Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1904-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 juin 1904 01 juin 1904
Description : 1904/06/01 (A7,N30)-1904/06/30. 1904/06/01 (A7,N30)-1904/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k65307650
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 30. - Juin 1904
- Pages
- .......... Page(s) .......... 635
- .......... Page(s) .......... 640
- .......... Page(s) .......... 646
- .......... Page(s) .......... 651
- Renseignements:
- 2° ÉTRANGER
- Décrets et arrêtés intéressant l'Agriculture, le Commerce et l'Industrie, insérés dans le Journal officiel de l'Indo-Chine française et dans les Bulletins administratifs de la Cochinchine, du Tonkin, de l'Annam, du Cambodge et du Laos, pendant le mois de mai 1904
- Isobares du mois de mai 1904.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois d'avril 1904.
— 637 —
Il est intéressant de connaître la quantité de mètres cubes d'eau à l'hectare qui est estimée
nécessaire, au Texas, pour assurer une bonne récolte de riz. Nous nous trouvons en présence
de deux chiffres légèrement différents: 13.600 gallons par 24 heures, et 12.960 gallons par
24 heures, à l'acre — soit, respectivement, 152.400 litres et 145.600 litres à l'hectare, soit
11 76 à 11 68 par hectare et par seconde. Si la rizière devait donc compter exclusivement sur
une irrigation artificielle, et estimant à 100 jours la durée moyenne de l'inondation du riz, il
faudrait disposer de 14.500 à 15.200 mètres cubes par hectare.
Nous avons eu l'occasion à plusieurs reprises de signaler, dans le Bulletin Economique
de l'Indo-Chine, l'importance de cette question du coefficient d'arrosage par hectare pour
la culture du riz. A Java, d'après les observations que M. le capitaine Bernard avait bien voulu
nous communiquer dès 1900 1, et qui ont pris place depuis, avec tous les développements
nécessaires, dans sa remarquable étude sur l'Aménagement des eaux à Java, on estime, dans
la région du Démak (car ce sont des questions d'espèces), qu'il faut en moyenne un peu plus de
1 m3 par mètre carré, soit plus de 10.000 mètres cubes à l'hectare, pour assurer la récolte.
Ce chiffre est plus bas que celui constaté au Texas. En revanche, ce dernier se rapproche
sensiblement de celui indiqué par Baird-Smilh pour Madras, soit 11 56 par seconde et par
hectare. Cela tient sans doute à des différences dans l'absorption et l'évaporation de l'eau.
On sait le rôle énorme de ce dernier facteur surtout. Dans le Démak 2 la perte par évaporation
a atteint, d'après de nombreuses expériences, en saison sèche, 01485 par seconde et par bouw
(01 683 par hectare).
Quoi qu'il en soit, au Texas l'irrigation du riz, complémentaire de l'arrosage naturel par les
pluies, est assurée par deux systèmes différents : le système des pompes dans les cours d'eaux
et lacs, et le système des puits.
Le système des pompes a été le premier appliqué sur une vaste échelle à partir de 1893.
Ne pouvant entrer dans des détails minutieux sur ces organisations, assez compliquées,
nous choisissons simplement un des exemples cités par la publication Rice Industry.
Il s'agit de la Société dite Beaumont Irrigation Company, qui assurait, en 1900, l'irrigation
de 15.000 acres (6.060 hectares). Elle disposait à cet effet de deux stations de pompes aspi-
rantes et foulantes accouplées. La première station comprenait deux pompes (système Connes-
ville-compound) d'un débit de 25.000 gallons chacune à la minute (1.875 litres à la seconde) 3,
commandées, chacune, par une machine Hamilton-Corliss de 250 chevaux. L'eau est d'abord
aspirée à une hauteur de 4m156 puis refoulée à 4 m 86, soit une hauteur d'élévation totale de
9m 42(31 feet). L'eau est conduite par un canal de 5 milles (8 kilom.) de long et 45 mètres
i Cf. Bulletin Economique no 26, ancienne série, p. 450 ; et aussi, pour l'Inde, no 31,
p. 9, note.
2 Voir Bernard, op. cit. p. 60. M. Bernard cite bien le cas d'une perte par absorption de
Il 14 par bouw et par seconde (1' 600 par hectare) mais c'est évidemment l'exception pour de
vrais terrains à rizières, dont la première qualité doit être l'imperméabilité relative.
3 Les débits de ces pompes paraissent considérables. Cependant le même auteur, professeur
à l'Université d'Austin (capitale du Texas) cite un autre exemple d'installation (la Raywood
Canal and Mining Company) disposant de 3 stations de 2 pompes rotatives (système Boots)
chacune, et dont les deux premières auraient un débit de 45.000 gallons à' la minute (3.373
litres à la seconde). Elles sont commandées par deux machines Lane et Bodley de 475 chevaux,
et la hauteur d'élévation est de 4 m 26. La seconde station est commandée par 2 machines de
375 chevaux, avec une hauteur d'élévation de 7m 29; la troisième comprend deux machines de
250 chevaux. Le canal principal, d'une largeur moyenne de 30 à 45 mètres, a 16 kilomètres
de long ; les canaux latéraux secondaires représentent 40 kilomètres, avec une largeur moyenne
de 18 à 24 mètres. Coût total de l'installation : 200.000 dollars (1.000.000 de francs). Surface irri-
guée en 1901 15.000 acres (6.060 hectares). A signaler aussi une installation avec station
centrale électrique actionnant une série de stations de pompes à distance.
