Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1904-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 55886 Nombre total de vues : 55886
Description : 01 mars 1904 01 mars 1904
Description : 1904/03/01 (A7,N27)-1904/03/31. 1904/03/01 (A7,N27)-1904/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530762r
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE DU N° 27. - Mars 1904
Pages- .......... Page(s) .......... 241
- .......... Page(s) .......... 280
- .......... Page(s) .......... 294
- .......... Page(s) .......... 301
- .......... Page(s) .......... 307
- Renseignements:
- 1° INDO-CHINE, FRANCE ET COLONIES FRANÇAISES
- 2° ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 345
- .......... Page(s) .......... 346
- .......... Page(s) .......... 346
- .......... Page(s) .......... 347
- .......... Page(s) .......... 347
- .......... Page(s) .......... 347
- .......... Page(s) .......... 348
- .......... Page(s) .......... 348
- .......... Page(s) .......... 349
- .......... Page(s) .......... 350
- .......... Page(s) .......... 350
- .......... Page(s) .......... 351
- .......... Page(s) .......... 352
- .......... Page(s) .......... 355
- Isobares du mois de février 1904.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de janvier 1904.
— 288 —
que c'est une opération courante, le mitsumata étant surtout spontané. Au mois
d'avril, ou dix jours après l'équinoxedu printemps, il procède à l'ensemencement
parmi les cultures d'orge ou de blé, de façon à protéger les jeunes pousses d'un
soleil trop ardent. Si le terrain est pauvre on applique immédiatement un engrais
liquide. L'année suivante, vers le mois de mars, les jeunes tiges sont arrachées
avec soin et transplantées dans un endroit réservé à la jeune plantation. A partir
de cette époque on procède aux mêmes soins culturaux que pour le mûrier à
papier. D'après M. Lemarié les labours ne seraient pas pratiqués, si ce n'est que
très rarement; on répand quelques tourteaux provenant de la fermentation du
riz, ou de graines oléagineuses, soit encore des engrais verls.
On récolte vers la deuxième année après la transplantation, c'est-à-dire trois
ans après l'ensemencement; la coupe des rejets s'effectue vers le mois de novem-
bre ; elle aurait lieu ensuite tous les ans, à la condition que le sol soit bon et bien
soigné.
Les deux autres procédés de reproduction ont été traités antérieurement,
c'est pourquoi nous estimons que nous n'avons rien à ajouter à leur description.
Nous ne parlerons pas non plus du traitement de l'écorce, sans nous exposer
à nous répéter inutilement ; il est le même que celui qui a été décrit précédem-
ment pour le Broussonelia papyrifera.
L'écorce nette, après cuisson, du mitsumata est, d'après Rein 1, moins
chère que celle du gampi (Wikstrœmia canescens) ; 30 kwan, c'est-à-dire
111 kilos 93 valaient, en l'année 1874,37 fr. 50, ce qui porte les 100 kilos à
33 fr. 40 exactement. (Voir plus loin les renseignements de M. Lemarié).
Ne sachant pas d'une façon précise combien un poids donne d'écorce brute,
fournit de matière blanche pouvant produire de la pâte à papier, nous ne pour-
rons dans ce cas que procéder par tâtonnement, et émettre une hypothèse.
Admettons donc que l'écorce du mitsumata perd après cuisson la moitié de
son poids (nous avons vu que le kôzô se réduisait aux 4,5/10es de sa valeur, c'est-
à-dire un peu plus de la moitié). Nous aurions établi, de ce fait, que 200 kilos
d'écorce brute vaudraient 33 fr. 40, soit 100 kilos pour 16 fr. 70, autrement
dit 7 $ 40 environ de nos jours.
Ce chiffre constitue un maximum, puisque nous n'avons adopté, en somme,
qu'un minimum de réduction de l'écorce, c'est-à-dire la moitié seulement.
M. Lemarié nous donne les indications suivantes : 100 kilos d'écorce de
mitsumata étaient cotés à l'Exposition d'Osaka (juillet 1903) à des prix variant
de 6 fr. 80 à 34 francs. - -
Si nous les comparons à ceux de Rein, nous voyons que la valeur de cette
écorce a décru sensiblement, son prix maximum actuel dépassant de très peu
celui relevé en l'année 1874. - - -.
1 Rein (The Industries of Japan).
que c'est une opération courante, le mitsumata étant surtout spontané. Au mois
d'avril, ou dix jours après l'équinoxedu printemps, il procède à l'ensemencement
parmi les cultures d'orge ou de blé, de façon à protéger les jeunes pousses d'un
soleil trop ardent. Si le terrain est pauvre on applique immédiatement un engrais
liquide. L'année suivante, vers le mois de mars, les jeunes tiges sont arrachées
avec soin et transplantées dans un endroit réservé à la jeune plantation. A partir
de cette époque on procède aux mêmes soins culturaux que pour le mûrier à
papier. D'après M. Lemarié les labours ne seraient pas pratiqués, si ce n'est que
très rarement; on répand quelques tourteaux provenant de la fermentation du
riz, ou de graines oléagineuses, soit encore des engrais verls.
On récolte vers la deuxième année après la transplantation, c'est-à-dire trois
ans après l'ensemencement; la coupe des rejets s'effectue vers le mois de novem-
bre ; elle aurait lieu ensuite tous les ans, à la condition que le sol soit bon et bien
soigné.
Les deux autres procédés de reproduction ont été traités antérieurement,
c'est pourquoi nous estimons que nous n'avons rien à ajouter à leur description.
Nous ne parlerons pas non plus du traitement de l'écorce, sans nous exposer
à nous répéter inutilement ; il est le même que celui qui a été décrit précédem-
ment pour le Broussonelia papyrifera.
L'écorce nette, après cuisson, du mitsumata est, d'après Rein 1, moins
chère que celle du gampi (Wikstrœmia canescens) ; 30 kwan, c'est-à-dire
111 kilos 93 valaient, en l'année 1874,37 fr. 50, ce qui porte les 100 kilos à
33 fr. 40 exactement. (Voir plus loin les renseignements de M. Lemarié).
Ne sachant pas d'une façon précise combien un poids donne d'écorce brute,
fournit de matière blanche pouvant produire de la pâte à papier, nous ne pour-
rons dans ce cas que procéder par tâtonnement, et émettre une hypothèse.
Admettons donc que l'écorce du mitsumata perd après cuisson la moitié de
son poids (nous avons vu que le kôzô se réduisait aux 4,5/10es de sa valeur, c'est-
à-dire un peu plus de la moitié). Nous aurions établi, de ce fait, que 200 kilos
d'écorce brute vaudraient 33 fr. 40, soit 100 kilos pour 16 fr. 70, autrement
dit 7 $ 40 environ de nos jours.
Ce chiffre constitue un maximum, puisque nous n'avons adopté, en somme,
qu'un minimum de réduction de l'écorce, c'est-à-dire la moitié seulement.
M. Lemarié nous donne les indications suivantes : 100 kilos d'écorce de
mitsumata étaient cotés à l'Exposition d'Osaka (juillet 1903) à des prix variant
de 6 fr. 80 à 34 francs. - -
Si nous les comparons à ceux de Rein, nous voyons que la valeur de cette
écorce a décru sensiblement, son prix maximum actuel dépassant de très peu
celui relevé en l'année 1874. - - -.
1 Rein (The Industries of Japan).
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