Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1904-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 février 1904 01 février 1904
Description : 1904/02/01 (A7,N26)-1904/02/28. 1904/02/01 (A7,N26)-1904/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530761b
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE DU N° 26. - Février 1904 (NOUVELLE SÉRIE)
- .......... Page(s) .......... 143
- .......... Page(s) .......... 165
- .......... Page(s) .......... 168
- .......... Page(s) .......... 175
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 197
- Renseignements:
- 1° INDO-CHINE, FRANCE ET COLONIES FRANÇAISES
- 2° ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 230
- .......... Page(s) .......... 232
- .......... Page(s) .......... 232
- .......... Page(s) .......... 233
- .......... Page(s) .......... 234
- .......... Page(s) .......... 235
- Isobares du mois de janvier 1904.
- Eclipse annulaire de soleil du 16 mars 1904.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de décembre 1903.
MARCHE DES OPÉRATIONS AGRICOLES
pour la culture du riz en Cochinchine
Etant donné que l'année 1903 a fourni une bonne récolte 1 de riz en Cochinchine,
qu'elle fut, d'autre part, traversée par quelques périodes de sécheresse qui permettent de
ne pas la considérer comme exceptionnelle, elle paraît plus propice que d'autres à l'étude des
opérations agricoles que nécessite la production de cette céréale primordiale pour l'alimenta-
tion et le commerce dans notre possession indo-chinoise.
Nous ne pouvons d'ailleurs donner ce résumé que grâce aux bulletins de quinzaine de la
situation rizicole, dus à l'initiative de M. le Lieutenant Gouverneur Rodier, sur les instances de
la Direction de l'Agriculture et du Commerce.
Préparation du sol. — Elle consiste tout d'abord à rétablir les petites digues qui sont
nécessaires à l'emprisonnement de l'eau indispensable pour la culture du riz, et qui devra se
maintenir, pendant presque tout le temps de la culture, à un niveau de dix centimètres,
environ, au-dessus de la couche arable. Ensuite l'indigène laboure et herse la terre imprégnée
d'humidité et quand il espère des pluies fréquentes et abondantes il opère le semis. Ces
opérations préparatoires se font dans le mois de juillet ou au commencement d'août et sont
terminées généralement du 15 au 30 de ce dernier mois.
Semis. — Il se fait à la volée dans un carré qui remplit, en quelque sorte, la fonction de
pépinière. La sécheresse est des plus nuisibles durant le semis. C'est ainsi que, par exemple,
dans la province de Hatien le manque de pluies ayant eu lieu en 1903 durant cette période de
la mise en valeur, la récolte a été bien au-dessous de la moyenne. De plus, souvent, dans ces
condi'ions, les ma (jeunes plants qui servent pour le repiquage) sont brûlés ou desséchés et
il faut recommencer les semis, comme cela a eu lieu dans les provinces de Vinhlong, de
Tayninh, de Cholon, de Bienhoa, ce qui cause un retard considérable dans la récolte et la
compromet, ou même ce qui occasionne l'abandon de la culture des rizières trop éprouvées
comme dans la province de Giadinh, où le fait s'est également produit. Les vents violents
sont aussi à craindre pour les jeunes plants qu'ils chagrinent et dessèchent. Les semis sont, la
plupart du temps, terminés vers la fin août ou le commencement de septembre.
Repiquage. — Plus que jamais il est nécessaire que le sol des rizières soit couvert d'eau
au moment du repiquage. Cela est tellement indispensable que jamais les indigènes ne repi-
quent avant que des pluies abondantes ne soient tombées, de peur que les jeunes plants ne se
fanent et ne meurent. Ce repiquage est de première importance ; il s'opère en lignes, à la
main et est généralement fait par des femmes. Dans presque toutes les provinces de la Cochin-
chine on se contente de repiquer une fois le riz ; cependant, dans la province de Sadec, un mois
environ après ce premier repiquage on en fait un second, et même un troisième dans la
province de Cantho. Le repiquage a lieu de la fin d'août jusqu'à la fin de septembre ou la
mi-octobre et commence en général 15 jours à 3 semaines après le semis.
Les rats, les crabes, très amateurs de jeunes pousses, sont à craindre durant cette période.
Récolte. — Elle a lieu lorsque le riz a atteint une couleur jaune qui indique un degré de
maturité convenable. Autant les pluies ont été utiles jusque là, autant elles deviennent nuisi-
bles au moment de la récolte, car sous l'influence des gouttes d'eau les épis s'égrennent et
même quand cela n'a pas lieu les grains mouillés et engrangés sont toujours de qualité infé-
rieure, absolument comme pour le blé d'ailleurs.
Durée de la culture. — La récolte s'échelonne suivant que l'on a affaire à telle ou telle
variété de riz. En Cochinchine on distingue principalement deux variétés de riz hâtif et le riz
de saison ; dans la province de Chaudoc il existe en outre une variété dite * riz flottant » qui
se cultive dans les parties submergées de la province 2. A noter également le riz dit « tardif »
et le riz « de quatre mois ».