Il est intéressant de connaître la quantité de mètres cubes d'eau à l'hectare qui est estimée
nécessaire, au Texas, pour assurer une bonne récolte de riz. Nous nous trouvons en présence
de deux chiffres légèrement différents: 13.600 gallons par 24 heures, et 12.960 gallons par
24 heures, à l'acre — soit, respectivement, 152.400 litres et 145.600 litres à l'hectare, soit
11 76 à 11 68 par hectare et par seconde. Si la rizière devait donc compter exclusivement sur
une irrigation artificielle, et estimant à 100 jours la durée moyenne de l'inondation du riz, il
faudrait disposer de 14.500 à 15.200 mètres cubes par hectare.
Nous avons eu l'occasion à plusieurs reprises de signaler, dans le Bulletin Economique
de l'Indo-Chine, l'importance de cette question du coefficient d'arrosage par hectare pour
la culture du riz. A Java, d'après les observations que M. le capitaine Bernard avait bien voulu
nous communiquer dès 1900 1, et qui ont pris place depuis, avec tous les développements
nécessaires, dans sa remarquable étude sur l'Aménagement des eaux à Java, on estime, dans
la région du Démak (car ce sont des questions d'espèces), qu'il faut en moyenne un peu plus de
1 m3 par mètre carré, soit plus de 10.000 mètres cubes à l'hectare, pour assurer la récolte.
Ce chiffre est plus bas que celui constaté au Texas. En revanche, ce dernier se rapproche
sensiblement de celui indiqué par Baird-Smilh pour Madras, soit 11 56 par seconde et par
hectare. Cela tient sans doute à des différences dans l'absorption et l'évaporation de l'eau.
On sait le rôle énorme de ce dernier facteur surtout. Dans le Démak 2 la perte par évaporation
a atteint, d'après de nombreuses expériences, en saison sèche, 01485 par seconde et par bouw
(01 683 par hectare).
Quoi qu'il en soit, au Texas l'irrigation du riz, complémentaire de l'arrosage naturel par les
pluies, est assurée par deux systèmes différents : le système des pompes dans les cours d'eaux
et lacs, et le système des puits.
Le système des pompes a été le premier appliqué sur une vaste échelle à partir de 1893.
Ne pouvant entrer dans des détails minutieux sur ces organisations, assez compliquées,
nous choisissons simplement un des exemples cités par la publication Rice Industry.
Il s'agit de la Société dite Beaumont Irrigation Company, qui assurait, en 1900, l'irrigation
de 15.000 acres (6.060 hectares). Elle disposait à cet effet de deux stations de pompes aspi-
rantes et foulantes accouplées. La première station comprenait deux pompes (système Connes-
ville-compound) d'un débit de 25.000 gallons chacune à la minute (1.875 litres à la seconde) 3,
commandées, chacune, par une machine Hamilton-Corliss de 250 chevaux. L'eau est d'abord
aspirée à une hauteur de 4m156 puis refoulée à 4 m 86, soit une hauteur d'élévation totale de
9m 42(31 feet). L'eau est conduite par un canal de 5 milles (8 kilom.) de long et 45 mètres
i Cf. Bulletin Economique no 26, ancienne série, p. 450 ; et aussi, pour l'Inde, no 31,
p. 9, note.
2 Voir Bernard, op. cit. p. 60. M. Bernard cite bien le cas d'une perte par absorption de
Il 14 par bouw et par seconde (1' 600 par hectare) mais c'est évidemment l'exception pour de
vrais terrains à rizières, dont la première qualité doit être l'imperméabilité relative.
3 Les débits de ces pompes paraissent considérables. Cependant le même auteur, professeur
à l'Université d'Austin (capitale du Texas) cite un autre exemple d'installation (la Raywood
Canal and Mining Company) disposant de 3 stations de 2 pompes rotatives (système Boots)
chacune, et dont les deux premières auraient un débit de 45.000 gallons à' la minute (3.373
litres à la seconde). Elles sont commandées par deux machines Lane et Bodley de 475 chevaux,
et la hauteur d'élévation est de 4 m 26. La seconde station est commandée par 2 machines de
375 chevaux, avec une hauteur d'élévation de 7m 29; la troisième comprend deux machines de
250 chevaux. Le canal principal, d'une largeur moyenne de 30 à 45 mètres, a 16 kilomètres
de long ; les canaux latéraux secondaires représentent 40 kilomètres, avec une largeur moyenne
de 18 à 24 mètres. Coût total de l'installation : 200.000 dollars (1.000.000 de francs). Surface irri-
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