Le propriétaire de ces rizières s'est livré l'année dernière à une expérience témoin sur toutes les parcelles choisies.
Le riz qui y a été repiqué a entièrement péri.
Saigon, le 19 mai 1904, P. MORANGE, Directeur du laboratoire d'analyses de Cochinchine.
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Le Blumea balsamifera en Cochinchine 1. - Le Directeur du Laboratoire, d'analyses de Saigon a pu se rendre, dans le courant du mois d'avril dernier, au Nui - chua- Chan, au kilomètre 97 de la ligne Saigon-Khanh-hoa. Le Blumea balsamifera est très répandu depuis le kilomètre 55 de la ligne du chemin de fer. C'est essentiellement une plante de clai- rière qui n'apparaît jamais dans le sous-bois de la grande forêt, mais qui se développe très rapidement dans toutes les éclaircies, dans les anciens raïs notamment.
Points où la plante se rencontre le plus abondamment :
Au maximum de développement, la plante, ramifiée dès la base, mesure 2 m 50 à 3 mètres de haut.
Le nom annamite est cây-tù-bi 2.
Les feuilles transportées à Saigon n'ont fourni que très peu de camphre. La distillation sur place des feuilles fraîches est la seule pratique. Elle sera tentée au commencement de juin.
Les Annamites utilisent simplement les feuilles en compresses, avec de l'huile, contre les migraines. La distillation de la plante leur est inconnue.
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La récolte du coton au Cambodge. - Les derniers rapports économiques des Administrateurs Résidents contiennent des renseignements sur la récolte du coton ; elle paraît devoir être bonne dans les provinces où cette culture se fait eu grand.
Dans la province de Pnom-penh, les quantités de coton récoltées seront à peu près -les mêmes que l'année dernière, à cause surtout de l'extension plus grande donnée à cette culture.
Les arbustes se sont surtout développés en branches mais n'ont pas donné une grande quan- tité de fruits ; les indigènes attribuent cet insuccès au manque de pluies pendant les mois de janvier et février. Les nombreux orages surveiius en avril ont obligé les cultivateurs à cueillir le coton avant maturité et à le faire mûrir sous abri.
On estime à 120.000 piculs au minimumie produit de la récolte dans la province.
1 Sur le Blumea (Camphrée), voir Bulletin Economique, notamment nouvelle série, no 10, p. 754, no 12, p. 894, et n° 18, p. 438.
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