-
1 Voir les résultats de la campagne dans le no 25 (janvier 1904) du Bulletin Economique.
fl 2 Cf. Bulletin Economique (ancienne série) n° 42 (décembre 1901) : La culture du riz
flottant, par M. Doceul, Administrateur.
pour la culture du riz en Cochinchine
Etant donné que l'année 1903 a fourni une bonne récolte 1 de riz en Cochinchine,
qu'elle fut, d'autre part, traversée par quelques périodes de sécheresse qui permettent de
ne pas la considérer comme exceptionnelle, elle paraît plus propice que d'autres à l'étude des
opérations agricoles que nécessite la production de cette céréale primordiale pour l'alimenta-
tion et le commerce dans notre possession indo-chinoise.
Nous ne pouvons d'ailleurs donner ce résumé que grâce aux bulletins de quinzaine de la
situation rizicole, dus à l'initiative de M. le Lieutenant Gouverneur Rodier, sur les instances de
la Direction de l'Agriculture et du Commerce.
Préparation du sol. — Elle consiste tout d'abord à rétablir les petites digues qui sont
nécessaires à l'emprisonnement de l'eau indispensable pour la culture du riz, et qui devra se
maintenir, pendant presque tout le temps de la culture, à un niveau de dix centimètres,
environ, au-dessus de la couche arable. Ensuite l'indigène laboure et herse la terre imprégnée
d'humidité et quand il espère des pluies fréquentes et abondantes il opère le semis. Ces
opérations préparatoires se font dans le mois de juillet ou au commencement d'août et sont
terminées généralement du 15 au 30 de ce dernier mois.
Semis. — Il se fait à la volée dans un carré qui remplit, en quelque sorte, la fonction de
pépinière. La sécheresse est des plus nuisibles durant le semis. C'est ainsi que, par exemple,
dans la province de Hatien le manque de pluies ayant eu lieu en 1903 durant cette période de
la mise en valeur, la récolte a été bien au-dessous de la moyenne. De plus, souvent, dans ces
condi'ions, les ma (jeunes plants qui servent pour le repiquage) sont brûlés ou desséchés et
il faut recommencer les semis, comme cela a eu lieu dans les provinces de Vinhlong, de
Tayninh, de Cholon, de Bienhoa, ce qui cause un retard considérable dans la récolte et la
compromet, ou même ce qui occasionne l'abandon de la culture des rizières trop éprouvées
comme dans la province de Giadinh, où le fait s'est également produit. Les vents violents
sont aussi à craindre pour les jeunes plants qu'ils chagrinent et dessèchent. Les semis sont, la
plupart du temps, terminés vers la fin août ou le commencement de septembre.
Repiquage. — Plus que jamais il est nécessaire que le sol des rizières soit couvert d'eau
au moment du repiquage. Cela est tellement indispensable que jamais les indigènes ne repi-
quent avant que des pluies abondantes ne soient tombées, de peur que les jeunes plants ne se
fanent et ne meurent. Ce repiquage est de première importance ; il s'opère en lignes, à la
main et est généralement fait par des femmes. Dans presque toutes les provinces de la Cochin-
chine on se contente de repiquer une fois le riz ; cependant, dans la province de Sadec, un mois
environ après ce premier repiquage on en fait un second, et même un troisième dans la
province de Cantho. Le repiquage a lieu de la fin d'août jusqu'à la fin de septembre ou la
mi-octobre et commence en général 15 jours à 3 semaines après le semis.
Les rats, les crabes, très amateurs de jeunes pousses, sont à craindre durant cette période.
Récolte. — Elle a lieu lorsque le riz a atteint une couleur jaune qui indique un degré de
maturité convenable. Autant les pluies ont été utiles jusque là, autant elles deviennent nuisi-
bles au moment de la récolte, car sous l'influence des gouttes d'eau les épis s'égrennent et
même quand cela n'a pas lieu les grains mouillés et engrangés sont toujours de qualité infé-
rieure, absolument comme pour le blé d'ailleurs.
Durée de la culture. — La récolte s'échelonne suivant que l'on a affaire à telle ou telle
variété de riz. En Cochinchine on distingue principalement deux variétés de riz hâtif et le riz
de saison ; dans la province de Chaudoc il existe en outre une variété dite * riz flottant » qui
se cultive dans les parties submergées de la province 2. A noter également le riz dit « tardif »
et le riz « de quatre mois ».
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1 Voir les résultats de la campagne dans le no 25 (janvier 1904) du Bulletin Economique.
fl 2 Cf. Bulletin Economique (ancienne série) n° 42 (décembre 1901) : La culture du riz
flottant, par M. Doceul, Administrateur.
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