Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1904-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 février 1904 01 février 1904
Description : 1904/02/01 (A7,N26)-1904/02/28. 1904/02/01 (A7,N26)-1904/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530761b
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE DU N° 26. - Février 1904 (NOUVELLE SÉRIE)
- .......... Page(s) .......... 143
- .......... Page(s) .......... 165
- .......... Page(s) .......... 168
- .......... Page(s) .......... 175
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 197
- Renseignements:
- 1° INDO-CHINE, FRANCE ET COLONIES FRANÇAISES
- 2° ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 230
- .......... Page(s) .......... 232
- .......... Page(s) .......... 232
- .......... Page(s) .......... 233
- .......... Page(s) .......... 234
- .......... Page(s) .......... 235
- Isobares du mois de janvier 1904.
- Eclipse annulaire de soleil du 16 mars 1904.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de décembre 1903.
— 174 —
On les reconnaît de loin à leur allure spéciale, à leur vert spécial tranchant nettement sur
les feuillages voisins. Assurément ce ne sont pas des exemplaires, imposants par lenr taille,
de l'eucalyptus globulus, mais, quoique moins vigoureuses, les espèces que l'on rencontre ici
rappellent bien par leur aspect général l'eucalyptus ordinaire, aux feuilles bleutées.
L'écorce du tronc est franchement verte ; alors même que l'arbre atteint une certaine élé-
vation, l'écorce se conserve colorée. Elle renferme une certaine quantité d'huile essentielle,
d'une odeur pénétrante. Le bois qu'elle recouvre est blanc.
Les feuilles pétiolées assez longuement sont d'un vert glauque, prenant un ton blanchâtre à
la face inférieure. Elles sont lancéolées, munies de quelque points de perforation, moins nets
que chez beaucoup de Myrtacées ; elles s'inclinent à angle sur leur pétiole, tendant leur pointe
vers la terre. Par le froissement elles dégagent une odeur très forte, aromatique, semblant
combiner l'odeur de l'E. globulus et de la menthe pouillot.
Le système floral est disposé en corymbe, d'un groupement de cinq fleurs en général,
dont les pédoncules secondaires naissent de quatre ou cinq bractées blanchâtres. La fleur est
d'un blanc très légèrement jaune.
L'enveloppe florale est à cinq divisions soudées en partie à la base. Les étamines sont d'une
coloration verdâtre et variables en nombre de cinq à dix. De beaucoup. plus hauts que les
styles, les filets des étamines masquent les éléments de l'appareil femelle. Les pistils sont au
nombre de cinq sur un ovaire infère.
Les deux espèces que l'on rencontre ici sont très voisines et ne se différencient micros-
copiquement que par leurs feuilles. Chez l'une (la plus commune) les feuilles sont étroites,
allongées; l'autre espèce, plus robuste, a des feuilles plus épaisses, plus larges, moins
allongées. L'organe floral semble à peine différent. Celle, de ces deux espèces, que nous avons
rencontrée le plus fréquemment, semblerait se rapprocher de l'espèce E. piperatus.
Nous avons cru utile de signaler la présence de cette plante en raison des nombreux services
qu'on en peut attendre, aussi bien au point de vue thérapeutique qu'au point de vue prophy-
lactique.
Les propriétés actives des variétés que nous rapportons semblent les mêmes que celles très
employées de l'E. globulus. En fumigations, en inhalations, ces résultats ont pu être appréciés
dans certaines bronchites, certaines fétidités de la bouche ; on pourrait mettre ces plantes en
usage au même titre que les antiseptiques odoriférants.
