaux, mais présentant
souvent à la cassure une matière de belle limpidité qui pourrait, à notre avis, constituer une
qualité commerciale différente.
ÉTRANGER
Le teck au Siam en 1902. — D'après le dernier rapport du Consul d'Angleterre à
Xieng-maï, le flottage des tecks sur les diverses branches du Ménam aurait représenté, d'après
les relevés faits à la Douane de Paknampo :
Nombre de troncs Droits perçus (ticaux)
1901. Ó 64.170 667.844
1902. 64.425 677.684
(1 tical — 0$60)
La moyenne pendant les huit dernières années ayant été de 65.600 troncs, l'année 1902
peut être considérée comme une année normale, à ce point de vuedu flottage.
Mais en réalité, dans la forêt proprement dite, l'année 1902 aurait été beaucoup moins sa-
tisfaisante. Deux causes: le manque de pluies permettant le flottage dans les petits affluents et
les troubles qui ont eu lieu dans les Etats Shans du Nord, de juillet à la fin de l'année. On estime
que 60 à 80.000 arbres seulement auront pu être mis à l'eau, contre 120.000 pendant la sai-
son précédente.
Une autre cause de gêne future dans le commerce du teck au Siam résiderait, d'après le
même rapport, dans les mesures prises par le service forestier. La plupart des anciennes
concessions d'exploitation du teck venaient à expiration en 1902. Les nouvelles ne portent
que sur la moitié des superficies anciennement concédées, et ne consistent généralement
qu'en un droit d'enlever les arbres déjà morts, après incision circulaire (girdling) ; toute nou-
velle incision de teck ne doit avoir lieu qu'après la permission écrite du garde forestier. En
fait d'ailleurs, depuis 1900, les plus gros exploitants n'auraient plus pratiqué eux-mêmes d'in-
cision, se reposant, pour ce soin, sur le service forestier, qui avait manifesté le désir de pro-
céder lui-même à cette opération. Or, par suite d'insuffisance de personnel, ou pour toute au-
tre cause, le service n'a pu inciser lui-même un nombre suffisant d'arbres ayant atteint les
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