pour s'en faire une bonne litière ; certains oiseaux déchiquettent les feuilles de la canne pour construire leurs nids ou percent les tiges en faisant la chasse aux insectes. Et ceux-ci ne manquent pas : Coléoptères, Diptères, Hétéroptères, Hémiptères, Lépidoptères, Homoptères,.
Orthoptères, Pseudoneuroplères, Phytophthères, Coccide, Aleurodidœ, Physopodes, etc., causent des dégâts à la tige des cannes; les larves mangent les racines et les feuilles.
En outre les planteurs craignent les galles produites par les Acariens, les dégâts causés par les crabes d'eau douce et les vers « Heterodera Radicola » et « Tylenchus Sacchari ».
Les 183 fabriques de sucre que l'on compte à Java ont produit en 1902, 14.525.835 piculs ou 897.130 tonnes de sucre, soit une augmentation de plus de 100.000 tonnes sur l'année 1901.
Au cours de l'exercice écoulé les prix oscillaient entre 4, 3/4 et 5, 1/2 florins (un florin = 2fr.06) le picul (61 kg. 76) pour le sucre no 12-14 ; entre 5, 1/8 et 6 florins pour le 110 15-17 et de 6 fl. 50 à 7 fi. 50 pour le sucre supérieur, au-dessus de 20.
Le tableau suivant des pays acheteurs de sucre de Java peut être consulté avec intérêt 1 :
flIOO-OI l!301-0"2 1902-03 PAYS ACHETEURS du 1" mai du mai du 1" niai au au au : 30 avril 30 avril 30 avril
tonnes tonnes tonnes Hollande. 3 215 1.058 1.624 Hoyaume-Cni. 2.466 256 36 Port-Saïd. p. o. — 184.254 14.045 1 Delaware Breakwater p. o. (par vapeurs) — 108.674 332.328 Delaware Breakwater p. o. (par voiliers).. - - 46.393 1 Vancouver. — 15.105 10.831 , Açores. p. o. ,.,. - — 5.060 Barbades. p. o. — 8.551 19.859 1.
Le Japon, l'un des bons clients de Java, songe à créer « at home) une industrie sucrière- représentée seulement, jusqu'ici, par une raffinerie. Des fonctionnaires japonais sont en C& moment à Java en mission afin de s'y documenter en vue de la création à Formose de plan- tations de canne à sucre ; mais en attendant, on espère que la nouvelle ligne de vapeurs : Java- Chine-Japon, va faciliter les ventes de sucre de Java dans les pays jaunes. On compte éga- lement sur la Convention de Bruxelles pour traiter des ventes en Europe; plusieurs voi- liers français chargent du sucre en ce moment à Samarang et à Sourabaya. Les entrepôts de ce dernier port renferment d'ailleurs un gros stock.
Les planteurs vivent d'espérances car le temps est bien passé où ils roulaient sur l'or (1880).
La crise sucrière, qui date de 1884, a causé une véritable révolution économique dans tout
On peut voir aussi les chiffres plus récents donnés dans le Bulletin Economique de mars dernier, p. 346. N. D. L. D.
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Institut national d'agronomie de la France d'outre mer Institut national d'agronomie de la France d'outre mer/services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Institut national d'agronomie de la France d'outre mer" or dc.contributor adj "Institut national d'agronomie de la France d'outre mer")France France/services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "France" or dc.contributor adj "France")