Mais c'est au point de vue palustre que cette plante serait appelée à apporter son précieux
concours. Ne serait-il pas vraiment utile de tenter des plantations nombreuses dans les régions
habitées? Ne serait-il pas bon d'amoindrir le degré hygrométrique de certaines localités ? Ne
pourrait-on pas combiner l'action asséchante avec des travaux de drainage qu'elle compléterait,
pour l'assainissement de certains bas-fonds ? Les dangers d'un asséchement trop rapide et
trop considérable, qui ont fait sacrifier les plantations d'eucalyptus en Algérie malgré les
immenses services qu'elles avaient rendus en améliorant l'état sanitaire, ne sont certainement
pas à craindre au Tonkin.
DOCTEUR BROCHET, DOCTEUR SALLET,
Médecins de l'ambulance de Laokay.
On les reconnaît de loin à leur allure spéciale, à leur vert spécial tranchant nettement sur
les feuillages voisins. Assurément ce ne sont pas des exemplaires, imposants par lenr taille,
de l'eucalyptus globulus, mais, quoique moins vigoureuses, les espèces que l'on rencontre ici
rappellent bien par leur aspect général l'eucalyptus ordinaire, aux feuilles bleutées.
L'écorce du tronc est franchement verte ; alors même que l'arbre atteint une certaine élé-
vation, l'écorce se conserve colorée. Elle renferme une certaine quantité d'huile essentielle,
d'une odeur pénétrante. Le bois qu'elle recouvre est blanc.
Les feuilles pétiolées assez longuement sont d'un vert glauque, prenant un ton blanchâtre à
la face inférieure. Elles sont lancéolées, munies de quelque points de perforation, moins nets
que chez beaucoup de Myrtacées ; elles s'inclinent à angle sur leur pétiole, tendant leur pointe
vers la terre. Par le froissement elles dégagent une odeur très forte, aromatique, semblant
combiner l'odeur de l'E. globulus et de la menthe pouillot.
Le système floral est disposé en corymbe, d'un groupement de cinq fleurs en général,
dont les pédoncules secondaires naissent de quatre ou cinq bractées blanchâtres. La fleur est
d'un blanc très légèrement jaune.
L'enveloppe florale est à cinq divisions soudées en partie à la base. Les étamines sont d'une
coloration verdâtre et variables en nombre de cinq à dix. De beaucoup. plus hauts que les
styles, les filets des étamines masquent les éléments de l'appareil femelle. Les pistils sont au
nombre de cinq sur un ovaire infère.
Les deux espèces que l'on rencontre ici sont très voisines et ne se différencient micros-
copiquement que par leurs feuilles. Chez l'une (la plus commune) les feuilles sont étroites,
allongées; l'autre espèce, plus robuste, a des feuilles plus épaisses, plus larges, moins
allongées. L'organe floral semble à peine différent. Celle, de ces deux espèces, que nous avons
rencontrée le plus fréquemment, semblerait se rapprocher de l'espèce E. piperatus.
Nous avons cru utile de signaler la présence de cette plante en raison des nombreux services
qu'on en peut attendre, aussi bien au point de vue thérapeutique qu'au point de vue prophy-
lactique.
Les propriétés actives des variétés que nous rapportons semblent les mêmes que celles très
employées de l'E. globulus. En fumigations, en inhalations, ces résultats ont pu être appréciés
dans certaines bronchites, certaines fétidités de la bouche ; on pourrait mettre ces plantes en
usage au même titre que les antiseptiques odoriférants.
Mais c'est au point de vue palustre que cette plante serait appelée à apporter son précieux
concours. Ne serait-il pas vraiment utile de tenter des plantations nombreuses dans les régions
habitées? Ne serait-il pas bon d'amoindrir le degré hygrométrique de certaines localités ? Ne
pourrait-on pas combiner l'action asséchante avec des travaux de drainage qu'elle compléterait,
pour l'assainissement de certains bas-fonds ? Les dangers d'un asséchement trop rapide et
trop considérable, qui ont fait sacrifier les plantations d'eucalyptus en Algérie malgré les
immenses services qu'elles avaient rendus en améliorant l'état sanitaire, ne sont certainement
pas à craindre au Tonkin.
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Médecins de l'ambulance de Laokay.
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