Titre : Bulletin économique de l'Indochine
Auteur : Indochine française. Direction des affaires économiques. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Saïgon)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Hanoï)
Date d'édition : 1904-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32728645t
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 février 1904 01 février 1904
Description : 1904/02/01 (A7,N26)-1904/02/28. 1904/02/01 (A7,N26)-1904/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Collection numérique : France-Vietnam Collection numérique : France-Vietnam
Description : Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique... Collection numérique : Bibliothèque Diplomatique Numérique
Description : Collection numérique : Protectorats et mandat... Collection numérique : Protectorats et mandat français
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6530761b
Source : CIRAD, 2013-106464
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 23/09/2013
- Aller à la page de la table des matièresNP
- SOMMAIRE DU N° 26. - Février 1904 (NOUVELLE SÉRIE)
- .......... Page(s) .......... 143
- .......... Page(s) .......... 165
- .......... Page(s) .......... 168
- .......... Page(s) .......... 175
- .......... Page(s) .......... 185
- .......... Page(s) .......... 189
- .......... Page(s) .......... 191
- .......... Page(s) .......... 197
- Renseignements:
- 1° INDO-CHINE, FRANCE ET COLONIES FRANÇAISES
- 2° ÉTRANGER
- .......... Page(s) .......... 230
- .......... Page(s) .......... 232
- .......... Page(s) .......... 232
- .......... Page(s) .......... 233
- .......... Page(s) .......... 234
- .......... Page(s) .......... 235
- Isobares du mois de janvier 1904.
- Eclipse annulaire de soleil du 16 mars 1904.
- Observations météorologiques de l'Indo-Chine pendant le mois de décembre 1903.
— 149 —
plus ou moins long en attendant leur transport au rouissage, ou bien, après y
avoir été transportées, en attendant leur mise à l'eau. Si pendant ce temps elles
se trouvent soumises à l'action directe du soleil, il se produit sur toutes les
parties insolées de grandes taches brunes provenant de la dessiccation par
trop rapide. Toutes les tiges ainsi brûlées sont presque irrémédiablement
perdues, car, malgré le rouissage, la plupart du temps l'écorce adhère à la
filasse sur toute la partie insolée, ou tout au moins, si elle s'en laisse détacher,
les fibres restent colorées en roux.
Il importe donc que les bottes ou les tiges elles-mêmes, au fur et à mesure
qu'elles sont récoltées, ne soient pas exposées à l'action directe du soleil. Mais,
d'un autre côté, il faut aussi se garder de les mettre au rouissage sitôt après
avoir été détachées du sol, car les feuilles nombreuses dont elles sont munies,
pourrissant très rapidement, nuiraient à la bonne marche de l'opération.
Donner aux tiges récoltées le temps nécessaire pour qu'elles se flétrissent
suffisamment et qu'elles perdent la presque totalité de leurs feuilles, tout en les
abritant de l'ardeur du soleil avant de les réunir en bottes, est donc la première
des conditions dont dépend le succès du rouissage.
Pour cela il suffit de conduire la récolte des champs de jute de telle façon
que les tiges, au fur et à mesure qu'on les coupe, soient déposées sur la portion
du champ déjà récoltée, étalées par couches successives peu épaisses, les
parties feuillues des dernières récoltées se trouvant recouvrir à peu près exac-
tement la partie inférieure, généralement nue, de celles précédemment coupées.
Cette disposition des tiges sur le sol permet en outre leur triage d'après
grosseur, qui se fait mieux et plus rapidement que si on les entassait.
Il suffit ensuite de les botteler au moment du transport au rouissage, la mise
à l'eau devant se faire au fur et à mesure de l'arrivée aux bassins.
Bassins de rouissage. — Une fois les bottes mises à l'eau, le rouissage
ne dépend uniquement que de l'action plus ou moins rapide des micro-organismes
sur le tissu conjonctif libérien et sur le parenchyme cortical.
Cette action étant absolument indépendante de notre volonté, nous ne
pouvons qu'en suivre les diverses phases, n'intervenant que pour l'arrêter au
moment convenable, lorsque des tiges prélevées d'une botte prise au hasard
abandonnent aisément leurs faisceaux fibreux.
Arrivé à ce point le rouissage est suffisant et doit prendre fin. En effet si le
séjour des bottes se prolonge, les ferments, poursuivant leur action, s'attaquent
bientôt au tissu fibreux qui prend une coloration bleu noirâtre.
Les filaments, qui par leur réunion composent les faisceaux fibreux, se
séparent les uns des autres. Enfin si on négligeait d'arrêter le rouissage en
retirant les bottes de l'eau, fortement alcaline, la désagrégation du tissu fibreux
serait encore plus profonde ; les filaments eux-mêmes se décomposeraient en
leurs éléments constitutifs, en fibres proprement dites qui n'ont guère plus de
2 ou 3 millimètres de longueur.
plus ou moins long en attendant leur transport au rouissage, ou bien, après y
avoir été transportées, en attendant leur mise à l'eau. Si pendant ce temps elles
se trouvent soumises à l'action directe du soleil, il se produit sur toutes les
parties insolées de grandes taches brunes provenant de la dessiccation par
trop rapide. Toutes les tiges ainsi brûlées sont presque irrémédiablement
perdues, car, malgré le rouissage, la plupart du temps l'écorce adhère à la
filasse sur toute la partie insolée, ou tout au moins, si elle s'en laisse détacher,
les fibres restent colorées en roux.
Il importe donc que les bottes ou les tiges elles-mêmes, au fur et à mesure
qu'elles sont récoltées, ne soient pas exposées à l'action directe du soleil. Mais,
d'un autre côté, il faut aussi se garder de les mettre au rouissage sitôt après
avoir été détachées du sol, car les feuilles nombreuses dont elles sont munies,
pourrissant très rapidement, nuiraient à la bonne marche de l'opération.
Donner aux tiges récoltées le temps nécessaire pour qu'elles se flétrissent
suffisamment et qu'elles perdent la presque totalité de leurs feuilles, tout en les
abritant de l'ardeur du soleil avant de les réunir en bottes, est donc la première
des conditions dont dépend le succès du rouissage.
Pour cela il suffit de conduire la récolte des champs de jute de telle façon
que les tiges, au fur et à mesure qu'on les coupe, soient déposées sur la portion
du champ déjà récoltée, étalées par couches successives peu épaisses, les
parties feuillues des dernières récoltées se trouvant recouvrir à peu près exac-
tement la partie inférieure, généralement nue, de celles précédemment coupées.
Cette disposition des tiges sur le sol permet en outre leur triage d'après
grosseur, qui se fait mieux et plus rapidement que si on les entassait.
Il suffit ensuite de les botteler au moment du transport au rouissage, la mise
à l'eau devant se faire au fur et à mesure de l'arrivée aux bassins.
Bassins de rouissage. — Une fois les bottes mises à l'eau, le rouissage
ne dépend uniquement que de l'action plus ou moins rapide des micro-organismes
sur le tissu conjonctif libérien et sur le parenchyme cortical.
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leurs éléments constitutifs, en fibres proprement dites qui n'ont guère plus de
2 ou 3 millimètres de longueur.
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