Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1904-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 mai 1904 01 mai 1904
Description : 1904/05/01 (A7,N29)-1904/05/31. 1904/05/01 (A7,N29)-1904/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530764k
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
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- SOMMAIRE DU N° 29. - Mai 1904 (NOUVELLE SÉRIE)
— 507 —
La quantité totale, pendant la période de grande croissance, peut être évaluée
à 1 litre 55 par seconde et par hectare, ou à 40 centimètres de pluie par mois.
Or, pendant les mois d'août, septembre et octobre, quand les champs ont
le plus besoin d'eau, il tombe environ en moyenne 8 niches ou 20 centimètres
d'eau de pluie. En estimant que quatre cinquièmes de cette quantité, soit 16 cen-
timètres, aient une réelle valeur pour la récolte, la quantité d'eau à fournir par
l'irrigation sera de 24 centimètres par mois, ou 0 litre 9 par seconde et par
hectare.
Pour une surface de 4 millions et demi de rais, soit 700.000 hectares, il
faudra donc environ 630 m3 par seconde. Pendant les mois qui précèdent celui
d'août, une pareille quantité d'eau n'est pas nécessaire. A partir du mois de
novembre, une grande partie des riz précoces sont déjà récoltés ou sont si près
de leur maturité qu'ils n'ont à peu près plus besoin d'eau. En tous cas, avant
août et après octobre, l'irrigation fournira toujours un volume d'eau moitié plus
fort que celui donné en moyenne par les pluies.
Extension des terrains cultivés.
Il faut s'attendre à une extension des terrains cultivés que l'on peut évaluer
à 1 million de rais, soit à 20 de la superficie actuelle et l'exemple du klong
Ransit prouve que cette évaluation est des plus modérées.
L'évaporation et la percolation dans les canaux seront des causes de perte;
mais cette perte sera facilement compensée par le gain obtenu grâce au drainage.
De plus, la plus grande partie de l'eau fournie artificiellement devant s'évaporer,
soit par les plantes, soit de la surface même des champs, il est certain que les
pluies seront plus abondantes.
Il suffira donc d'augmenter de 20% les 630 m3 trouvés plus haut et de les
porter à 750 m3.
Cinq douzièmes des terrains cultivés sont situés sur la rive gauche du Ménam ;
sept douzièmes sur la rive droite. Cinq douzièmes du volume requis, soit 310 m3
seront donc employés sur la rive gauche et sept douzièmes, soit 440 m3 sur la
rive droite.
Pour la rive gauche, les dimensions de la vanne d'entrée et de la partie supé-
rieure du canal principal seront déterminées par les 310 m3.
Pour la rive droite, il y aura lieu de diviser les 440 m3 entre le Ménam-Lawi
et le klong Makamtan.
200 m3 seront pris par le klong Makamlan; 240 m3 par le grand canal qui les
amènera au Ménam-Lawi.
Nous n'avons compté que sur une extension de 20 des terrains cultivés,
alors que cette extension pourrait atteindre 40 Il serait probablement possible
de trouver la quantité d'eau nécessaire en ce cas; mais nous ne voulons envisager
que la première des deux hypothèses.
La quantité totale, pendant la période de grande croissance, peut être évaluée
à 1 litre 55 par seconde et par hectare, ou à 40 centimètres de pluie par mois.
Or, pendant les mois d'août, septembre et octobre, quand les champs ont
le plus besoin d'eau, il tombe environ en moyenne 8 niches ou 20 centimètres
d'eau de pluie. En estimant que quatre cinquièmes de cette quantité, soit 16 cen-
timètres, aient une réelle valeur pour la récolte, la quantité d'eau à fournir par
l'irrigation sera de 24 centimètres par mois, ou 0 litre 9 par seconde et par
hectare.
Pour une surface de 4 millions et demi de rais, soit 700.000 hectares, il
faudra donc environ 630 m3 par seconde. Pendant les mois qui précèdent celui
d'août, une pareille quantité d'eau n'est pas nécessaire. A partir du mois de
novembre, une grande partie des riz précoces sont déjà récoltés ou sont si près
de leur maturité qu'ils n'ont à peu près plus besoin d'eau. En tous cas, avant
août et après octobre, l'irrigation fournira toujours un volume d'eau moitié plus
fort que celui donné en moyenne par les pluies.
Extension des terrains cultivés.
Il faut s'attendre à une extension des terrains cultivés que l'on peut évaluer
à 1 million de rais, soit à 20 de la superficie actuelle et l'exemple du klong
Ransit prouve que cette évaluation est des plus modérées.
L'évaporation et la percolation dans les canaux seront des causes de perte;
mais cette perte sera facilement compensée par le gain obtenu grâce au drainage.
De plus, la plus grande partie de l'eau fournie artificiellement devant s'évaporer,
soit par les plantes, soit de la surface même des champs, il est certain que les
pluies seront plus abondantes.
Il suffira donc d'augmenter de 20% les 630 m3 trouvés plus haut et de les
porter à 750 m3.
Cinq douzièmes des terrains cultivés sont situés sur la rive gauche du Ménam ;
sept douzièmes sur la rive droite. Cinq douzièmes du volume requis, soit 310 m3
seront donc employés sur la rive gauche et sept douzièmes, soit 440 m3 sur la
rive droite.
Pour la rive gauche, les dimensions de la vanne d'entrée et de la partie supé-
rieure du canal principal seront déterminées par les 310 m3.
Pour la rive droite, il y aura lieu de diviser les 440 m3 entre le Ménam-Lawi
et le klong Makamtan.
200 m3 seront pris par le klong Makamlan; 240 m3 par le grand canal qui les
amènera au Ménam-Lawi.
Nous n'avons compté que sur une extension de 20 des terrains cultivés,
alors que cette extension pourrait atteindre 40 Il serait probablement possible
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que la première des deux hypothèses.
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