Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1904-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 février 1904 01 février 1904
Description : 1904/02/01 (A7,N26)-1904/02/28. 1904/02/01 (A7,N26)-1904/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530761b
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE DU N° 26. - Février 1904 (NOUVELLE SÉRIE)
- .......... Page(s) .......... 143
- .......... Page(s) .......... 165
- .......... Page(s) .......... 168
- .......... Page(s) .......... 175
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 197
- Renseignements:
- 1° INDO-CHINE, FRANCE ET COLONIES FRANÇAISES
- 2° ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 230
- .......... Page(s) .......... 232
- .......... Page(s) .......... 232
- .......... Page(s) .......... 233
- .......... Page(s) .......... 234
- .......... Page(s) .......... 235
- Isobares du mois de janvier 1904.
- Eclipse annulaire de soleil du 16 mars 1904.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de décembre 1903.
— 177 —
Bentré 1. - Rappelons que, d'après les statistiques, il y avait environ six
hectares de terrains plantés en cacaoyers dans la province, à 700 pieds par
hectare, ce qui faisait environ 4.000 pieds. Il n'en reste plus aujourd'hui
qu'un millier de pieds.
3° PROVINCES DE L'EST DE LA COCHINCHINE
Mytho. — Quoique, à proprement parler, aucune entreprise sérieuse n'ait
été faite pour la culture du cacaoyer, on trouve des plants aux abords des mai-
sons indigènes. De plus un Annamite ayant planté 300 pieds dans son jardin,
les arbres sont bien venus et ont près de deux mètres de hauteur.
Tanan. — Ici aucun essai de quelque importance ne peut être signalé.
Gocong. — Le sol de cette province ne paraît se prêter qu'à la culture du riz.
Cholon. — Rien n'a été tenté dans cet ordre d'idée.
Thudaumot. — On a essayé cette culture dans les cantons de Binh-chanh
et de Binh-diên. Dans le dernier tous les arbres sont morts, faute de soins,
mais dans celui de Binh-chanh, au contraire, il reste environ 55 pieds de
cacaoyer qui, grâce au fumier qu'ils ont reçu, ont belle apparence. Aucun para-
site particulier ne vient compromettre la récolte, car la chenille du pays qui
s'attaque aux feuilles de cet arbre fait également des ravages sur les autres
arbres fruitiers.
Bienhoa. — Le cacaoyer vient bien ici, il atteint vite 3 ou 4 mètres, fleurit
dès la troisième année et vers la cinquième donne une dizaine de cabosses,
contenant chacune 15 ou 20 graines qui mûrissent, il est vrai, difficilement et
souvent pourrissent.
Parmi les ennemis de cette culture on signale les pucerons qui s'attachent
aux feuilles et aux rameaux, les sauterelles très friandes de jeunes pousses, et
enfin les fourmis blanches qui rongent le tronc.
Baria. — Un seul essai a été tenté par un colon français, M. Arcillon. D'après
lui, c'est un arbre qui, sur les plateaux de Baria, doit être abrité du grand soleil
et des grands vents et arrosé pendant la saison sèche.
Conclusions
Quoique nous n'ayons pas eu encore de renseignements provenant des
provinces de Giadinh, Hatiên et Tâyninh, nous pouvons conclure, en ne
nous basant que sur les enquêtes de MM. les administrateurs, qu'en somme
les provinces de l'Ouest, sauf peut-être les « jardins » de la province de Sadec,
1 Cf. Bulletin Economique n° 24 (décembre 1903) page 874.
Bentré 1. - Rappelons que, d'après les statistiques, il y avait environ six
hectares de terrains plantés en cacaoyers dans la province, à 700 pieds par
hectare, ce qui faisait environ 4.000 pieds. Il n'en reste plus aujourd'hui
qu'un millier de pieds.
3° PROVINCES DE L'EST DE LA COCHINCHINE
Mytho. — Quoique, à proprement parler, aucune entreprise sérieuse n'ait
été faite pour la culture du cacaoyer, on trouve des plants aux abords des mai-
sons indigènes. De plus un Annamite ayant planté 300 pieds dans son jardin,
les arbres sont bien venus et ont près de deux mètres de hauteur.
Tanan. — Ici aucun essai de quelque importance ne peut être signalé.
Gocong. — Le sol de cette province ne paraît se prêter qu'à la culture du riz.
Cholon. — Rien n'a été tenté dans cet ordre d'idée.
Thudaumot. — On a essayé cette culture dans les cantons de Binh-chanh
et de Binh-diên. Dans le dernier tous les arbres sont morts, faute de soins,
mais dans celui de Binh-chanh, au contraire, il reste environ 55 pieds de
cacaoyer qui, grâce au fumier qu'ils ont reçu, ont belle apparence. Aucun para-
site particulier ne vient compromettre la récolte, car la chenille du pays qui
s'attaque aux feuilles de cet arbre fait également des ravages sur les autres
arbres fruitiers.
Bienhoa. — Le cacaoyer vient bien ici, il atteint vite 3 ou 4 mètres, fleurit
dès la troisième année et vers la cinquième donne une dizaine de cabosses,
contenant chacune 15 ou 20 graines qui mûrissent, il est vrai, difficilement et
souvent pourrissent.
Parmi les ennemis de cette culture on signale les pucerons qui s'attachent
aux feuilles et aux rameaux, les sauterelles très friandes de jeunes pousses, et
enfin les fourmis blanches qui rongent le tronc.
Baria. — Un seul essai a été tenté par un colon français, M. Arcillon. D'après
lui, c'est un arbre qui, sur les plateaux de Baria, doit être abrité du grand soleil
et des grands vents et arrosé pendant la saison sèche.
Conclusions
Quoique nous n'ayons pas eu encore de renseignements provenant des
provinces de Giadinh, Hatiên et Tâyninh, nous pouvons conclure, en ne
nous basant que sur les enquêtes de MM. les administrateurs, qu'en somme
les provinces de l'Ouest, sauf peut-être les « jardins » de la province de Sadec,
1 Cf. Bulletin Economique n° 24 (décembre 1903) page 874.
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